Le cabinet d'intelligence économique et de consulting basé en Grande-Bretagne a lancé son second rapport sur l'Algérie "Emerging Algeria 2007". Ce rapport attendu par les investisseurs étrangers, présente le profil de l'économie algérienne. Il concerne l'aspect macroéconomique, les infrastructures, les secteurs bancaires, de l'énergie et de l'industrie mais aussi des transports et de l'agriculture. Dans ce rapport, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, explique comment l'Algérie s'efforce de développer un environnement international avec un réel espoir de paix et de prospérité partagé. Il a souligné la volonté de l'Algérie de forger et de développer une relation constructive avec la France. La visite officielle du président Bouteflika à Londres l'année dernière donne, par ailleurs, un nouveau souffle aux relations algéro-britanniques. Belkhadem indique également que l'accord entre l'Algérie et l'Union européenne marque un réel pas en avant vers le développement des relations avec les pays européens. L'Algérie devient un réel partenaire de l'UE. Durant plusieurs années, l'Algérie a mis en œuvre un programme de réformes, qui influent sur la vie économique et sociale du pays ; Belkhadem précise "nous espérons de l'UE un engagement plus significatif pour appuyer les réformes en cours en Algérie". En outre, Noureddine Boutarfa, PDG de Sonelgaz, s'est concentré sur le double challenge de changer une grande entreprise dans un pays qui est lui-même en voie de changement. "Les investisseurs étrangers ne sont pas encore arrivés dans le marché de production d'électricité, c'est pourquoi nous sommes en train de créer des filiales et des partenariats avec Sonatrach et des tiers. L'objectif final de ces compagnies est de devenir indépendantes", a-t-il annoncé. Il a ajouté que Sonelgaz renouvelle actuellement d'anciens sites, essayant en même temps de satisfaire la demande croissante du pays tout en étant une "compagnie citoyenne" ; elle se charge de promouvoir l'énergie verte. Philippe de Fontaine-Vive, vice-président de la Banque européenne d'investissement, a indiqué que parmi les réformes cruciales figure l'accélération du processus de privatisation des entreprises étatiques et le remaniement des infrastructures de certains secteurs clés, comme les télécommunications et l'énergie. Quant au ministre britannique de l'Energie, Lord Truscott, il a insisté sur le fait que les relations algéro-britanniques dans le domaine de l'énergie sont d'une grande importance pour les deux pays et que la réunion des ministres de l'Energie euro-méditerranéens cette année a fourni une opportunité de s'accorder sur les priorités des cinq prochaines années. Enfin, le rapport "L'Algérie émergente 2007" a été réalisé en partenariat avec la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, Caci. M. Mohamed Chami, Directeur général de la Caci met d'ailleurs en avant dans le rapport les avantages compétitifs de l'Algérie sur le plan industriel, grâce à ses ressources en énergie. Le rapport a également été rédigé en partenariat avec Strategica, spécialiste algérien des marchés financiers, le cabinet KPMG pour l'analyse fiscale et Gide Loyrette Nouel pour l'analyse légale.