Sonatrach a réduit à 8% le taux de torchage dans ses installations industrielles en 2016 par rapport à 2015, a-t-on appris mardi à Oran, du vice-président de l'exploration et de la production auprès de ce groupe énergétique algérien. "Nous avons réduit considérablement le taux de torchage dans les installations industrielles de Sonatrach ces dernières années, dans le cadre de la modernisation du groupe, de l'efficience économique et de la protection de l'environnement", a souligné Salah Mekmouche, dans une déclaration à l'APS en marge de la 7ème édition de la Conférence-salon internationale sur l'industrie pétrolière et gazière (NAPEC 2017). "Cette réduction nous permet de récupérer entre 3 et 4 milliards de mètres cubes de gaz, qui devait être torché", a fait savoir le responsable, notant que ce gaz récupéré, à travers un process mis en place, est destiné à la vente. "Depuis les années 80 à ce jour, nous avons réduit le taux de torchage à hauteur de 60%", a-t-il ajouté soulignant que le groupe Sonatrach est engagé dans l'objectif de torcher 0 mètre cube de gaz à l'horizon 2030. Les débats du panel de discussion de la première journée de la conférence-salon (NAPEC 2017), qui se tient du 21 au 24 mars au Centre de conventions d'Oran (CCO), ont mis l'accent sur les différentes mesures prises par Sonatrach visant la protection de l'environnement, dans le cadre des programmes de développement de la filière hygiène, santé et environnement (HSE). Usine de fabrication d'équipements de l'industrie pétrolière achevée en 2019 Le projet de partenariat entre Sonelgaz et le groupe "General Electric (GE) Oil and Gas Algeria" pour la création d'une usine de fabrication d'équipements utilisés dans l'industrie pétrolière et gazière à Batna, sera achevé en début 2019, a-t-on appris mardi à Oran du Président directeur général du groupe "GE Oil and Gas Algéria". S'exprimant à la presse en marge d'un débat organisé dans le cadre de la Conférence internationale sur l'industrie pétrolière et gazière dans la région nord-africaine (NAPEC), Smain Bouderba a indiqué que cette usine est actuellement en cours de réalisation. Ce projet, appelé "GEAT" (GE Algeria Turbine), constitue l'un des projets majeurs de General Electric en Algérie, a-t-il souligné signalant que plusieurs équipements y seront fabriqués, à l'instar des turbines à gaz et à vapeur, des générateurs et des armoires de contrôle. Les premiers équipements fabriqués et testés en Algérie sortiront de l'usine en 2019, a-t-il ajouté rappelant que "GE Oil & Gas" a également signé un protocole d'entente avec Sonatrach en janvier 2015, qui porte sur la création d'une nouvelle société permettant de produire localement des équipements utilisés dans l'industrie pétrolière et gazière. Au sujet des énergies renouvelables, M. Bouderba a souligné que son groupe participe activement à tout ce qui est axe prioritaire de l'Etat, du ministère de l'Energie, de Sonatrach et de Sonelgaz, principalement en matière de diversification de leurs activités dans les énergies renouvelables. L'Algérie s'est fixée, en matière d'énergie solaire, 4.000 mégawatts (MW) de production à l'horizon 2030, a-t-il fait savoir affirmant "nous sommes partenaires pour la réalisation de ce grand projet". Quant au climat d'affaires en Algérie, il a estimé qu'il est en amélioration, soulignant qu'il y a une grande volonté du Gouvernement pour l'améliorer à travers le Code des investissements et la Loi de finance, entre autres. Pour lui, "l'investissement devient de plus en plus difficile dans le monde, car il y a de moins en moins d'argent à investir", ajoutant "pour que l'Algérie, qui dispose de toutes les ressources pour un bon investissement, soit plus attrayante, il faut améliorer davantage le climat d'affaires".