Le ministre des Transports a indiqué, hier, que le permis de conduire à points sera appliqué au cours de cette année. «Le projet d'un décret exécutif relatif à un permis de conduire à points, qui se trouve actuellement au niveau des ministères concernés pour étude, devra, par la suite, être soumis au gouvernement pour enrichissement et adoption», a déclaré Amar Tou, lors d'une cérémonie de lancement par la Radio nationale d'une campagne de prévention routière. Le ministre des Transports a indiqué, hier, que le permis de conduire à points sera appliqué au cours de cette année. «Le projet d'un décret exécutif relatif à un permis de conduire à points, qui se trouve actuellement au niveau des ministères concernés pour étude, devra, par la suite, être soumis au gouvernement pour enrichissement et adoption», a déclaré Amar Tou, lors d'une cérémonie de lancement par la Radio nationale d'une campagne de prévention routière. Cette nouvelle mesure de lutte contre l'hécatombe routière sera confortée par la révision de la nomenclature concernant les causes des accidents de la route que le ministère est entrain d'effectuer en collaboration avec l'université de Mostaganem. Tout en soulignant la nécessité d'améliorer davantage l'état des routes, le ministre des Transports a dénoncé «le copinage et le népotisme» dont se sont rendus coupables certains gérants et examinateurs d'auto-écoles dans l'octroi du permis de conduire. Et pour endiguer ce phénomène, les ministères des Transports et de la Formation et de l'Enseignement professionnels ont signé un accord pour l'enrichissement du programme de formation relatif à la conduite routière et l'application avec rigueur de l'octroi du permis de conduire, a-t-il annoncé. La lutte contre les accidents de la route représente un casse-tête pour les pouvoirs publics. Selon le directeur de la sûreté au Centre national de prévention et sécurité routière, les 6 millions de véhicules qui composent le parc automobile national n'est pas la raison essentielle de cette hécatombe, puisque le facteur humain est à l'origine de 86% des accidents. C'est donc une étude psychologique et comportementale des usagers de la route qu'il faudrait mettre en place avec une approche purement scientifique cour cerner un tant soit peu le phénomène, selon M. Harithi, qui s'exprimait hier, à la radio nationale. Et puis, la nécessité de repenser la stratégie nationale en la matière en actualisant, notamment, les textes de lois et appliquer rigoureusement les sanctions pour faire «sentir aux contrevenants le poids de la loi et bannir de leurs esprits le sentiment d'impunité» afin de renforcer le pouvoir de dissuasion contre les chauffards, tel que préconisé par M. Bellouti, de la Gendarmerie nationale. Ce dernier a avancé le chiffre de 40.000 contrevenants par année pour illustrer le «comportement irresponsable» des usagers de la route. Selon Mme Benidir Yazid Dalila, directrice du Centre national des permis de conduire, récemment installé par le ministère des Transports, «les candidats au permis de conduire adoptent une attitude positive, mais changent aussitôt de cap une fois le fameux document dans la poche». Et de préconiser une formation adéquate au profit des moniteurs des auto-écoles, et le concours de tous les secteurs afin de moraliser la conduite sur les routes et, par ricochet, diminuer sensiblement les causes qui entraînent les accidents de la circulation. M. C. Cette nouvelle mesure de lutte contre l'hécatombe routière sera confortée par la révision de la nomenclature concernant les causes des accidents de la route que le ministère est entrain d'effectuer en collaboration avec l'université de Mostaganem. Tout en soulignant la nécessité d'améliorer davantage l'état des routes, le ministre des Transports a dénoncé «le copinage et le népotisme» dont se sont rendus coupables certains gérants et examinateurs d'auto-écoles dans l'octroi du permis de conduire. Et pour endiguer ce phénomène, les ministères des Transports et de la Formation et de l'Enseignement professionnels ont signé un accord pour l'enrichissement du programme de formation relatif à la conduite routière et l'application avec rigueur de l'octroi du permis de conduire, a-t-il annoncé. La lutte contre les accidents de la route représente un casse-tête pour les pouvoirs publics. Selon le directeur de la sûreté au Centre national de prévention et sécurité routière, les 6 millions de véhicules qui composent le parc automobile national n'est pas la raison essentielle de cette hécatombe, puisque le facteur humain est à l'origine de 86% des accidents. C'est donc une étude psychologique et comportementale des usagers de la route qu'il faudrait mettre en place avec une approche purement scientifique cour cerner un tant soit peu le phénomène, selon M. Harithi, qui s'exprimait hier, à la radio nationale. Et puis, la nécessité de repenser la stratégie nationale en la matière en actualisant, notamment, les textes de lois et appliquer rigoureusement les sanctions pour faire «sentir aux contrevenants le poids de la loi et bannir de leurs esprits le sentiment d'impunité» afin de renforcer le pouvoir de dissuasion contre les chauffards, tel que préconisé par M. Bellouti, de la Gendarmerie nationale. Ce dernier a avancé le chiffre de 40.000 contrevenants par année pour illustrer le «comportement irresponsable» des usagers de la route. Selon Mme Benidir Yazid Dalila, directrice du Centre national des permis de conduire, récemment installé par le ministère des Transports, «les candidats au permis de conduire adoptent une attitude positive, mais changent aussitôt de cap une fois le fameux document dans la poche». Et de préconiser une formation adéquate au profit des moniteurs des auto-écoles, et le concours de tous les secteurs afin de moraliser la conduite sur les routes et, par ricochet, diminuer sensiblement les causes qui entraînent les accidents de la circulation. M. C.