Le secteur de l'éducation risque, encore une fois, d'être paralysé dans les tous prochains jours. Les syndicats autonomes annoncent, de nouveau, le retour à la grève contestant les fausses promesses du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, quant à la prise en charge de leurs revendications. Le secteur de l'éducation risque, encore une fois, d'être paralysé dans les tous prochains jours. Les syndicats autonomes annoncent, de nouveau, le retour à la grève contestant les fausses promesses du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, quant à la prise en charge de leurs revendications. En revanche, cette nouvelle protestation ne sera visiblement pas aussi radicale et unie que celle qui avait été menée, durant 21 jours, en novembre dernier. Les syndicats n'arrivant pas à se mettre d'accord pour une action commune. Selon M. Sadali, porte-parole du Syndicat des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), les syndicats doivent s'unir pour pouvoir décrocher des acquis concrets. Ce qui est loin d'être le cas, poursuit-il, vu les appels individuels de grève, lancés par chacun de son coté. «Je doute fort qu'on puisse aller vers une action commune cette fois-ci», a-t-il déclaré hier au Midi Libre. Il a remis en cause le comportement «douteux» de certains syndicats, qui ont mis fin à leur mouvement de grève dès le premier contact établi avec la tutelle en novembre dernier. «La confiance n'est plus la même avec certains syndicalistes», a-t-il dit. Dans ce sens, M. Sadali a conditionné un engagement public de l'ensemble des syndicats pour une action de protestation commune et qui ne prendra fin que lorsqu'il y aura satisfaction totale et concrète des revendications. Toutefois, le Satef n'exclut pas un retour à la grève. Un débrayage est d'ailleurs prévu dans les prochains jours. De son côté, le Syndicat des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest), a arrêté la date du 16 février pour une grève d'une semaine reconductible. Le Snapest espère entamer un débrayage commun avec les autres syndicats. Ce qu'ambitionne également le président du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Idir Achour, qui a affirmé qu'une concertation d'urgence est impérative pour l'unification du débrayage. «On doit s'unir pour un seul objectif, en dehors de toutes subjectivités, tant que le mécontentement est généralisé», a-t-il lancé, soulignant que le désaccord se pose au niveau des bases du fonctionnement de chaque syndicat. Ceci dit, en attendant la prise de position du reste des protestataires, le CLA a décidé de poursuivre son plan d'actions et d'observer deux jours de grève, les 15 et 16 février prochains, avec la tenue d'un rassemblement devant le palais du Gouvernement. En outre, le recours à une grève ouverte n'est pas exclu. La question sera tranchée lors d'une réunion extraordinaire, ce vendredi, nous a-t-il indiqué. Pour ce qui est de l'Union des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), une protestation commune avec le Cnapest est envisageable pour le 25 du mois en cours. Les conseils nationaux des deux syndicats se tiendront respectivement les 14 et 15 février prochains pour décider de l'action à mener. Cependant, et en dépit du désaccord qui plane sur la date de cette nouvelle grève, les syndicalistes ont, unanimement, déploré le mépris affiché par les pouvoirs publics quant à leur situation socioprofessionnelle inchangée. La grève de 21 jours, qui avait mobilisé près de six syndicats autonomes, n'a pas amené de résultats concrets. L'accord portant sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur, signé le 24 novembre, entre le ministère de tutelle et les syndicats grévistes, est toujours en stand-by. Ce qui explique le ras-le-bol des enseignants. A noter enfin que les revendications de l'ensemble des syndicats s'articulent, essentiellement, autour de la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. A. B. En revanche, cette nouvelle protestation ne sera visiblement pas aussi radicale et unie que celle qui avait été menée, durant 21 jours, en novembre dernier. Les syndicats n'arrivant pas à se mettre d'accord pour une action commune. Selon M. Sadali, porte-parole du Syndicat des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), les syndicats doivent s'unir pour pouvoir décrocher des acquis concrets. Ce qui est loin d'être le cas, poursuit-il, vu les appels individuels de grève, lancés par chacun de son coté. «Je doute fort qu'on puisse aller vers une action commune cette fois-ci», a-t-il déclaré hier au Midi Libre. Il a remis en cause le comportement «douteux» de certains syndicats, qui ont mis fin à leur mouvement de grève dès le premier contact établi avec la tutelle en novembre dernier. «La confiance n'est plus la même avec certains syndicalistes», a-t-il dit. Dans ce sens, M. Sadali a conditionné un engagement public de l'ensemble des syndicats pour une action de protestation commune et qui ne prendra fin que lorsqu'il y aura satisfaction totale et concrète des revendications. Toutefois, le Satef n'exclut pas un retour à la grève. Un débrayage est d'ailleurs prévu dans les prochains jours. De son côté, le Syndicat des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest), a arrêté la date du 16 février pour une grève d'une semaine reconductible. Le Snapest espère entamer un débrayage commun avec les autres syndicats. Ce qu'ambitionne également le président du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Idir Achour, qui a affirmé qu'une concertation d'urgence est impérative pour l'unification du débrayage. «On doit s'unir pour un seul objectif, en dehors de toutes subjectivités, tant que le mécontentement est généralisé», a-t-il lancé, soulignant que le désaccord se pose au niveau des bases du fonctionnement de chaque syndicat. Ceci dit, en attendant la prise de position du reste des protestataires, le CLA a décidé de poursuivre son plan d'actions et d'observer deux jours de grève, les 15 et 16 février prochains, avec la tenue d'un rassemblement devant le palais du Gouvernement. En outre, le recours à une grève ouverte n'est pas exclu. La question sera tranchée lors d'une réunion extraordinaire, ce vendredi, nous a-t-il indiqué. Pour ce qui est de l'Union des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), une protestation commune avec le Cnapest est envisageable pour le 25 du mois en cours. Les conseils nationaux des deux syndicats se tiendront respectivement les 14 et 15 février prochains pour décider de l'action à mener. Cependant, et en dépit du désaccord qui plane sur la date de cette nouvelle grève, les syndicalistes ont, unanimement, déploré le mépris affiché par les pouvoirs publics quant à leur situation socioprofessionnelle inchangée. La grève de 21 jours, qui avait mobilisé près de six syndicats autonomes, n'a pas amené de résultats concrets. L'accord portant sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur, signé le 24 novembre, entre le ministère de tutelle et les syndicats grévistes, est toujours en stand-by. Ce qui explique le ras-le-bol des enseignants. A noter enfin que les revendications de l'ensemble des syndicats s'articulent, essentiellement, autour de la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. A. B.