Alors que la grève illimitée des travailleurs de la SNVI est entrée, hier, dans son septième jour, voila que le syndicat d'Arcelor Mittal vient d'annoncer, à son tour, un mouvement de débrayage à partir d'aujourd'hui. Alors que la grève illimitée des travailleurs de la SNVI est entrée, hier, dans son septième jour, voila que le syndicat d'Arcelor Mittal vient d'annoncer, à son tour, un mouvement de débrayage à partir d'aujourd'hui. Pendant ce temps les praticiens de la santé publique, qu'ils soient généralistes ou spécialistes, maintiennent leur mouvement de grève illimité. Cette effervescence du front social est , assurément, la principale caractéristique de ce début d'année qui s'annonce relativement difficile pour les pouvoirs publics appelées à faire face à d'autres mouvements sociaux. A la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) les 5 mille travailleurs ne décolèrent pas. Ils sont plus que jamais décidés à poursuivre leur grève générale et illimitée déclenchée, pour rappel, le 4 janvier dernier. Cette action de protestation, qui s'est pratiquement propagée dans toute la zone industrielle de Rouiba puisque d'autres entreprises y ont manifesté concrètement leur adhésion donne le tournis à la centrale syndicale. L'UGTA n'arrive plus à contenir le mécontentement des troupes, tant depuis le début de cette grève, toutes les tentatives de son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, de ramener les grévistes à de meilleurs sentiments se sont montrées vaines. En effet, Sidi Saïd, qui a multiplié les rencontres avec le secrétariat de la Fédération nationale des travailleurs de la métallurgie, de la mécanique, de l'électricité et de l'électronique (FNTMMEE), a échoué à convaincre les travailleurs grévistes de mettre fin à leur action. Avant-hier à l'occasion de la tenue d'une troisième réunion d'urgence qui visait à "trouver des solutions aux revendications des travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et de sociétés relevant du secteur professionnel dans la zone industrielle", la FNTMMEE a appelé la centrale syndicale "à poursuivre la contribution pour l'assainissement financier des entreprises relevant de son secteur professionnel pour les maintenir sur le marché et préserver les postes d'emploi et le recrutement". La fédération, qui a, en outre, demandé à Sidi Saïd de "donner au plus vite le feu vert à une négociation collective avec les sociétés de participation de l'Etat (…) afin d'améliorer la situation sociale et les salaires de tous les travailleurs du secteur", a appelé tous les syndicats relevant du secteur "à lui fournir des propositions qui servent l'intérêt des travailleurs et de la société concernant la politique des salaires et autres relatives à la retraite anticipée pour permettre aux représentants de l'UGTA de défendre cette revendication". Le clin d'œil à la SNVI est on ne peut plus évident. Mais apparemment, ces appels du pied en direction des travailleurs de la SNVI, n'ont aucune chance de trouver un écho favorable. Les grévistes poursuivent leur mouvement et, hier, ils ont comme d'habitude essayé d'organiser une marche sur Rouiba avant d'être dissuadés par l'impressionnant dispositif de sécurité. "Devant le silence des pouvoirs publics nous avons décidé de saisir la direction générale de l'entreprise (SNVI, NDLR). Cette dernière doit prendre ses responsabilités", nous a indiqué, hier, Mustapha Zetoutou, un des syndicalistes animateurs du mouvement de grève. Les grévistes de la SNVI revendiquent une augmentation des salaires, tout en s'opposant à la décision de la tripartite relative à la suppression de la retraite anticipée. Cette effervescence a gagné aussi le complexe d'El Hadjar d'Arcelor Mittal où les 7 mille travailleurs entameront, à partir d'aujourd'hui, une grève illimitée. Ils comptent dénoncer la décision de l'entreprise de former l'unité cokerie de l'entreprise ou 320 charbonniers sont ainsi menacés de perdre leurs emplois. Les travailleurs demandent également aux pouvoirs publics de continuer à accorder des facilités à l'entreprise en vue de faire face aux difficultés qu'elle traverse. Ces mouvements attestent, à l'évidence, d'un malaise social très perceptible. Rappelons à ce titre que les spécialistes et les généralistes de la santé publique observent déjà un mouvement de grève illimitée pour revendiquer, entre autres, une revalorisation de leurs salaires à travers le nouveau régime indemnitaire autour duquel les négociations vont être engagés. C'est le même cas dans le secteur de l'éducation nationale où les syndicats fourbissent leurs armes en perspective de ces négociations. K. H. Pendant ce temps les praticiens de la santé publique, qu'ils soient généralistes ou spécialistes, maintiennent leur mouvement de grève illimité. Cette effervescence du front social est , assurément, la principale caractéristique de ce début d'année qui s'annonce relativement difficile pour les pouvoirs publics appelées à faire face à d'autres mouvements sociaux. A la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) les 5 mille travailleurs ne décolèrent pas. Ils sont plus que jamais décidés à poursuivre leur grève générale et illimitée déclenchée, pour rappel, le 4 janvier dernier. Cette action de protestation, qui s'est pratiquement propagée dans toute la zone industrielle de Rouiba puisque d'autres entreprises y ont manifesté concrètement leur adhésion donne le tournis à la centrale syndicale. L'UGTA n'arrive plus à contenir le mécontentement des troupes, tant depuis le début de cette grève, toutes les tentatives de son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, de ramener les grévistes à de meilleurs sentiments se sont montrées vaines. En effet, Sidi Saïd, qui a multiplié les rencontres avec le secrétariat de la Fédération nationale des travailleurs de la métallurgie, de la mécanique, de l'électricité et de l'électronique (FNTMMEE), a échoué à convaincre les travailleurs grévistes de mettre fin à leur action. Avant-hier à l'occasion de la tenue d'une troisième réunion d'urgence qui visait à "trouver des solutions aux revendications des travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et de sociétés relevant du secteur professionnel dans la zone industrielle", la FNTMMEE a appelé la centrale syndicale "à poursuivre la contribution pour l'assainissement financier des entreprises relevant de son secteur professionnel pour les maintenir sur le marché et préserver les postes d'emploi et le recrutement". La fédération, qui a, en outre, demandé à Sidi Saïd de "donner au plus vite le feu vert à une négociation collective avec les sociétés de participation de l'Etat (…) afin d'améliorer la situation sociale et les salaires de tous les travailleurs du secteur", a appelé tous les syndicats relevant du secteur "à lui fournir des propositions qui servent l'intérêt des travailleurs et de la société concernant la politique des salaires et autres relatives à la retraite anticipée pour permettre aux représentants de l'UGTA de défendre cette revendication". Le clin d'œil à la SNVI est on ne peut plus évident. Mais apparemment, ces appels du pied en direction des travailleurs de la SNVI, n'ont aucune chance de trouver un écho favorable. Les grévistes poursuivent leur mouvement et, hier, ils ont comme d'habitude essayé d'organiser une marche sur Rouiba avant d'être dissuadés par l'impressionnant dispositif de sécurité. "Devant le silence des pouvoirs publics nous avons décidé de saisir la direction générale de l'entreprise (SNVI, NDLR). Cette dernière doit prendre ses responsabilités", nous a indiqué, hier, Mustapha Zetoutou, un des syndicalistes animateurs du mouvement de grève. Les grévistes de la SNVI revendiquent une augmentation des salaires, tout en s'opposant à la décision de la tripartite relative à la suppression de la retraite anticipée. Cette effervescence a gagné aussi le complexe d'El Hadjar d'Arcelor Mittal où les 7 mille travailleurs entameront, à partir d'aujourd'hui, une grève illimitée. Ils comptent dénoncer la décision de l'entreprise de former l'unité cokerie de l'entreprise ou 320 charbonniers sont ainsi menacés de perdre leurs emplois. Les travailleurs demandent également aux pouvoirs publics de continuer à accorder des facilités à l'entreprise en vue de faire face aux difficultés qu'elle traverse. Ces mouvements attestent, à l'évidence, d'un malaise social très perceptible. Rappelons à ce titre que les spécialistes et les généralistes de la santé publique observent déjà un mouvement de grève illimitée pour revendiquer, entre autres, une revalorisation de leurs salaires à travers le nouveau régime indemnitaire autour duquel les négociations vont être engagés. C'est le même cas dans le secteur de l'éducation nationale où les syndicats fourbissent leurs armes en perspective de ces négociations. K. H.