Alors qu'il menaçait de recourir à une grève ouverte et rejoindre ainsi le débrayage de l'Intersyndicale de la santé publique, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) met un terme à son mouvement de protestation, observé les 25, 26 et 27 janvier derniers, et qui a fortement mobilisé la corporation paramédicale. Et pour cause, le ministre de la Santé a pris l'engagement «solennel» dans le sens de la concrétisation du projet du statut particulier des paramédicaux, tel que proposé par le SAP. En effet, dans un communiqué, parvenu, hier, à notre rédaction, le SAP précise que lors d'une réunion de travail, tenue jeudi dernier, au siège du ministère de la Santé, regroupant Barkat, son staff et les membres du bureau national du SAP, «des recommandations ont été données pour entériner le dossier du statut particulier. Le secrétaire général du ministère a été chargé du suivi et de l'aboutissement de ce dossier». Cependant, et compte tenu des circonstances, le Syndicat des paramédicaux a décidé de geler sa protestation et éventuellement prendre des décisions adéquates en fonction de l'évolution de la situation. D'ailleurs, une autre réunion de travail conjointe, ajoute-t-on, est programmée pour demain à l'effet d'entreprendre des démarches communes auprès du ministère de l'Enseignement supérieur pour enfin concrétiser le projet tant attendu du statut particulier des paramédicaux (système LMD). Le SAP, rappelons-le, allait rejoindre, hier, la grève ouverte des médecins généralistes et spécialistes de la santé publique, si ce n'est la tutelle qui s'est manifestée. Les revendications du SAP, presque «satisfaites», sont inhérentes, souligne-t-on, à l'augmentation des salaires, l'adoption du régime indemnitaire, les journées de récupération et la prime de contagion. Les protestataires avaient également dénoncé l'ouverture du créneau de la formation des paramédicaux aux écoles privées, prévue dans l'avant-projet du statut particulier. A ce titre, il faut dire que la satisfaction de ces revendications donnera, quelque peu, une lueur d'espoir aux autres grévistes qui attendent depuis des mois l'ouverture du dialogue. Par ailleurs, le SG du ministère de la Santé, lit-on dans le même communiqué, s'est engagé, d'un autre côté, à prendre des mesures à l'encontre de certains gestionnaires qui continuent à mettre des entraves et à user d'intimidations pour empêcher l'exercice du droit syndical. Or, les syndicalistes, de leur côté, pointent du doigt le ministre de la Santé et l'accusent de pénaliser leur activité syndicale. A.B. Alors qu'il menaçait de recourir à une grève ouverte et rejoindre ainsi le débrayage de l'Intersyndicale de la santé publique, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) met un terme à son mouvement de protestation, observé les 25, 26 et 27 janvier derniers, et qui a fortement mobilisé la corporation paramédicale. Et pour cause, le ministre de la Santé a pris l'engagement «solennel» dans le sens de la concrétisation du projet du statut particulier des paramédicaux, tel que proposé par le SAP. En effet, dans un communiqué, parvenu, hier, à notre rédaction, le SAP précise que lors d'une réunion de travail, tenue jeudi dernier, au siège du ministère de la Santé, regroupant Barkat, son staff et les membres du bureau national du SAP, «des recommandations ont été données pour entériner le dossier du statut particulier. Le secrétaire général du ministère a été chargé du suivi et de l'aboutissement de ce dossier». Cependant, et compte tenu des circonstances, le Syndicat des paramédicaux a décidé de geler sa protestation et éventuellement prendre des décisions adéquates en fonction de l'évolution de la situation. D'ailleurs, une autre réunion de travail conjointe, ajoute-t-on, est programmée pour demain à l'effet d'entreprendre des démarches communes auprès du ministère de l'Enseignement supérieur pour enfin concrétiser le projet tant attendu du statut particulier des paramédicaux (système LMD). Le SAP, rappelons-le, allait rejoindre, hier, la grève ouverte des médecins généralistes et spécialistes de la santé publique, si ce n'est la tutelle qui s'est manifestée. Les revendications du SAP, presque «satisfaites», sont inhérentes, souligne-t-on, à l'augmentation des salaires, l'adoption du régime indemnitaire, les journées de récupération et la prime de contagion. Les protestataires avaient également dénoncé l'ouverture du créneau de la formation des paramédicaux aux écoles privées, prévue dans l'avant-projet du statut particulier. A ce titre, il faut dire que la satisfaction de ces revendications donnera, quelque peu, une lueur d'espoir aux autres grévistes qui attendent depuis des mois l'ouverture du dialogue. Par ailleurs, le SG du ministère de la Santé, lit-on dans le même communiqué, s'est engagé, d'un autre côté, à prendre des mesures à l'encontre de certains gestionnaires qui continuent à mettre des entraves et à user d'intimidations pour empêcher l'exercice du droit syndical. Or, les syndicalistes, de leur côté, pointent du doigt le ministre de la Santé et l'accusent de pénaliser leur activité syndicale. A.B.