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Indépendance énergétique : Pour l'Alnaft, l'Algérie doit exploiter tout son potentiel en hydrocarbures
Publié dans Le Maghreb le 18 - 06 - 2014

Au niveau international, chaque pays adapte sa politique énergétique selon ses ressources en matière d'énergie, ses réserves, sa demande énergétique en interne et ses besoins d'investissement, afin de préserver une souveraineté économique.
Avec une population estimée à 38 millions d'habitants en 2013, selon l'ONS (Office national des statistiques), la consommation énergétique de l'Algérie a atteint 55 millions de tonnes équivalent pétrole (mtep), pour une valeur de 40 milliards de dollars US. En 2030, l'Algérie comptera 55 millions d'habitants, et la demande énergétique risque de doubler dans les quinze années à venir, donc atteindre probablement près de 80 milliards de dollars US, d'autant plus que la consommation d'électricité connaît un rythme annuel de 14 à 18% et la consommation de carburants connaît également une croissance de 15% en moyenne. A partir de ce constat, la question sur la sécurité énergétique de l'Algérie mérite d'être étudiée et explorée profondément, car il y va de l'avenir de tout un pays et de toute une population. Ainsi, le président du comité de direction d'Alnaft, Sid Ali Betata, a indiqué, avant-hier, que l''Algérie est dans le besoin d'asseoir son indépendance énergétique à long terme en exploitant toutes ses ressources en hydrocarbures. "Le meilleur moyen permettant d'asseoir l'indépendance énergétique du pays demeure celui de l'exploitation de toutes nos ressources en hydrocarbures", a déclaré M. Betata au forum d'El Moudjahid.
Tout en continuant la recherche et l'exploitation des hydrocarbures conventionnels, l'Algérie doit également évaluer et tester le modèle et les concepts liés au potentiel en hydrocarbures non conventionnels, comme le gaz de schiste, a ajouté le premier responsable de l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures.
M. Betata a expliqué que l'option du schiste a été rendue nécessaire par le besoin de satisfaire la demande énergétique du pays qui devrait atteindre 45 milliards de m3 en 2020 et 55 milliards de m3 en 2030. A ces besoins s'ajoutent les volumes dédiés à l'exportation dont les revenus contribuent au financement du développement économique et social du pays. "En continuant d'exporter les hydrocarbures, c'est le pays tout entier qui est éloigné et mis à l'abri de graves crises que connaissent certaines régions dans le monde", a-t-il dit. A ce titre, et à l'instar d'autres pays, l'Algérie poursuit ses efforts de développement mais ne peut parvenir à ses objectifs sans la disponibilité de l'énergie. Selon M. Betata, cette condition ne laisse à l'Algérie "aucun choix que celui de prendre toutes les mesures nécessaires et possibles permettant d'asseoir son indépendance énergétique". Le bouquet énergétique de l'Algérie sera composé essentiellement et à très long terme de gaz, énergie la plus disponible, a relevé M. Betata. Aujourd'hui l'Algérie ne dispose pas de technologie nucléaire, alors que le coût de l'énergie solaire est excessif, laissant ce type d'énergie renouvelable loin des seuils admissibles de rentabilité que ce soit pour l'Etat ou pour le consommateur, a-t-il précisé. "Certes il faut se lancer dans le solaire, mais compte tenu des contraintes que je viens d'énumérer, cela doit se faire d'une manière progressive en utilisant une partie des revenus des hydrocarbures pour financer ce type de projet", a enchaîné le président du comité de direction d'Alnaft. M. Betata a indiqué à ce propos que la technologie actuelle permet de développer et mettre au point les outils et techniques nécessaires pour une meilleure maîtrise de la fracturation des roches tout en veillant à la sécurité et à la protection de l'environnement. L'utilisation de l'eau salée, comme fluide de fracturation, s'est avérée très performante et réduit, selon M. Betata, la présence des bactéries. De nouvelles techniques permettant la réduction des volumes d'eau utilisés sont en cours de développement, a-t-il fait savoir. Quant à la protection des nappes phréatiques, il a expliqué que la fracturation hydraulique se situe loin de la surface et des aquifères. En effet, la localisation de la zone affectée par la fracturation hydraulique dans un forage de 2.000 mètres de long se situe à 2.500 mètres de profondeur, loin des nappes phréatiques. "La propagation verticale de ces fractures ne dépassant pas les 100 mètres en général, il est donc impossible qu'elles se propagent jusqu'aux aquifères ou jusqu'à la surface lorsque la fracturation hydraulique est effectuée dans de telles profondeurs", a-t-il tenu à préciser. Le plus important dans les opérations d'exploitation du schiste est de maîtriser la chaîne logistique, a indiqué M. Betata.


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