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“L'Algérie peut attirer des IDE à 100 milliards de dollars d'ici 2014” Sous la condition d'améliorer les prestations administratives et de résoudre le problème du foncier
Le dernier rapport sur les flux d'investissement dans le monde, de la CNUCED (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) fait ressortir que les investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté dans les pays dotés de grandes ressources naturelles.L'augmentation des prix du brut a causé une croissance des IDE dans les secteurs miniers et énergétiques qui ont vu une plus grande et diversifiée participation des sociétés étrangères. L'Algérie, où la présence de sociétés étrangères dans la production énergétique est de 15%, est parmi les pays qui ont attiré des IDE. A la fin du mois de juin dernier, celle-ci avait conclu 109 contrats, dont 25 de coproduction, 4 de services et 66 de concessions pour une surface totale de 2 357 m⊃2;. Le rapport 2007 rédigé par la Banque mondiale (BM) sur le climat des investissements dans le monde, place l'Algérie au 104e rang sur 150 pays. L'Algérie est considérée comme le seul pays au Maghreb où l'économie est en pleine mutation, notamment avec un programme de privatisation qui touche tous les secteurs. Depuis 2005, 350 entreprises publiques ont ouvert leur capital au privé. 100 entreprises publiques vont être privatisées pour le premier semestre 2008. Contrastant avec la concrétisation de la politique d'ouverture indispensable pour assurer le développement durable et faire de l'Algérie, un pays d'excellence ouvert aux investissements, le gouvernement a mis en place de nouvelles dispositions législatives et réglementaires afin que cette ouverture économique soit abordée dans l'ensemble de sa portée et par une meilleure définition des mesures et de moyens concrets permettant à l'Algérie de représenter une meilleure option pour les investisseurs et leur simplifier le processus d'investissement, notamment à travers le processus de l'ANDI. Cette démarche reflète aujourd'hui la détermination du gouvernement à engager d'importantes réformes en vue d'attirer de nouveaux investissements à travers tout le territoire national.La tenue à Alger du 3e Forum économique, témoigne de cette détermination à maintenir et à poursuivre cet engagement avec pour finalité l'améliorer du climat des affaires en Algérie et partant, la perception de l'image du pays en tant que pôle attractif de l'investissement international au niveau régional et continental. Les améliorations déjà introduites dans la législation relative à l'investissement constituent un élément important, mais ne sauraient selon nombre d'économistes, à elles seules suffire pour hisser les investissements au niveau que peut atteindre l'Algérie eu égard à ses potentialités. L'ensemble du cadre de fonctionnement de l'économie algérienne doit évoluer de façon cohérente pour générer les effets escomptés en termes de croissance. C'est une action continue et de longue haleine nécessitant l'implication de toutes les administrations, organismes et institutions publiques car la concurrence est rude au niveau mondial pour attirer les IDE.C'est comprendre que la facilitation de l'investissement est une culture qui doit se développer à partir du comportement quotidien des agents relavant de l'administration en général et de l'administration et organisme à finalité économique en particulier. "La culture du possible doit supplanter celle de l'interdit par principe, héritée d'une époque aujourd'hui révolue " pour M. Souami Chérif, directeur du groupe jordano-saoudien Mounir Sofiane, participant au 3e Forum des investisseurs arabes, " l'Algérie présente un très grand potentiel en termes de ressources humaines et énergétiques, et une bonne position stratégique vis-à-vis de l'Europe et des Etats-Unis entre autres. Pour nous, c'est une opportunité d'investissement de forte valeur". L'entreprise dirigée par M. Souami est présente en Algérie depuis 2000 à travers des activités diverses (télécoms, agriculture, chimie) la pharmacie avec le démarrage fin février de l'usine El Kindi à Sidi- Abdallah qui emploiera au départ 200 personnes. Elle est également présente dans le domaine de l'Internet, du tourisme et d'autres activités. Pour sa part, l'expert économique international Malek Serai a affirmé dimanche que l'Algérie peut attirer des investissements arabes de plus de 100 milliards de dollars à moyen terme, soit d'ici 2014. M. Serai a indiqué que l'Algérie peut attirer des investissements arabes importants pouvant dépasser le montant de 100 milliards de dollars d'ici 2014, à condition d'améliorer les prestations administratives et du système financier et bancaire et de résoudre le problème du foncier. L'expert a estimé que les secteurs de la pétrochimie, du tourisme, des services, de la sidérurgie et quelques filières du secteur du bâtiment et des travaux publics telles la réalisation des tours, des centres commerciaux et des hôtels de luxe, sont les créneaux potentiels à ces investissements. De tels investissements, a-t-il ajouté, offriront prés de trois millions de postes d'emploi directs et indirects. L'Algérie dans le cadre de l'économie de marché mise sur un environnement économique incitatif. La nouvelle stratégie économique en cours permet de dynamiser rapidement le tissu économique local pour qu'il soit en convergence avec un contexte économique international. La législation en vigueur instaure un cadre incitatif à la réalisation d'investissements privés sans privilégier une catégorie d'investisseurs en particulier, qu'il s'agisse d'investisseurs nationaux ou étrangers, déjà établis en Algérie ou souhaitant s'y établir. L'existence en Algérie d'un cadre politique, réglementaire et commercial qui renforce la stabilité économique et institutionnalise l'Etat de droit, accuse des progrès réels, ce qui est susceptible d'attirer les investisseurs dans le pays où déjà la facilité de l'activité économique est de mise et sans retour. De plus, les autorités algériennes, pour garantir un développement durable, ont adopté depuis un certain temps, tout un éventail de mesures d'ordre politique qui imprimera un rythme plus rapide à la croissance économique. Le partenariat fait également partie des priorités de l'Algérie, notamment dans le domaine de la recherche scientifique.Et peut-être aussi source de progrès technologique, par voie de conséquence l'acquis communautaire constitue un modèle éprouvé. Pour l'établissement de marchés viables et l'adoption de normes communes en matière de produits industriels, de services, de transport, d'énergie et de réseaux de télécommunications, de protection de l'environnement et des consommateurs, de la santé, des conditions de travail et d'exigences minimales de qualité.