Le patient, qui était hospitalisé au CHU de Tlemcen pour infection liée au coronavirus, est décédé dans la nuit de lundi à mardi, des suites d'une détérioration de ses fonctions vitales, a annoncé hier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué. "Dans le cadre du suivi de l'état de santé des deux patients hospitalisés pour infection liée au coronavirus, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a le regret d'informer que le patient qui était hospitalisé au niveau du service des maladies infectieuses du CHU Tlemcen est décédé dans la nuit du 09 au 10 juin 2014 des suites d'une détérioration de ses fonctions vitales", souligne la même source. "Le patient avait été admis au CHU à son retour de la Omra en Arabie Saoudite où il avait, durant son séjour, présenté les premiers signes respiratoires et digestifs", a-t-on précisé. "Le second cas confirmé, hospitalisé à l'hôpital de Koléa, présente une évolution favorable de son tableau hémodynamique. Aucune autre atteinte au nouveau sous type de coronavirus n'a, depuis, été confirmée par le laboratoire de référence de l'Institut Pasteur d'Algérie", relève le communiqué. Au stade actuel des données épidémiologiques factuelles, le ministère note, en se référant à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), que "la transmission interhumaine reste faible". Néanmoins, il recommande aux voyageurs à destination des pays du Moyen-Orient et notamment vers l'Arabie Saoudite, de "respecter les règles d'hygiène par le lavage fréquent et soigneux des mains au savon liquide ou par friction avec une solution hydro-alcoolique, ainsi que les règles d'hygiène respiratoire par l'utilisation de mouchoirs en papier, à usage unique en cas de toux et d'éternuement". Il est également recommandé de "consulter rapidement un médecin devant toute fièvre avec signes respiratoires (toux, gène respiratoire) en veillant à lui signaler le séjour dans un des pays du Moyen-Orient". Le ministère de la Santé assure qu'il "continue de suivre de prés l'évolution de la situation épidémiologique et prendra, le cas échéant, toutes les mesures qui s'imposent et qui seront portées à la connaissance de l'opinion publique".
Aucun autre cas détecté Une grosse polémique circule ces derniers temps chez tous les Algériens concernant la nouvelle épidémie ou virus, qui a touché les pèlerins et les visiteurs de la Mecque et d'une probable réapparition du coronavirus en Algérie, surtout que cette période est connue par la forte demande pour ceux qui veulent se rendre en Arabie saoudite, pour l'accomplissement de la Omra qui coïncidera avec le mois sacré du Ramadhan dans quelques jours. A l'occasion de la présentation du plan d'action du gouvernement au Conseil de la nation, M. Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a fait savoir, qu'il n'y a aucun nouveau cas signalé en Algérie, tout en affirmant, "mis à part les deux patients signalés (Tlemcen et Tipasa) et qui se portent actuellement mieux, je peux vous confirmer que nous n'avons enregistré aucun autre cas atteint de coronavirus". De ce fait, les données du ministre sont erronées. Le ministre s'est rendu à la wilaya de Bordj Bou Arréridj, là où des rumeurs avaient inquiété tout le monde faisant état de l'existence d'un nouveau cas de coronavirus, "Je peux vous rassurer qu'il n'y a rien", a-t-il confirmé, en ajoutant que le seul remède contre ce virus est la prévention, rappelant que le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal avait annoncé, dans le cadre du pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam, que 120 médecins devront accompagner les futurs hadjis. Pour rappel, les deux hommes, âgés de 66 et 59 ans, ont été touchés par ce virus lors d'un séjour en Arabie saoudite pour l'accomplissement de la Omra. Ils ont été pris en charge respectivement par les services de santé des wilayas de Tipasa et Tlemcen.
Vol d'un bébé et payement ou non des factures de soins dans les hôpitaux français Par ailleurs, les journalistes présents ont voulu connaître les résultats de l'enquête diligentée après l'enlèvement du bébé au niveau de la maternité du centre hospitalo-universitaire de Constantine, M. Boudiaf s'est contenté de dire que "l'enquête est toujours en cours". Toutefois, M. Boudiaf a déclaré que des caméras de surveillance ont été installées, déplorant l'existence de telle situation. "Il faut reconnaître qu'il y a eu des failles. Les décisions actuellement prises étaient des sanctions. Je ne peux pas dire plus", a-t-il conclu. Interrogé, également, par la presse sur le payement ou non des factures de soins dans les hôpitaux français, le ministre a rappelé que "l'Algérie n'a aucune dette, la situation a été réglée et, bien au contraire, c'est eux qui ont rendu de l'argent au Trésor public algérien", tout en rappelant qu'il avait rencontré, dernièrement, son homologue française à Genève et avait évoqué le sujet.