Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, prendra part, demain à Vienne (Autriche) aux travaux de la 164ème réunion ministérielle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), indique lundi un communiqué du ministère. Cette réunion ordinaire sera consacrée à l'examen de la situation du marché pétrolier international et ses perspectives ainsi qu'aux questions organisationnelles, ajoute la même source. Selon plusieurs ministres des pays membres de l'OPEP, l'organisation devrait laisser inchangé son plafond de production, fixé à 30 millions de barils par jour (mbj) depuis fin 2011, lors de sa réunion mercredi au cours de laquelle devrait être aussi désigné un nouveau secrétaire général. "Les prix du pétrole sont toujours dans la fourchette qui satisfait la plupart des membres donc il n'y a pas beaucoup de raison de réduire la production", expliquent les experts. Cette année, les prix du Brent ont oscillé dans une fourchette comprise entre 100 et 120 dollars le baril, descendant seulement brièvement sous la barre des 100 dollars au printemps. Créée en 1960, l'organisation qui compte actuellement douze Etats du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Amérique latine, pompe environ un tiers de la production mondiale de brut. "Les prix du pétrole sont toujours dans la fourchette qui satisfait la plupart des membres donc il n'y a pas de raison de réduire la production", expliquent les experts. Cette année, les prix du Brent ont oscillé dans une fourchette comprise entre 100 et 120 dollars le baril, descendant seulement brièvement sous la barre des 100 dollars au printemps. L'accord intérimaire sur le programme nucléaire iranien conclu il y a quelques jours ne devrait pas non plus être un facteur suffisant pour changer le plafond de production, étant donné le maintien de l'embargo sur les exportations pétrolières de l'Iran. Et ce, d'autant plus que les problèmes d'offre persistent chez un autre membre de l'organisation, la Libye, où divers mouvements de protestations ont fait chuter la production de brut à 250 000 barils par jour contre 1,5 mbj en temps normal. Lors de cette 164e réunion, les membres de l'Opep doivent se mettre d'accord sur la désignation d'un nouveau secrétaire général, dont la nomination a été repoussée d'un an faute d'accord entre l'Arabie saoudite, l'Iran et l'Irak, qui défendent chacun un candidat. L'actuel secrétaire général, le Libyen Abdallah El-Badri, a enchaîné deux mandats de trois ans depuis le 1er janvier 2007 avant d'être reconduit pour une année supplémentaire, en décembre dernier.