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Bourses Un semestre compliqué s'achève sur une bonne note
Publié dans Le Maghreb le 03 - 07 - 2018

Les Bourses européennes ont fini vendredi dans le vert la dernière séance d'un semestre chahuté, une accalmie sur le front des frictions commerciales et le rebond des Bourses chinoises entraînant un regain d'appétit pour le risque à l'échelle globale.

À Paris, le CAC 40 a pris 0,91% à 5.323,53 points. Le Dax allemand a progressé 1,06% et le Footsie britannique a gagné 0,28%.
Ce dernier indice a été freiné par le bond de la livre sterling, qui a pris près de 1% face au dollar après la révision à la hausse de la croissance de l'économie britannique au premier trimestre. L'indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,89%, le FTSEurofirst 300 de 0,97% et le Stoxx 600 de 0,81%. Sur l'ensemble d'un semestre marqué par les tensions commerciales entre les Etats-Unis et le reste du monde, les incertitudes politiques et la poursuite par la Réserve fédérale du relèvement de ses taux, le Stoxx 600 a perdu 2,21% et le MSCI mondial, qui regroupe 47 marchés développés et émergents, a reculé de 1,06%. Cette dernière séance du semestre a été marquée en outre par une forte appréciation de l'euro (+0,75% à 1,1655 dollars) après l'accord trouvé à Bruxelles sur les questions migratoires.

L'inflation dans la zone euro atteint 2%
La monnaie unique a légèrement accru ses gains après l'annonce que l'inflation dans la zone euro avait atteint en juin la barre des 2% pour la première fois depuis février 2017, une évolution conforme à l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui dispose ainsi d'un peu plus de marge de manoeuvre pour normaliser sa politique.
Le plongeon des Bourses chinoises et du yuan, qui a accusé en juin sa pire performance mensuelle depuis 1994, avait contribué à alimenter la prudence sur les marchés ces derniers temps. Le rebond enregistré vendredi a permis de rassurer pour un temps les investisseurs.
L'indice composite de la Bourse de Shanghai, tombé jeudi à un creux de deux ans, a grimpé de 2,2% au lendemain de l'annonce par Pékin d'un assouplissement des règles sur les investissements étrangers dans de nombreux secteurs dont la banque, l'automobile, l'industrie lourde et l'agriculture.
La banque centrale chinoise a en outre déclaré qu'elle ferait en sorte que la liquidité du marché reste "raisonnablement ample".
Autre sujet de satisfaction pour les investisseurs européens, les dirigeants de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont trouvé au bout de la nuit un accord sur les questions migratoires, s'épargnant ainsi une nouvelle crise qui menaçait de créer de profondes divisions au sein des Etats membres et de remettre en cause la coalition gouvernementale menée par Angela Merkel en Allemagne.

Hapag-Lloyd plonge
Aux valeurs en Europe, le rebond a été mené par les compartiments de la technologie (+1,55%), de la chimie (+1,42%) et de la santé (+1,34%).
A Paris, Safran (+3,89%), Schneider Electric (+2,29%) et Airbus (+2,18%) ont fini sur le podium du CAC 40.
A la baisse, le groupe allemand de transport maritime Hapag-Lloyd a chuté de 15,04% après un avertissement sur ses résultats. Wall Street monte nettement à l'heure de la clôture en Europe, portée par Nike, qui bondit de 11,53% après des résultats supérieurs aux attentes, et par les banques dans le sillage du verdict des tests de résistance ('stress tests') de la Réserve fédérale. Après une semaine tourmentée, le S&P 500 s'accroche à un gain de plus de 2% depuis le début de l'année. Il reste néanmoins près de 5% en dessous de son record en séance du 26 janvier. L'annonce que l'indice des prix "core" PCE, très suivi par la Fed, avait atteint en mai 2% sur un an, soit l'objectif d'inflation de la banque centrale américaine, pour la première fois depuis six ans, a eu peu d'effet sur la tendance.

Wall Street peine à rebondir
La Bourse de New York a peiné à maintenir ses gains initiaux vendredi et termine en petite hausse la dernière séance d'un semestre marqué par une correction début février qui a cassé un mouvement haussier quasi-ininterrompu depuis la sortie de la grande crise financière de 2008-2009.
La séance a été soutenue par Nike, qui a atteint un pic après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, et par les banques dans le sillage du verdict des tests de résistance ('stress tests') de la Réserve fédérale.
L'indice Dow Jones a terminé en hausse de 55,36 points à 24.271,41. Le S&P-500, plus large, a grapillé 2,06 points, soit 0,08%, à 2.718,37. Le Nasdaq Composite a pris de son côté de 6,62 points (+0,09%) à 7.510,30.
"Les gens soldent leurs positions avec la fin du mois et du trimestre", a dit Mark Luschini, responsable de la stratégie d'investissement chez Janney Montgomery Scott pour expliquer la clôture des indices en retrait par rapport à leur plus haut de la séance.
Sur la semaine, les trois principaux indices sont en repli, le S&P-500 cédant 1,33%, le Dow 1,26% et le Nasdaq 2,37%. Sur le mois de juin, leur performance respective ressort à +0,49, -0,59% et +0,92%.
Depuis le début de l'année, le S&P 500 affiche un gain d'à peine 1,7%, soit sa plus faible progression sur un semestre depuis 2015.
L'indice est près de 5,4% en dessous de son record en clôture du 26 janvier en raison des tensions commerciales, des incertitudes politiques et de la normalisation monétaire de la Fed.

Remontée des rendements
Aux valeurs, Nike termine en hausse de 11,13% à 79,68 dollars, un plus haut de clôture après un record en séance à 81 dollars.
Le compartiment des valeurs bancaires du S&P-500, finit quasi inchangé après avoir passé l'essentiel de la séance dans le vert porté les résultats concluants des banques américaines lors de la deuxième étape des 'stress tests' annuels de la Fed, avec tout de même un échec pour la filiale américaine de Deutsche Bank.
Wells Fargo a particulièrement tiré son épingle du jeu et finit en hausse de 3,4%.
Constellation Brands, propriétaire des marques de bière Corona et de vodka Svedka, a terminé en baisse de 5,8% à 278,87 dollars après la publication de résultats annuels inférieurs aux attentes.
Quelque 7,16 milliards de titres ont été échangés, soit un peu moins que la moyenne de 7,28 milliards observée au cours des 20 dernières séances.
L'annonce que l'indice des prix "core" PCE, très suivi par la Fed, avait atteint en mai 2% sur un an, soit l'objectif d'inflation de la banque centrale américaine, pour la première fois depuis six ans, a eu peu d'effet sur la tendance.
Sur le marché des changes, le dollar est en recul et s'inscrit à un plus bas de trois jours sous l'effet de l'appréciation de l'euro porté par l'accord trouvé à Bruxelles entre les dirigeants européens sur les questions migratoires.
La devise américaine recule de 0,89% face à un panier de devises de référence.
La devise européenne, qui a aussi bénéficié de l'annonce que l'inflation dans la zone euro avait atteint en juin la barre des 2% pour la première fois depuis février 2017, une évolution conforme à l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), progresse de 0,99% à 1,1680 dollar.
L'apaisement, au moins temporaire, des craintes sur le front commercial favorise une légère remontée des rendements obligataires, qui avaient touché la veille des plus bas d'un mois. Le 10 ans américain revient à près de 2,86% et le deux ans à 2,53%.

L'euro baisse face au dollar
L'euro baissait lundi face à un dollar soutenu par les bonnes perspectives de l'économie américaine alors que la monnaie unique pâtit à nouveau des incertitudes politiques en Europe et notamment en Allemagne.
Vers 06H00 GMT (08H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1645 dollar contre 1,1684 dollar vendredi à 21H00 GMT.
La devise européenne baissait face à la monnaie nipponne à 128,92 yens, contre 129,36 yens vendredi soir.
Le dollar était stable face à la devise japonaise à 110,70 yens, contre 110,76 yens vendredi soir.
La monnaie unique avait également profité vendredi de la première estimation de l'inflation en zone euro, qui a atteint 2% en juin sur un an, soit le seuil fixé par la Banque centrale européenne (BCE). Toutefois, cette statistique ne devrait pas influer à court sur les décisions de l'institution de Francfort qui, en juin, avait souligné ne pas prévoir de hausse de taux avant l'été 2019.
Vers 06H00 GMT, l'once d'or valait 1.248,72 dollars, contre 1.253,16 dollars vendredi.
La monnaie chinoise valait 6,6441 yuans pour un dollar contre 6,6210 yuans vendredi à 15H30 GMT.
Le bitcoin valait 6.292,72 dollars, contre 5.899,64 dollars vendredi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.


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