99 % des commerçants ont assuré la permanence pendant l'Aïd El Fitr à travers 13 circonscriptions administratives de la capitale durant la matinée du premier jour de l'Aïd, a indiqué à l'APS Dehhar Ayachi, représentant de la direction du Commerce de la wilaya d'Alger. "Le taux de suivi des commerçants devant assurer la permanence a atteint durant la matinée du premier jour de l'Aïd El Fitr 99.93 %", a précisé M. Dehhar. Mais, sans vouloir démentir le représentant de la direction du commerce de la wilaya d'Alger, il est important de signaler, qu'on a bien constaté que beaucoup de commerçants ont laissé leurs rideaux baissés durant cette même période. Hormis quelques commerçants vendant en particuliers des jouets pour les enfants, d'autres dont l'alimentation générale et des boulangers, ont pris congé durant ce premier jour de l'Aïd. Par contre, il faut bien relever que la distribution des produits pétroliers a été bien assurée durant les deux jours de Aïd el Fitr sur tout le territoire national. Les pompes d'essence ont donc bien ouvert durant ces deux jours de l'Aïd. Ceci pour le premier jour de 'l'Aïd. Durant la deuxième journée de l'Aid, hier, on a bien constaté qu'il y a eu plus de commerces ouverts que lors de la journée de vendredi.
Comment expliquer cet état de fait ? Le responsable de la direction du Commerce n'a donc cité que les commerçants recensés par le ministère de tutelle. Or, on s'aperçoit qu'il y a toujours des différences entre les chiffres officiels et les constats de visu sur le terrain. D'où la conclusion qu'il y a donc des " nouveaux commerçants " qui soit ne sont pas encore recensés par qui de droit, soit sont réellement des " commerçants clandestins ". Donc, si l'on se réfère aux chiffres de la direction du Commerce de la wilaya d'Alger, il est certainement vrai puisqu'il s'agit des commerçants bien recensés et que les agents de contrôle et de répression de la fraude de la direction ont bien contrôlés. Ainsi, il ressort que ces agents de contrôle ont relevé 3 infractions dont deux concernent des locaux d'alimentation générale et un marchand de fruits et légumes dans la circonscription administrative de Dar El Beïda. 92 équipes relevant de la direction composées de 184 agents des différents corps de la répression de la fraude et du contrôle économique sont chargées de constater le respect des permanences fixées pour l'Aïd El Fitr. Ce taux "satisfaisant" a été atteint grâce aux "campagnes de sensibilisation, au contrôle et à la rigueur dans l'application de la loi", a déclaré M. Dehhar. Mieux encore, il y a lieu de noter que par rapport à l'Aïd El Fitr précédent, le nombre des locaux devant assurer la permanence a augmenté de 7,33 % pour couvrir les différents quartiers, y compris les nouvelles agglomérations. 4 594 opérateurs économiques et commerçants sur un total de 8 779 inscrits à Alger ont été mobilisés pour assurer la permanence pendant l'Aïd, selon les services du commerce de la capitale. Ces services soulignent, à travers la décision de wilaya N 4191 datée du 20 mai 2018 portant organisation de la permanence des commerçants et opérateurs économiques durant l'Aïd El Fitr en 2018 et celle de l'indépendance et de la jeunesse du 05 juillet 2018, "l'obligation" pour les commerçants concernés par la permanence de respecter l'organisation. Il est vrai aussi que le ministère du Commerce n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre fin à ces mauvaises habitudes de nos commerçants de baisser rideaux lors des jours de fêtes puisque plus de 2 000 agents de contrôle ont été affectés à travers l'ensemble du territoire national pour le suivi de la mise en œuvre de ce programme des permanences. Les désobéissants risquent 30 jours de fermeture assortie d'une amende entre 30 000 et 200 000 dinars. Cette permanence concernera 5.376 boulangers, 32 819 commerçants activant dans l'alimentation générale, fruits et légumes, 11 234 dans des activités diverses et 445 unités de production (134 laiteries, 275 minoteries et 36 unités de production d'eaux minérales). Le nombre de commerçants réquisitionnés a ainsi été renforcé et revu à la hausse de l'ordre de 39% par rapport à l'année 2017, et ce, pour pouvoir assurer aux consommateurs une disponibilité fluide des produits notamment de large consommation. Donc, pour résumer, et éviter tout malentendu ou tout possibilité de " discréditer " les chiffres officiels, il y a lieu de procéder à une large révision des registres de commerce officiels pour ce genre de commerçants devant assurer les produits de premières nécessités durant les fêtes.