Après les crédits auto et les crédits à la consommation El Baraka banque se lance dans le crédit immobilier. La banque Al Baraka d'Algérie ambitionne de se développer dans les crédits divers et annonce l'assouplissement des conditions d'accès au crédit bancaire. La Banque Al Baraka d'Algérie est le premier établissement bancaire à capitaux mixtes (publics et privés). Créée le 20 mai 1991, avec un capital de 500.000.000 DA, la Banque a entamé ses activités bancaires proprement dites durant le mois de septembre 1991. Depuis 2001, la banque a inauguré les produits de banque de détail, c'est-à-dire ceux destinés aux particuliers tels les véhicules, et s'est lancée dans les crédits à la consommation pour les équipements ménagers et biens immobiliers. Al-Baraka touche à tous les secteurs clés de l'économie : agroalimentaire, industrie, bâtiment, pharmacie, et participe même au financement du transport maritime. Aujourd'hui, la banque recense 65 000 clients et quelque 85 000 comptes ouverts auprès de ses guichets. Toujours au chapitre des nouveautés, Al Baraka Bank revoit le niveau de son concours financier à la hausse et le porte de 1 million dinars à 2 millions de dinars, c'est-à-dire qu'un client peut dans ce cadre bénéficier d'un prêt réel pouvant atteindre les 2 millions de dinars, le reste étant à sa charge pour peu que son revenu le lui permette. Al Baraka Bank est aussi devenue La Mecque de nombreux postulants au financement bancaire. Cette institution de droit algérien, qui appartient à hauteur de 50% à la Badr et le reste au Saoudien cheikh Salah Abdallah Kamal, basé au Bahreïn, offre une " couverture " religieuse à ceux qui rechignent à s'engager avec les banques conventionnelles. Un créneau très porteur qui place Al Baraka dans une position de monopole. Enfin, il faut souligner que la scène bancaire nationale a vu ces dernières années l'émergence de plusieurs acteurs importants sur la marché du crédit immobilier à l'instar de la société Générale Algérie, Arab Banque et plus récemment de Cetelem, spécialiste du crédit aux particuliers, forçant dans leur sillage les banques nationales telles la BADR, la CNEP banque, la BNA…etc à suivre le mouvement parfois malgré elles. Tout cela a eu pour effet de dynamiser un marché du crédit quasi-inexistant et de susciter de nouvelles habitudes de consommation des Algériens. Le crédit immobilier, constitue donc le moyen efficace pour un cadre ou un employé de voir son rêve d'accession à la propriété se réaliser dans des délais raisonnables. Et les intervenants dans ce secteur ne s'y sont pas trompés tant la demande semble forte et le potentiel de progression important. Cette arrivée massive coïncide avec l'aspiration de plus en plus d'Algériens à l'accession à la propriété dans un contexte qui connaît des tensions structurelles majeures entre l'offre et la demande. Les spécialistes estiment que l'Algérie accuse un retard de plus d'un million de logements, et ce malgré les programmes de construction tous azimuts lancés par les pourvoir publics sous l'effet du plan de relance économique, et l'arrivée sur le marché de la construction de sociétés et de promoteurs immobiliers étrangers.