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“L'Algérie a joué un rôle important dans la non-prolifération nucléaire” M. Hans Blix, ancien chef de l'équipe des enquêteurs onusiens sur les armes de destruction massive
M. Hans Blix, ancien chef de l'équipe des enquêteurs onusiens sur les armes de destruction massive auprès de l'AIEA, est à Alger. Il a été reçu, hier, à sa demande, par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. A l'issue de cette audience, M. Blix, haut fonctionnaire international de nationalité suédoise, a mis en exergue le rôle de l'Algérie dans le domaine de la non-prolifération des armes nucléaires. "L'Algérie a un grand rôle à jouer, compte tenu de ses connaissances scientifiques dans le domaine du nucléaire et de sa position dans la médiation pour la non-proliférationn de l'arme nucléaire", a-t-il dit, précisant qu'il a discuté avec le président de la République de "la question du nucléaire, de son utilisation dans la production électrique et comment éviter la mauvaise utilisation du nucléaire". "Nous avons également évoqué comment pouvoir trouver les opportunités nécessaires pour de nouvelles tendances sur le désarmement et de la manière d'éviter, à l'avenir, la prolifération nuisible du nucléaire", a-t-il souligné, expliquant que "la guerre en Irak a montré que les moyens militaires n'étaient pas suffisants et qu'il fallait recourir aux moyens diplomatiques pour débloquer la situation". C'est dire que M. Hans Blix tient à ses engagements. Manifestement conscient de la gravité de la situation qui prévaut actuellement en Irak et dans toute la région, l'ancien fonctionnaire de l'ONU critique, également, la diplomatie occidentale envers l'Iran la qualifiant de "néocoloniale". Lors de ces différentes sorties médiatiques, il ne manque pas de pointer du doigt la méthode adoptée par les Européens et les Etats-Unis d'Amérique, qui consiste à demander d'abord à l'Iran d'arrêter l'enrichissement puis, seulement après, d'ouvrir les négociations où on leur annoncera ce qu'ils pourront obtenir. Et d'ajouter que " nous n'avons rien entendu au sujet des garanties de sécurité qui leur seraient accordées s'il renonçait à l'enrichissement d'uranium, ni rien entendu sur la question de la reconnaissance diplomatique par les USA. Ce sont les USA qui peuvent fournir des assurances sur la sécurité, sur la reconnaissance de l'Iran et la normalisation des relations ". Car, M. Hans Blix juge que " les peuples ont leur fierté que cela vous plaise ou non " !