Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a présidé, hier, au siège de son département, les travaux de la Commission nationale des programmes (CNP), où il a débattu la question liée à l'allégement des programmes d'enseignement. A cet effet, le ministre a longuement écouté les doléances ainsi que les propositions de la commission basé notamment sur l'autocritique, dont le but principale est la réécriture du programme. Les représentants de la commission se sont longuement étalés sur les défaillances relevées dans la réforme qui, selon eux, manque de politique d'accompagnement et nécessite la création de mécanismes pour évaluer le travail du programme et réajuster les lacunes. Cependant, selon la commission, il est impératif de donner une vision culturelle et critique ainsi, cette réforme manque de deux principes, l'approche méthodologique et l'approche par compétences ainsi que la coordination au niveau des dysfonctions, sachant qu'il y a plus de 180 programmes. La commission a préconisé qu'il faut revoir chaque programme et prendre en considération la réforme selon chaque matière. Par ailleurs, la CNP a déploré le manque de la gestion pédagogique le manque de coordination et de dialogue au niveau des dysfonctionnements. La surcharge des programmes pratiquement dans tous les cycles scolaires ainsi que les horaires actuellement de 31 heures. A ce propos, le ministre a fait savoir que l'objectif principal est d'arriver, d'ici l'année prochaine, à 27 heures afin d'alléger le plus possible la charge. «Il faut procéder à l'ajustement et l'allégement des programmes». En effet, il a été décidé d'organiser des assises annuelles et des conférences régionales qui seront dorénavant programmées afin de continuer le travail de la commission. Quant au volet du baccalauréat le ministre de l'Education a fait remarquer, en outre, qu'avec la commission, «nous allons vers des épreuves anticipées du bac c'est un principe retenu par tous afin d'alléger le programme», a-t-il dit. Autrement dit, le bac au lieu qu'il se déroule en trois ou quatre jours, il aura des matières qui seront sujets d'examens anticipés à partir de la deuxième année secondaire dont les notes seront comptabilisées dans l'examen du bac. «Il se peut qu'il y ait d'autres mesures dans tous les cas», a ajouté par ailleurs, le ministre. Il indiqué que pour le bac cette année il y aura beaucoup plus d'observateurs afin d'assurer le bon déroulement des épreuves. Dans un autre chapitre, le ministre a rappelé, qu'à partir de l'année prochaine le programme des écoles primaires sera allégé, et des matières vont disparaître. Enfin, le ministre a fait s'avoir qu'un projet de 1 million d'euros avec les Canadiens est en préparation dans le cadre de la formation afin de profiter de leur expertise en la matière.