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Les grévistes improvisent une marche sur Rouiba
Le débrayage à la SNVI fait tache d'huile
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 01 - 2010

Les travailleurs de la SNVI, en grève illimitée depuis dimanche, ont mis à exécution leurs menaces. En effet, des centaines, voire des milliers de grévistes ont organisé, hier, dans la matinée, une marche sur la ville de Rouiba.
Les travailleurs de la SNVI, en grève illimitée depuis dimanche, ont mis à exécution leurs menaces. En effet, des centaines, voire des milliers de grévistes ont organisé, hier, dans la matinée, une marche sur la ville de Rouiba.
Cette marche à laquelle ont également participé des travailleurs d'autres entreprises de la zone industrielle de cette localité "était pacifique", ne cessaient de souligner les travailleurs et leurs représentants syndicaux et ce, "dans l'objectif d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur le bien-fondé de nos revendications". Cependant, l'impressionnant dispositif de sécurité, mis en place, n'a pas permis aux marcheurs d'aller jusqu'au centre-ville de Rouiba puisque, dissuadés par la forte présence des éléments de la gendarmerie, les grévistes se sont arrêtés aux abords de la ville. Ce mouvement de débrayage, commence apparemment à faire tache d'huile puisque, à en croire les travailleurs de la SNVI, leur action est en train de susciter l'adhésion d'autres entreprises de cette importante zone industrielle.
«Des travailleurs de quatorze entreprises de cette zone, dont Mobscou, Anabib et Tameg, ont effectivement rejoint notre mouvement aujourd'hui (hier NDLR)», nous a indiqué sur place Mustapha Zetoutou, du syndicat d'entreprise avant d'ajouter, sur un ton qui en dit long sur la satisfaction, voire même le soulagement des travailleurs, que "le mouvement de grève s'élargit et prend de l'ampleur". De plus, selon M. Zetoutu et d'autres travailleurs grévistes, toutes les unités SNVI, à l'échelle nationale, à l'exemple des unités commerciales d'Oran, Sétif, Ouargla, Sidi Moussa, Tizi-Ouzou, Constantine, etc., ont rallié le mouvement hier. "Il faut que tous les travailleurs se mobilisent car ils vivent les mêmes problèmes que ceux de la SNVI" clament, à l'unisson, d'autres travailleurs grévistes. "Nous sommes décidés à poursuivre notre mouvement de grève jusqu'à la satisfaction de nos revendications", soutient, encore une fois, Mustapha Zetoutou. Pour ce dernier "La question de la grève dépasse le cadre de l'entreprise SNVI puisque nous voulons interpeller les pouvoirs publics pour qu'ils agissent dans le sens des intérêts des travailleurs". Le premier responsable de cette grande entreprise, Mokhtar Cheboub, a avoué son impuissance à répondre positivement aux doléances des grévistes lorsqu'il a déclaré que cette question le dépasse. Il s'est juste contenté de saisir, pour information, sa tutelle ainsi que la direction de l'UGTA pour les informer de la situation induite par cette grève, qui était on ne peut plus prévisible. Les travailleurs de la SNVI, pour rappel, ont déclenché ce mouvement de grève en signe de protestation contre les résultats de la dernière rencontre tripartite, qui s'est tenue au début de décembre dernier. "Nous sommes fondamentalement contre la suppression de la formule de retraite anticipée qui et un acquis pour les travailleurs. Comme nous dénonçons le fait que la réévaluation à la hausse du SNMG, qui est passée de12 mille à 15 mille DA, n'ait aucune retombée bénéfique pour les travailleurs puisque nous ne gagnons aucun sou supplémentaire", tonnaient hier nos interlocuteurs alors qu'ils maintenaient le blocage de la RN 5 qui passe directement devant le siège de leur entreprise. "Nous revendiquons avec force l'abrogation de l'article 87 bis qui bloque l'évolution des salaires. Nous demandons également le maintien du système actuel de retraite qui permet entre autres une retraite anticipée après 20 ans de cotisation à la CNAS et 50 ans d'âge". Faisant face aux problèmes de la cherté de la vie, les travailleurs revendiquent, somme toute , l'amélioration de leur pouvoir d'achat à travers une augmentation de leurs salaires et la pressurisation de certains acquis sociaux. Les grévistes font face à des pressions pour reprendre le travail, notamment de la part de la direction centrale de l'UGTA, qui a signé les accords de la tripartite. Cependant ils refusent tout diktat. Pour preuve une réunion, tenue avant-hier en présence de nombreux secrétaires nationaux de l'UGTA, s'est soldée par un échec. Les émissaires de Sidi Saïd n'ont pu convaincre les travailleurs de mettre fin à leur mouvement.
A. S.
Cette marche à laquelle ont également participé des travailleurs d'autres entreprises de la zone industrielle de cette localité "était pacifique", ne cessaient de souligner les travailleurs et leurs représentants syndicaux et ce, "dans l'objectif d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur le bien-fondé de nos revendications". Cependant, l'impressionnant dispositif de sécurité, mis en place, n'a pas permis aux marcheurs d'aller jusqu'au centre-ville de Rouiba puisque, dissuadés par la forte présence des éléments de la gendarmerie, les grévistes se sont arrêtés aux abords de la ville. Ce mouvement de débrayage, commence apparemment à faire tache d'huile puisque, à en croire les travailleurs de la SNVI, leur action est en train de susciter l'adhésion d'autres entreprises de cette importante zone industrielle.
«Des travailleurs de quatorze entreprises de cette zone, dont Mobscou, Anabib et Tameg, ont effectivement rejoint notre mouvement aujourd'hui (hier NDLR)», nous a indiqué sur place Mustapha Zetoutou, du syndicat d'entreprise avant d'ajouter, sur un ton qui en dit long sur la satisfaction, voire même le soulagement des travailleurs, que "le mouvement de grève s'élargit et prend de l'ampleur". De plus, selon M. Zetoutu et d'autres travailleurs grévistes, toutes les unités SNVI, à l'échelle nationale, à l'exemple des unités commerciales d'Oran, Sétif, Ouargla, Sidi Moussa, Tizi-Ouzou, Constantine, etc., ont rallié le mouvement hier. "Il faut que tous les travailleurs se mobilisent car ils vivent les mêmes problèmes que ceux de la SNVI" clament, à l'unisson, d'autres travailleurs grévistes. "Nous sommes décidés à poursuivre notre mouvement de grève jusqu'à la satisfaction de nos revendications", soutient, encore une fois, Mustapha Zetoutou. Pour ce dernier "La question de la grève dépasse le cadre de l'entreprise SNVI puisque nous voulons interpeller les pouvoirs publics pour qu'ils agissent dans le sens des intérêts des travailleurs". Le premier responsable de cette grande entreprise, Mokhtar Cheboub, a avoué son impuissance à répondre positivement aux doléances des grévistes lorsqu'il a déclaré que cette question le dépasse. Il s'est juste contenté de saisir, pour information, sa tutelle ainsi que la direction de l'UGTA pour les informer de la situation induite par cette grève, qui était on ne peut plus prévisible. Les travailleurs de la SNVI, pour rappel, ont déclenché ce mouvement de grève en signe de protestation contre les résultats de la dernière rencontre tripartite, qui s'est tenue au début de décembre dernier. "Nous sommes fondamentalement contre la suppression de la formule de retraite anticipée qui et un acquis pour les travailleurs. Comme nous dénonçons le fait que la réévaluation à la hausse du SNMG, qui est passée de12 mille à 15 mille DA, n'ait aucune retombée bénéfique pour les travailleurs puisque nous ne gagnons aucun sou supplémentaire", tonnaient hier nos interlocuteurs alors qu'ils maintenaient le blocage de la RN 5 qui passe directement devant le siège de leur entreprise. "Nous revendiquons avec force l'abrogation de l'article 87 bis qui bloque l'évolution des salaires. Nous demandons également le maintien du système actuel de retraite qui permet entre autres une retraite anticipée après 20 ans de cotisation à la CNAS et 50 ans d'âge". Faisant face aux problèmes de la cherté de la vie, les travailleurs revendiquent, somme toute , l'amélioration de leur pouvoir d'achat à travers une augmentation de leurs salaires et la pressurisation de certains acquis sociaux. Les grévistes font face à des pressions pour reprendre le travail, notamment de la part de la direction centrale de l'UGTA, qui a signé les accords de la tripartite. Cependant ils refusent tout diktat. Pour preuve une réunion, tenue avant-hier en présence de nombreux secrétaires nationaux de l'UGTA, s'est soldée par un échec. Les émissaires de Sidi Saïd n'ont pu convaincre les travailleurs de mettre fin à leur mouvement.
A. S.


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