A l'exception des grandes compagnies pétrolières chinoises qui ont continué à investir dans l'exploration et l'acquisition de sociétés étrangères pour sécuriser les approvisionnements, la crise n'a pas épargné l'industrie pétrolière mondiale en 2009 avec des investissements en exploration et production qui ont chuté cette année de 16%. La baisse a été particulièrement remarquée en Amérique du nord (37%) selon le bilan annuel dressé par l'Institut français du pétrole (IFP). En revanche, le flux est resté stable en Asie. Les perdants de 2009 sont «les compagnies de taille moyenne, les indépendants américains ou de la mer du Nord», privés d'accès au crédit, selon l'IFP. Par ailleurs, l'effondrement du prix du baril, en janvier 2009, à 35 dollars, après le pic record de 147 dollars de l'été 2008, a rendu non rentables beaucoup d'investissements. Les «majors» (ExxonMobil, Exxon, BP, Shell, et autre Total) ont les reins suffisamment solides pour avoir maintenu leurs investissements. En 2009, la baisse des investissements s'est traduite par le recul du nombre de forages sur terre de 33% et sur mer de 11%, hormis en Chine où les forages des compagnies chinoises ont augmenté de 15%. Au niveau des cours, «un sentiment d'abondance de l'offre à court terme mêlé à une vision de tension à moyen terme aboutit à un prix d'équilibre autour de 70 dollars le baril», a prévu Olivier Appert, le président de l'IFP qui n'exclut pas à terme un «emballement au-dessus de 100 dollars» mais la reprise des investissements pourrait éviter une telle escalade. Pour 2010, l'IFP prévoit une stabilisation des investissements mondiaux. L'Institut pense que la production d'or noir va continuer de croître, même dans les pays non membres de l'Opep. R.E.H A l'exception des grandes compagnies pétrolières chinoises qui ont continué à investir dans l'exploration et l'acquisition de sociétés étrangères pour sécuriser les approvisionnements, la crise n'a pas épargné l'industrie pétrolière mondiale en 2009 avec des investissements en exploration et production qui ont chuté cette année de 16%. La baisse a été particulièrement remarquée en Amérique du nord (37%) selon le bilan annuel dressé par l'Institut français du pétrole (IFP). En revanche, le flux est resté stable en Asie. Les perdants de 2009 sont «les compagnies de taille moyenne, les indépendants américains ou de la mer du Nord», privés d'accès au crédit, selon l'IFP. Par ailleurs, l'effondrement du prix du baril, en janvier 2009, à 35 dollars, après le pic record de 147 dollars de l'été 2008, a rendu non rentables beaucoup d'investissements. Les «majors» (ExxonMobil, Exxon, BP, Shell, et autre Total) ont les reins suffisamment solides pour avoir maintenu leurs investissements. En 2009, la baisse des investissements s'est traduite par le recul du nombre de forages sur terre de 33% et sur mer de 11%, hormis en Chine où les forages des compagnies chinoises ont augmenté de 15%. Au niveau des cours, «un sentiment d'abondance de l'offre à court terme mêlé à une vision de tension à moyen terme aboutit à un prix d'équilibre autour de 70 dollars le baril», a prévu Olivier Appert, le président de l'IFP qui n'exclut pas à terme un «emballement au-dessus de 100 dollars» mais la reprise des investissements pourrait éviter une telle escalade. Pour 2010, l'IFP prévoit une stabilisation des investissements mondiaux. L'Institut pense que la production d'or noir va continuer de croître, même dans les pays non membres de l'Opep. R.E.H