à partir de la prochaine année scolaire, le ministère de l'Education nationale s'apprête à introduire un nouveau modèle d'évaluation permanente des résultats accomplis par les élèves des cycles primaire et secondaire. Dans ce contexte, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, M. Nedjadi Messeguem s'est exprimé, hier, à la Radio nationale que le nouveau système va notamment mettre un terme aux annotations jusque-là utilisées telles celles de " bon ", " moyen " ou " mauvais " élève. Du coup, M. Messeguem a signalé que l'introduction du nouveau système d'évaluation ne signifie pas qu'il va être mis fin à celui du système de notation. " Nous allons, dit-il, passer d'un contrôle, basé uniquement sur la notation, à une évaluation pédagogique permanente des élèves scolarisés, " un système social que nous devons préserver." D'une méthode basée auparavant sur un jugement succinct, l'enseignement primaire et moyen va, dit-il, adopter celle d'une appréciation rénovée et suivie du niveau de maîtrise, par l'enfant, de ses études et des résultats obtenus progressivement tout le long de sa scolarisation. Cette méthode, précise-t-il, vise à mieux évaluer sa compréhension des sujets qu'il aura à traiter, mais aussi de mieux cerner son esprit d'analyse, de synthèse et de mémorisation. C'est, indique-t-il, pour mieux situer et prendre en charge les lacunes chez les élèves en difficulté que le ministère est actuellement en train de travailler sur le chantier de la ré-médiation pédagogique. En plus de former les enseignants à ce nouveau modèle pédagogique " unifié ", M. Messeguem précise qu'il s'agit préalablement de clarifier à leur intention le plan annuel des apprentissages et de procéder à des évaluations annuelles concernant les devoirs confiés aux élèves.