Le projet de commercialisation de l'électricité en Espagne pourrait enfin voir le jour. Le projet de commercialisation de l'électricité en Espagne pourrait enfin voir le jour. Après des mois d'attente et le revirement de la position du gouvernement espagnol, qui a décidé de modifier sa législation en interdisant aux entreprises étrangères détentrices «d'actifs de production de les vendre en Espagne», Sonelgaz pourrait réaliser ce projet. Au mois de novembre dernier, les responsables du groupe Sonelgaz ont engagé des discussions avec les responsables espagnols. Le résultat est satisfaisant. A en croire le P-dg de Sonelgaz, Nouredine Bouterfa, qui s'est exprimé sur les ondes de la radio Chaîne III, une «réponse verbale positive» leur a été adressée par la partie espagnole qui reste, néanmoins à «officialiser». Si le projet venait à être concrétisé, Sonelgaz pourra vendre son excédent d'électricité qui est estimé à «400 mégawatts». Une exportation qui ne se fera pas à n'importe quel prix. «Nous voulons d'abord trouver un bon accord économique avant d'entamer la commercialisation». Plus explicite, le premier responsable de Sonelgaz veut obtenir «8 dollars le mégawatt». «Nous ne voulons pas exporter pour uniquement exporter», a-t-il précisé. L'exportation vers le Maroc est également un projet retenu par Sonelgaz d'autant que «les deux pays sont interconnectés». Abordant les projets du groupe, qui a opéré sa restructuration, Nouredine Bouterfa, a mis surtout en avant le montant de «3 mille milliards de dinars d'investissement entre 2010 et 2019 dont la moitié sera consommée en 2015». Un volume considérable qui concerne plusieurs volets comme la production et la distribution. Les efforts sont, d'ailleurs, concentrés sur ce dernier point (distribution ndlr) et qui fait que plusieurs localités et quartiers des grandes villes notamment souffrent de coupures d'électricité devenues récurrentes. Une solution qui viendrait de l'implication des collectivités locales pour dégager des espaces servant à l'installation des groupes électrogènes ; «depuis l'été dernier nous avons constaté la prise de conscience des responsables locaux pour résoudre ce problème», a déclaré Nouredine Bouterfa. Mais d'où viendra l'argent des investissements ? Le P-dg de Sonelgaz a précisé que des «discussions sont en cours avec le ministère des Finances pour lever de nouveaux emprunts au niveau des banques avec la garantie de l'Etat». Pour ce qui est du volet production, en plus du plan d'urgence de 2 mille mégawatts, lancé récemment et qui a couté «2 milliards de dollars», elle sera encore plus importante durant les prochaines années. Le P-dg de Sonelgaz qui table sur «4 mille mégawatts pour le nord et 400 pour le sud entre 2010 et 2015», a souligné que son entreprise a réussi à «satisfaire la demande ». Ce dernier est revenu en outre sur l'énergie solaire qui sera développée grâce à l'acquisition, par Sonelgaz, de l'entreprise de Rouiba qui fabriquera les panneaux photovoltaïques. «Le processus est lancé pour la fabrication des autres équipements comme les turbines à gaz pour arriver à terme à algérianiser l'entreprise que ce soit en personnel ou en équipements», a affirmé le P-dg de Sonelgaz. L. B. Après des mois d'attente et le revirement de la position du gouvernement espagnol, qui a décidé de modifier sa législation en interdisant aux entreprises étrangères détentrices «d'actifs de production de les vendre en Espagne», Sonelgaz pourrait réaliser ce projet. Au mois de novembre dernier, les responsables du groupe Sonelgaz ont engagé des discussions avec les responsables espagnols. Le résultat est satisfaisant. A en croire le P-dg de Sonelgaz, Nouredine Bouterfa, qui s'est exprimé sur les ondes de la radio Chaîne III, une «réponse verbale positive» leur a été adressée par la partie espagnole qui reste, néanmoins à «officialiser». Si le projet venait à être concrétisé, Sonelgaz pourra vendre son excédent d'électricité qui est estimé à «400 mégawatts». Une exportation qui ne se fera pas à n'importe quel prix. «Nous voulons d'abord trouver un bon accord économique avant d'entamer la commercialisation». Plus explicite, le premier responsable de Sonelgaz veut obtenir «8 dollars le mégawatt». «Nous ne voulons pas exporter pour uniquement exporter», a-t-il précisé. L'exportation vers le Maroc est également un projet retenu par Sonelgaz d'autant que «les deux pays sont interconnectés». Abordant les projets du groupe, qui a opéré sa restructuration, Nouredine Bouterfa, a mis surtout en avant le montant de «3 mille milliards de dinars d'investissement entre 2010 et 2019 dont la moitié sera consommée en 2015». Un volume considérable qui concerne plusieurs volets comme la production et la distribution. Les efforts sont, d'ailleurs, concentrés sur ce dernier point (distribution ndlr) et qui fait que plusieurs localités et quartiers des grandes villes notamment souffrent de coupures d'électricité devenues récurrentes. Une solution qui viendrait de l'implication des collectivités locales pour dégager des espaces servant à l'installation des groupes électrogènes ; «depuis l'été dernier nous avons constaté la prise de conscience des responsables locaux pour résoudre ce problème», a déclaré Nouredine Bouterfa. Mais d'où viendra l'argent des investissements ? Le P-dg de Sonelgaz a précisé que des «discussions sont en cours avec le ministère des Finances pour lever de nouveaux emprunts au niveau des banques avec la garantie de l'Etat». Pour ce qui est du volet production, en plus du plan d'urgence de 2 mille mégawatts, lancé récemment et qui a couté «2 milliards de dollars», elle sera encore plus importante durant les prochaines années. Le P-dg de Sonelgaz qui table sur «4 mille mégawatts pour le nord et 400 pour le sud entre 2010 et 2015», a souligné que son entreprise a réussi à «satisfaire la demande ». Ce dernier est revenu en outre sur l'énergie solaire qui sera développée grâce à l'acquisition, par Sonelgaz, de l'entreprise de Rouiba qui fabriquera les panneaux photovoltaïques. «Le processus est lancé pour la fabrication des autres équipements comme les turbines à gaz pour arriver à terme à algérianiser l'entreprise que ce soit en personnel ou en équipements», a affirmé le P-dg de Sonelgaz. L. B.