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Libye: La mission onusienne n'est pas soutenue par certains pays
Publié dans Le Maghreb le 15 - 08 - 2019

L'émissaire onusien pour la Libye, Ghassan Salame, a déclaré mercredi, dans une interview à un média libyen, que certains pays ne veulent pas que le Conseil de sécurité mène sa mission de façon "efficace" en Libye en vue de venir à bout de la crise dans ce pays.

"Il y a des pays qui ne veulent pas que le Conseil de sécurité soit efficace sur la situation en Libye à ce stade", a signifié M. Salami dans son interview à la chaîne de télévision Al-Ahrar, sans citer les noms des pays en question.
"Certains pays traitent la crise en Libye avec parti pris pour l'une des parties de la crise en Libye", a ajouté l'émissaire onusien.
S'exprimant sur le bombardement du centre d'hébergement de migrants en Libye attribué aux troupes du général à la retraite Khalifa Haftar au début du mois de juillet, M. Salami a annoncé "que le rapport du groupe d'experts sur la Libye annoncerait des informations détaillées sur le bombardement du quartier général de l'immigration à Tajoura, notamment le type d'appareil et les coordonnées du bombardement".
Haftar a lancé depuis le 4 avril une offensive pour tenter de s'emparer de la capitale libyenne où siège le gouvernement d'union nationale libyen (GNA) reconnu par les Nations unies.
Concernant l'enlèvement du membre de la Chambre des représentants (Parlement libyen), Siham Sakwa, l'émissaire onusien a souligné "que la mission n'acceptera pas le silence à propos de l'enlèvement de Sarikwa qui porte atteinte à l'immunité immunitaire est inacceptable".
Pour ce qui est de l'attaque contre des hôpitaux, M. Salami a affirmé que les Nations Unies "sont sûres que les hôpitaux de campagne autour de Tripoli sont libres de toute action militaire et s'ils continuent à être pris pour cible, nous déterminerons les responsables de cet attentat".
L'émissaire onusien qui a présenté, pour rappel, au début de la semaine en cours son rapport devant le Conseil de sécurité de l'ONU, a fait état d'un enlisement de la situation en Libye, faisant porter la responsabilité aux belligérants de la crise.
"Les parties ignorant les appels à la désescalade ont intensifié les raids aériens, avec des frappes de précision par des avions et des drones", a-t-il noté dans son rapport, faisant observer que la portée géographique de la violence s'est également étendue.
"Les belligérants refusent d'appliquer le plan de la résolution de la crise élaboré par l'ONU consistant en trois étapes, à savoir la mise en place d'un cessez-le-feu, puis une réunion de haut niveau entre les pays concernés par la crise libyenne pour faire respecter l'embargo sur les armes en Libye et la réunion de personnalités influentes du pays pour cimenter un consensus", a-t-il dit.
M. Salami, qui a mesuré la gravité de la situation, a exhorté en conclusion de son rapport les deux parties à observer une trêve, leur conseillant de manifester des gestes de confiance et de bonne volonté, à l'image de l'échange de prisonniers.

L'absence d'efforts de médiation étrangère retarde la fin de la crise
Le rapport de M. Salamé n'est pas passé inaperçu pour le Gouvernement d'union nationale (GNA), dirigé par Fayez al-Sarradj, qui a tenu à dénoncer dans un communiqué rendu public des "contre-vérités" contenues en rapport notamment avec le respect des droits de l'Homme dans la région de Gharyan reprise totalement par les forces du GNA, aux troupes de Haftar.
Le président du Conseil présidentiel libyen, M. Al-Sarradj a évoqué à ce propos "des allégations non confirmées d'atteintes aux droits de l'Homme commises à Gharyan (ouest) par les forces loyales au gouvernement d'union nationale (GNA)".
Pour sa part, le ministère de l'Intérieur du GNA a démenti, dans un communiqué diffusé sur sa page facebook, les faits avancés par M. Salami faisant part "de la mise en garde-à-vue de M. al-Machay dans le cadre d'une enquête judiciaire (...) avant d'être déféré devant le parquet pour être relâché ensuite sous caution".
De son côté, le ministère des Transports du GNA a démenti les propos de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye selon lesquels l'aéroport international de Metiga, à Tripoli, serait utilisé à des fins militaires.
"Le ministère des Transports est surpris par les propos tenus par l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salame, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, concernant une utilisation à des fins militaires de l'aéroport international de Metiga par le gouvernement d'accord national", a déclaré le ministère dans un communiqué.
Le président du Conseil présidentiel M. Al-Sarradj a dénoncé, par ailleurs, dans un entretien accordé à un médias occidental reproduit par des médias locaux, l'absence de médiation internationale au sujet de la résolution de la crise en Libye.
"Il n y a toujours pas d'efforts de médiation pour accélérer la fin de la guerre. Il n y a que des déclarations et des adresses de nombreux dirigeants étrangers appelant à la désescalade et à la reprise du processus de règlement politique", a-t-il déploré.
M. Al-Sarradj n'a pas manqué en outre de renouveler le souhait du GNA de voir se dérouler en Libye des élections présidentielle et législatives avant la fin de l'année en cours.


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