Dans le contexte présent marqué par le sérieux et la détermination à aller de l'avant dans l'approfondissement du processus démocratique, le renforcement et le parachèvement des bases de l'Etat de droit, la réduction des disparités et l'accélération du développement socioéconomique, il advient pour assumer convenablement cette mission d'avenir que tout le monde adhère. La participation de toutes les forces politiques, sociales et la compétence nationale est indispensable. La même mission exige également des pouvoirs publics, au niveau local, d'instaurer une plus grande confiance entre l'administration et les citoyens, soit un programme politique reposant sur une administration territoriale compétente et crédible et surtout un système judiciaire placé sous la seule autorité de la loi. En ce qui concerne la relance de l'économie nationale, il est indispensable que l'accent soit encore mis sur une série d'incitations pour favoriser l'expansion industrielle et agricole, c'est-à-dire l'investissement et la création d'emplois productifs, notamment l'accélération de projets générateurs d'emplois, car le climat social, avec le phénomène du chômage, en a besoin. Encore frauda-t-il qu'une action d'envergure soit engagée en direction de l'entreprise économique, publique et privée, en ce sens qu'elle constitue, par excellence, la source génératrice de richesses et d'emplois, dans le but d'assurer son développement et sa modernisation et de l'arrimer à la compétitivité et à la performance. "La promotion et la mise à niveau de l'entreprise tendent essentiellement à consolider la croissance économique du pays, à relever le niveau de productivité et à améliorer la compétitivité". (Dixit A. Bouteflika). C'est pourquoi, le gouvernement a été instruit d'élaborer un programme national d'investissement destiné aux entreprises économiques, tous secteurs d'activités confondus, en concertation avec tous les opérateurs (partenaires) économiques et sociaux dans le cadre de la tripartite, mieux encore avec la collaboration du CNES (Conseil national économique et social). Ces objectifs pressants pour un meilleur renouveau économique ne peuvent se concrétiser qu'à la faveur de conditions optimales pour libérer les initiatives à travers l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et, en général, l'instauration d'un climat propice aux affaires et à l'investissement. A ce propos, on relève dans le Plan d'action du gouvernement cette priorité: "L'amélioration du climat des affaires ainsi que l'environnement de l'entreprise comptent parmi les priorités du gouvernement qui dynamisera la mise en œuvre de sa démarche visant à encourager et développer l'entreprise et l'investissement. Il poursuivra, à ce titre, la levée des contraintes qui entravent une croissance forte et soutenue à travers l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et de l'investissement au triple plan des procédures, des délais et des coûts, ainsi qu'à travers la concrétisation de politique rénovée de promotion de l'entreprise". Dans le cadre de la refonte de l'investissement national, l'accent est mis sur le renforcement du partenariat public-privé et étranger, source de création d'emplois et de richesses. Le gouvernement préconise, dans un avenir proche, l'amendement de la loi relative à la promotion et à l'investissement à l'effet de consacrer la liberté d'investissement et de facilitation pour la création d'entreprises; moduler les avantages, le soutien aux projets d'investissement en fonction des priorités de la politique économique nationale. Dans le même registre, l'ANDI est appelée à se transformer en "pôle spécialisé" pour orienter les investisseurs potentiels vers des projets porteurs, les accompagner dans leur réalisation et leur fournir des conseils en matière d'organisation et de gestion. Par ailleurs, le gouvernement continuera à solliciter l'apport et le recours à des partenariats avec des opérateurs étrangers pour accompagner et intensifier le développement national sur la base de l'intérêt mutuel ainsi que du transfert de savoir-faire et de technologie.