Aux structures vieilles et effritées et au manque d'hygiène vient se greffer une totale indifférence de la part de la clientèle. Les prix abordables, voire défiant toute concurrence, sont des facteurs très incitatifs à la consommation, quitte à être peu regardant sur la qualité. Aux structures vieilles et effritées et au manque d'hygiène vient se greffer une totale indifférence de la part de la clientèle. Les prix abordables, voire défiant toute concurrence, sont des facteurs très incitatifs à la consommation, quitte à être peu regardant sur la qualité. Constantine dispose officiellement de 35 marchés de proximité, 10 hebdomadaires et un de gros, sis dans la banlieue est de la ville (polygone). Mais qu'ils soient réglementaires ou informels, ces points de vente sont devenus, au fil des années, une véritable épine dans le pied des collectivités. Les raisons les plus élémentaires en sont l'insalubrité et la non-conformité aux règles de l'urbanisme. Les pouvoirs publics ont dégagé une enveloppe de 28 milliards de centimes pour entreprendre un programme de réhabilitation des marchés. Pas moins de 15 milliards iront aux marchés de détail, à l'exemple de Boumezzou ou celui de la cité des Martyrs. Qu'il s'agisse de Souk El-Asser, du marché des frères Bettou, de Daksi ou de Benchergui, le constat est identique : aux structures vieilles et effritées et au manque d'hygiène vient se greffer une totale indifférence de la part de la clientèle. Les prix abordables, voire défiant toute concurrence, sont des facteurs très incitatifs à la consommation, quitte à être peu regardant sur la qualité. Au niveau de Boumezzou, à peine ses pieds foulent les marches de l'entrée de ce marché que le citoyen se retrouve pris dans un tourbillon d'odeurs nauséabondes mêlées à des colonnes de poussière. L'air y est irrespirable. Cette atmosphère repoussante n'est pas pour gêner la clientèle qui se bouscule sur les différents étals de produits maraîchers et de viandes. Les prix attractifs pratiqués dans ces lieux ont eu raison du discernement du consommateur. Ce dernier, en plus des risques sanitaires, il est menacé par le plafond de cette structure qui tombe en lambeaux. En effet, un pan qui s'en est détaché récemment a causé des blessures à un acheteur. Une opération de réhabilitation inscrite dans l'agenda des pouvoirs publics, semble-t-il, réussira peut-être à redorer le blason terni de ce marché implanté au cœur de la ville. Du côté du marché Daksi, la situation n'est pas plus reluisante. Ce capharnaüm à ciel ouvert draine des milliers d'acheteurs de la cité du même nom mais aussi des quartiers avoisinants, à l'exemple de Ziyadia, la Boum ou encore Djebel El-Ouahch. D'aucuns, consommateurs et autorités, ne semblent se préoccuper de l'état de saleté de ce grand point de vente «improvisé» depuis déjà des années. Sur ce site où pêle-mêle viennent s'installer des vendeurs de tout acabit, les amas de déchets et de viscères de poulet trônent à proximité des fruits et légumes exposés à la vente. Les produits gâtés côtoient allègrement ceux censés être propres à la consommation. A l'entrée nord de la ville, la cité Boudraâ-Salah n'a pas dérogé à la règle. Son marché, précisons qu'il est informel, a pris ses quartiers sur les abords de la RN 7, reliant la capitale de l'Est aux wilayas de Annaba et Skikda. Inutile de rappeler la densité du trafic routier à ce niveau, et de ce fait les dangers multiples qui guettent la clientèle de ce marché. Les riverains qui s'y approvisionnent quotidiennement encourent d'énormes risques puisqu'ils doivent traverser la route au milieu de centaines de véhicules roulant à double sens. A ce niveau, aucun passage clouté, ni pont ni autre balise n'existe pour assurer la sécurité des piétons sur un axe routier névralgique. Les autorités se sont, enfin, penchées sur ce dernier cas. L'aménagement d'un ancien marché dans la cité avoisinante, celle des Martyrs, est en cours pour y «déménager» le marché de Boudraâ- Salah. L'avancement des travaux est estimé à 45%. N. D. Constantine dispose officiellement de 35 marchés de proximité, 10 hebdomadaires et un de gros, sis dans la banlieue est de la ville (polygone). Mais qu'ils soient réglementaires ou informels, ces points de vente sont devenus, au fil des années, une véritable épine dans le pied des collectivités. Les raisons les plus élémentaires en sont l'insalubrité et la non-conformité aux règles de l'urbanisme. Les pouvoirs publics ont dégagé une enveloppe de 28 milliards de centimes pour entreprendre un programme de réhabilitation des marchés. Pas moins de 15 milliards iront aux marchés de détail, à l'exemple de Boumezzou ou celui de la cité des Martyrs. Qu'il s'agisse de Souk El-Asser, du marché des frères Bettou, de Daksi ou de Benchergui, le constat est identique : aux structures vieilles et effritées et au manque d'hygiène vient se greffer une totale indifférence de la part de la clientèle. Les prix abordables, voire défiant toute concurrence, sont des facteurs très incitatifs à la consommation, quitte à être peu regardant sur la qualité. Au niveau de Boumezzou, à peine ses pieds foulent les marches de l'entrée de ce marché que le citoyen se retrouve pris dans un tourbillon d'odeurs nauséabondes mêlées à des colonnes de poussière. L'air y est irrespirable. Cette atmosphère repoussante n'est pas pour gêner la clientèle qui se bouscule sur les différents étals de produits maraîchers et de viandes. Les prix attractifs pratiqués dans ces lieux ont eu raison du discernement du consommateur. Ce dernier, en plus des risques sanitaires, il est menacé par le plafond de cette structure qui tombe en lambeaux. En effet, un pan qui s'en est détaché récemment a causé des blessures à un acheteur. Une opération de réhabilitation inscrite dans l'agenda des pouvoirs publics, semble-t-il, réussira peut-être à redorer le blason terni de ce marché implanté au cœur de la ville. Du côté du marché Daksi, la situation n'est pas plus reluisante. Ce capharnaüm à ciel ouvert draine des milliers d'acheteurs de la cité du même nom mais aussi des quartiers avoisinants, à l'exemple de Ziyadia, la Boum ou encore Djebel El-Ouahch. D'aucuns, consommateurs et autorités, ne semblent se préoccuper de l'état de saleté de ce grand point de vente «improvisé» depuis déjà des années. Sur ce site où pêle-mêle viennent s'installer des vendeurs de tout acabit, les amas de déchets et de viscères de poulet trônent à proximité des fruits et légumes exposés à la vente. Les produits gâtés côtoient allègrement ceux censés être propres à la consommation. A l'entrée nord de la ville, la cité Boudraâ-Salah n'a pas dérogé à la règle. Son marché, précisons qu'il est informel, a pris ses quartiers sur les abords de la RN 7, reliant la capitale de l'Est aux wilayas de Annaba et Skikda. Inutile de rappeler la densité du trafic routier à ce niveau, et de ce fait les dangers multiples qui guettent la clientèle de ce marché. Les riverains qui s'y approvisionnent quotidiennement encourent d'énormes risques puisqu'ils doivent traverser la route au milieu de centaines de véhicules roulant à double sens. A ce niveau, aucun passage clouté, ni pont ni autre balise n'existe pour assurer la sécurité des piétons sur un axe routier névralgique. Les autorités se sont, enfin, penchées sur ce dernier cas. L'aménagement d'un ancien marché dans la cité avoisinante, celle des Martyrs, est en cours pour y «déménager» le marché de Boudraâ- Salah. L'avancement des travaux est estimé à 45%. N. D.