L'Algérie en 2008 est définitivement engagée dans une dynamique de développement sans précédent. Les efforts gigantesques consentis depuis ces six dernières années dans tous les domaines et une stabilité retrouvée permettent au pays de reprendre, à un rythme accéléré, le chemin de la croissance économique et offrir des opportunités immenses pour les firmes, tous secteurs confondus, les banques, les compagnies d'assurance de s'impliquer fortement dans le vaste programme d'investissements dans les secteurs stratégiques et à forte valeur ajoutée. La volonté résolument affichée de promotion économique induit nécessairement un engagement plus fort et plus soutenu avec les partenaires étrangers. Le programme de développement économique projeté, estimé à plusieurs dizaines de milliards de dollars soutenu par une embellie financière tirée par le secteur énergétique, est une réalité sans ambiguïté du potentiel d'affaires qui s'ouvre aux partenaires et aux compagnies étrangères. Les opportunités aux investissements dans l'industrie des nouvelles technologies de l'information, des services bancaires et des assurances. Nombre de notes de synthèse des chancelleries occidentales présentent à Alger n'hésitent pas à reconnaître que l'Algérie est devenue, depuis les années 2000, un terrain propice aux investissements. Les missions économiques de ces ambassades estime que la nouvelle manne pétrolière a permis au pays de sortir de l'endettement extérieur et de lancer des campagnes de relance économique de grande envergure. On cite dans ce contexte, parmi les entreprises étrangères, les entreprises chinoises, très compétitives, qui ont remporté la majeure partie des marchés récents de construction, de nombreux opérateurs originaires du Moyen-Orient, de Turquie, de France, d'Italie, d'Espagne etc., et qui profitent de la conjoncture actuelle. Le programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), ainsi que deux programmes spéciaux pour les Hauts-Plateaux et le Sud, totalisant un budget total de 150 milliards de dollars engagés par le président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika pour la période 2005/2009, consacrent plus de 70 % de ce montant à servir au développement des infrastructures de base, du logement et des équipements publics (universités, écoles, équipements sportifs et culturels, hôpitaux. Le développement du secteur financier constitue une priorité pour les pouvoirs publics. Il vise le renforcement de la stabilité et de la rentabilité du secteur bancaire, un meilleur rendement du marché du crédit et de réduction du coût de l'intermédiation, la modernisation rapide des systèmes d'information et de paiement pour améliorer les services bancaires, le développement substantiel du crédit immobilier, l'amélioration des performances du marché des prêts/emprunts, la privatisation des banques publiques qui devrait permettre une accélération de la modernisation du secteur bancaire dans son ensemble par l'amélioration du niveau de la concurrence et l'augmentation de l'intermédiatisation financière. L'Etat algérien investit 150 milliards de dollars d'ici 2009. Un engagement sans précédent d'un pays qui veut une mise à niveau de son infrastructure de base et dans les secteurs stratégiques et à forte valeur ajoutée. Les actions engagées par le ministère des Finances pour le développement du secteur ont consisté à moderniser l'administration des finances pour lui permettre d'assurer ses missions pérennes, notamment celle de la gestion des finances publiques, devenue un des indicateurs fondamentaux dans l'évaluation de la gouvernance politique et économique des pays. Parallèlement, le programme de réforme financière, couvrant les secteurs bancaires et les assurances ainsi que le marché financier, s'est poursuivi et amplifié depuis 2004, notamment par l'amélioration de la gouvernance des banques publiques, par la mise en place d'un ensemble d'outils comprenant les contrats de performance, l'amélioration de la qualité de l'intermédiation, par la restructuration bancaire. Celle-ci est toujours d'actualité avec l'ouverture du capital du CPA et la spécialisation de deux banques, la CNEP , orientée vers l'habitat, le financement de la construction et l'acquisition du logement, et la Badr, vers l'agriculture, la pêche et les industries périphériques. L'Etat de droit est en voie de réalisation et de désengagement de l'Etat en matière de commerce extérieur, de banques et d'assurances qui est en progression. De larges perspectives et opportunités sont ouvertes aux investisseurs nationaux et étrangers à la faveur de la liberté d'initiative. De part le fait que la moitié de son revenu national provient de son commerce extérieur, l'Algérie est un pays ouvert sur le monde.L'Etat algérien est résolument déterminé à développer concrètement toutes ses possibilités d'actions communes ou de convergences dans le cadre des solidarités naturelles, du respect mutuel et de l'équilibre des avantages dans un monde où se multiplient les échanges et les interdépendances.La nécessité économique à long terme et la nécessité de réhabiliter la planification dans la conduite du développement national, ont été deux autres priorités des pouvoirs particulièrement par la création du Commissariat général à la planification et à la prospective (CGPP) avec des missions axées sur la planification et la prospective, l'évaluation des politiques économiques et sociales poursuivies, le développement du système national d'information des statistiques. Le Commissariat général à la planification et la prospective aura un rôle central à jouer dans la préparation du prochain plan quinquennal 2009/2013.Par ailleurs, la modernisation et les réformes des systèmes budgétaires se poursuivent à travers des travaux coordonnés par le ministère des Finances avec cinq autres départements ministériels. Les résultats attendus de cette refonte budgétaire interviendraient en 2008 avec une nouvelle nomenclature.En s'engageant vers l'économie de marché qui aura des conséquences économiques et sociales importantes, l'Algérie, qui a vécu une crise multiforme qui a profondément touché le citoyen et déstabilisé l'Etat, s'attache, après le rétablissement de la paix et de la sécurité, à promouvoir la bonne gouvernance et à améliorer la gestion à tous les niveaux pour redonner confiance à tout un chacun. En se mettant à l'heure et sur la voie de l'intégration à l'économie mondiale (Accord d'association avec l'Union européenne et zone de libre échange, adhésion à l'OMC, l'Algérie épouse ce temps nouveau, et s'adapte progressivement aux nouvelles réalités de la mondialisation.