La formation professionnelle, un secteur qui évolue, a vu la naissance, cette année, de nouvelles filières telles que l'éducation de la première enfance, la maroquinerie, des spécialités lancées dans plusieurs régions du pays. L'autre aspect positif, c'est que depuis quelques temps des spécialités ont été créées pour la formation de la femme au foyer et de la jeune fille rurale. Le coup d'envoi à la deuxième rentrée de la formation professionnelle a été donné officiellement, hier, par M. El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels à Chlef, où 20 milliards de dinars ont été alloués pour la modernisation du matériel d'apprentissage. A ce propos, le ministre est revenu longuement sur l'intérêt que porte l'Etat à ce secteur porteur d'emplois et qui va ouvrir des espaces aux jeunes pour se former. Le ministre a, également, évoqué les grandes lignes de la dernière conférence nationale de la jeunesse qui a été clôturée par des recommandations concernant les préoccupations des jeunes stagiaires, en précisant que des commissions seront installées afin de régler les problèmes posés par les jeunes. Cette commission, ou observatoire national, aura pour mission de réguler, organiser, adapter et accompagner la formation des stagiaires de la phase du dépôt du dossier jusqu'à l'intégration dans le monde du travail. Elle aura pour rôle de définir la politique de formation de manière générale. La politique de formation est appelée à tenir compte de plusieurs paramètres. Pour le ministre, "former de futurs travailleurs à l'écart du monde du travail est insensé". Il est temps, note-t-il, de faire participer tous les acteurs qui ont un lien avec le monde de la formation. Parmi les acteurs à consulter pour l'élaboration des programmes, on trouve le secteur de l'éducation, d'où viennent tous les stagiaires en quête d'une formation débouchant sur un emploi. Le ministre a tenu à préciser, également, que plus de 20 milliards de dinars ont été consacrés au secteur. Il faut noter, par ailleurs, que le matériel de formation existant depuis 1985, doit être modernisé, a indiqué le ministre. Pour ce qui est de la wilaya de Chlef, celle-ci va bénéficier, cette année, de 5 nouveaux centres de formation en remplacement des préfabriqués et quatre annexes en milieu rural. En outre, cette rentrée de février concernera environ 2 100 nouveaux postes pédagogiques toutes formules confondues. Le secteur dispose actuellement, à Chlef, de 21 structures, dont un institut et six annexes.