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Croissance française : La Banque de France moins optimiste
Publié dans Le Maghreb le 13 - 12 - 2016

La Banque de France a abaissé ses prévisions de croissance pour la France de 2016 à 2018, en raison notamment d'une "dégradation de l'environnement international", qui devrait peser sur la demande extérieure et sur le pouvoir d'achat des ménages.
Dans ses prévisions macroéconomiques semestrielles, publiées vendredi, la banque centrale française anticipe une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,3% en 2016 et 2017, puis 1,4% en 2018, avant un très léger rebond en 2019 (1,5%).
C'est moins que ce qu'elle prévoyait jusqu'alors, à savoir 1,4% en 2016, 1,5% en 2017 et 1,6% en 2018. La révision à la baisse, de 0,2 point pour les deux prochaines années, est "significative", souligne ainsi l'institut monétaire. La Banque de France se situe désormais en ligne avec la plupart des institutions internationales, à l'image de l'OCDE, qui prévoit 1,2% de croissance cette année et 1,3% l'an prochain, ou de la Commission européenne, qui parie sur 1,3% en 2016 et 1,4% en 2017. Elle est en revanche moins optimiste que le gouvernement français, qui a revu à la baisse mi-novembre sa prévision pour 2016 à 1,4%, mais a maintenu inchangé son objectif pour 2017, à 1,5%. "Nous sommes en dessous de ce que font les meilleurs de nos voisins", a souligné sur BFM Business le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau. "C'est une croissance qui résiste mais qui reste à un niveau un peu bas", a-t-il ajouté. Selon la banque centrale, L'économie française devrait essentiellement pâtir du contexte international, avec des "perspectives de demande extérieure adressée à la France moins favorables, notamment en raison de l'impact du Brexit". Les hypothèses d'exportations sont ainsi abaissées de 0,3 point l'an prochain puis 0,6 point en 2018 par rapport aux dernières prévisions - ce qui ne devrait pas empêcher les exportations de se redresser légèrement. L'Hexagone, en outre, ne devrait plus bénéficier en 2017 des effets positifs de la baisse du prix du pétrole, à l'origine de gains importants en terme de pouvoir d'achat ces deux dernières années.
"Crédibilité"
En effet, "depuis le premier trimestre 2016, le prix du pétrole a rebondi et il devrait continuer à se redresser progressivement jusqu'en 2019", souligne l'institut, qui prévoit une "décélération de la demande intérieure", après un pic en 2016. La consommation des ménages ne devrait ainsi augmenter que de 1,2% l'an prochain, après 1,5% cette année, alors que l'inflation devrait repartir à la hausse, à 1,2% en 2017 et 1,4% en 2018, après un niveau quasi nul en 2016 (+0,3%). D'après la Banque de France, l'Hexagone devrait en revanche continuer à bénéficier des effets positifs de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), qui continuera "à maintenir les taux d'intérêt nominaux à des niveaux bas". L'investissement des entreprises, principal moteur de la croissance avec la consommation, devrait dans ce contexte se maintenir à un niveau élevé, malgré un rythme de progression moins important qu'en 2016 (+1,8% après +3,3%). La demande publique est quant à elle légèrement revue à la hausse (+0,2 point en 2017), en raison des différentes mesures annoncées début 2016 par le gouvernement, en faveur notamment de l'emploi, des agriculteurs ou de la sécurité. Cette situation devrait empêcher une franche amélioration des finances publiques, selon l'institution d'émission, qui parie sur un déficit public de 3,1% l'an prochain... au-dessus donc du cap fatidique des 3% fixé par Bruxelles. "Les 3% sont importants, parce que c'est la condition de notre crédibilité en Europe", a insisté François Villeroy de Galhau, qualifiant la réduction du déficit "d'intérêt collectif national". Un message relayé par Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne. "Il ne faut pas que les candidats à la présidentielle française, quels qu'ils soient, pensent qu'en arrivant ils vont trouver une cagnotte ou des marges de manœuvres budgétaires qu'ils vont pouvoir dépenser", a-t-il prévenu sur Europe 1. Le gouvernement s'est engagé à ramener le déficit à 2,7% en 2017, après 3,3% cette année. Un objectif toutefois qualifié d'"improbable" par le Haut conseil des finances publiques (HCFP), chargé d'évaluer la crédibilité des prévisions budgétaires.


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