Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, est sorti de sa réserve après les menaces de grève brandies par l'ensemble des syndicats autonomes. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, est sorti de sa réserve après les menaces de grève brandies par l'ensemble des syndicats autonomes. Le premier responsable du secteur a qualifié le retour à la protestation d'«injustifié», dans une lettre ouverte adressée à la famille éducative, rendue publique hier et dont nous détenons une copie. «Au moment où les pouvoirs publics sont en voie de finaliser le dossier du régime indemnitaire du secteur de l'Education nationale, certains syndicats d'enseignants brandissent encore et de manière systématique des menaces de grève», lit-on dans le communiqué. En effet, le secteur de l'éducation risque encore une fois d'être paralysé dans les tous prochains jours. Suspendus le 26 novembre dernier après plus de quatre semaines consécutives, la grève reprend de nouveau, dénonçant les «fausses» promesses du ministre, quant à la non prise en charge de leurs revendications. L'accord portant sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur, signé le 24 novembre, entre le ministère de tutelle et les syndicats grévistes, est toujours en situation de stand-by. Ce qui explique le ras-le-bol des enseignants. Par contre, M. Benbouzid s'est interrogé, de son côté, sur les motivations de cette attitude. «Le gouvernement s'est engagé, par un communiqué rendu public le 15 novembre 2009, à répondre favorablement aux revendications de revalorisation des salaires avec un effet rétroactif applicable à partir de janvier 2008», a-t-il précisé dans la même source. Et de poursuite : «Lorsque l'on considère que le ministère de l'Education nationale est le premier secteur, à avoir élaboré, en associant l'ensemble des partenaires socioprofessionnels, un projet de régime indemnitaire allant dans le sens de l'amélioration de la condition salariale des enseignants, l'on ne peut que s'interroger sur les véritables motifs de ces menaces». Selon le ministre, le dossier du régime indemnitaire, qui figure parmi les principales revendications des syndicats, fait actuellement l'objet d'une prise en charge sans délai, dans le cadre du groupe de travail mixte mis en place le 17 novembre 2009. Il tient ainsi à rassurer les contestataires sur la prise en charge de leurs revendications, comme cela a été convenu au départ. «Le travail est actuellement dans sa phase finale et les décisions du gouvernement seront annoncées prochainement», a-t-il rassuré. En outre, l'on souligne que l'effet rétroactif concernera toutes les primes et indemnités, y compris l'Indemnité d'expérience professionnelle et pédagogique (ISPP) et l'Indemnité d'amélioration des performances pédagogiques (IAPP), depuis janvier 2008. Benbouzid a estimé, toutefois, que brandir des menaces de grève et accentuer la pression, desservira inévitablement la cause des enseignants. «Rien ne peut justifier le recours à une grève supplémentaire qui aura pour conséquence une diminution irrémédiable des capacités des élèves à faire face aux examens annoncés», a-t-il conclu dans sa lettre. Reste à savoir comment vont réagir les syndicats autonomes qui ont officiellement fixé les dates de leurs protestations, à partir d'aujourd'hui. A. B. Le premier responsable du secteur a qualifié le retour à la protestation d'«injustifié», dans une lettre ouverte adressée à la famille éducative, rendue publique hier et dont nous détenons une copie. «Au moment où les pouvoirs publics sont en voie de finaliser le dossier du régime indemnitaire du secteur de l'Education nationale, certains syndicats d'enseignants brandissent encore et de manière systématique des menaces de grève», lit-on dans le communiqué. En effet, le secteur de l'éducation risque encore une fois d'être paralysé dans les tous prochains jours. Suspendus le 26 novembre dernier après plus de quatre semaines consécutives, la grève reprend de nouveau, dénonçant les «fausses» promesses du ministre, quant à la non prise en charge de leurs revendications. L'accord portant sur la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur, signé le 24 novembre, entre le ministère de tutelle et les syndicats grévistes, est toujours en situation de stand-by. Ce qui explique le ras-le-bol des enseignants. Par contre, M. Benbouzid s'est interrogé, de son côté, sur les motivations de cette attitude. «Le gouvernement s'est engagé, par un communiqué rendu public le 15 novembre 2009, à répondre favorablement aux revendications de revalorisation des salaires avec un effet rétroactif applicable à partir de janvier 2008», a-t-il précisé dans la même source. Et de poursuite : «Lorsque l'on considère que le ministère de l'Education nationale est le premier secteur, à avoir élaboré, en associant l'ensemble des partenaires socioprofessionnels, un projet de régime indemnitaire allant dans le sens de l'amélioration de la condition salariale des enseignants, l'on ne peut que s'interroger sur les véritables motifs de ces menaces». Selon le ministre, le dossier du régime indemnitaire, qui figure parmi les principales revendications des syndicats, fait actuellement l'objet d'une prise en charge sans délai, dans le cadre du groupe de travail mixte mis en place le 17 novembre 2009. Il tient ainsi à rassurer les contestataires sur la prise en charge de leurs revendications, comme cela a été convenu au départ. «Le travail est actuellement dans sa phase finale et les décisions du gouvernement seront annoncées prochainement», a-t-il rassuré. En outre, l'on souligne que l'effet rétroactif concernera toutes les primes et indemnités, y compris l'Indemnité d'expérience professionnelle et pédagogique (ISPP) et l'Indemnité d'amélioration des performances pédagogiques (IAPP), depuis janvier 2008. Benbouzid a estimé, toutefois, que brandir des menaces de grève et accentuer la pression, desservira inévitablement la cause des enseignants. «Rien ne peut justifier le recours à une grève supplémentaire qui aura pour conséquence une diminution irrémédiable des capacités des élèves à faire face aux examens annoncés», a-t-il conclu dans sa lettre. Reste à savoir comment vont réagir les syndicats autonomes qui ont officiellement fixé les dates de leurs protestations, à partir d'aujourd'hui. A. B.