Après la mobilisation mondiale contre Israël, notamment, après sa dernière agression contre Ghaza qui avait fait 1.450 victimes en majorité des civils dont plus de 300 enfants (13 du côté israélien dont 9 soldats), Israël réagit à sa manière, sans surprise. Après la mobilisation mondiale contre Israël, notamment, après sa dernière agression contre Ghaza qui avait fait 1.450 victimes en majorité des civils dont plus de 300 enfants (13 du côté israélien dont 9 soldats), Israël réagit à sa manière, sans surprise. Habituée jusque-là à une impunité totale assurée par ses alliés en tête desquels figurent les Etats-Unis, ce pays se voit soudainement confronté à des critiques et des dénonciations répétées de la part de l'opinion publique internationale et particulièrement de la société civile occidentale. Des ONG des plus écoutées comme Human Watch Rights (HRW) ou Amnesty International l'épinglent régulièrement sur sa politique dans les territoires palestiniens occupés et sur son incroyable blocus contre Ghaza. Sérieusement ébranlé par le rapport Goldstone qu'il n'a pu jusqu'ici torpiller, n'ignorant pas en tant qu'Etat démocratique, -une démocratie qui reste toutefois le privilège exclusif des ses seuls citoyens juifs-, l'importance de l'opinion publique et de la société civile dans l'orientation de la politique dans les pays démocratiques, l'Etat hébreu sort ses sempiternels arguments basés sur la sempiternelle victimisation. Ce sursaut mondial face à la tragédie palestinienne, est pour l'enfant gaté-pourri, de la diabolisation. Selon un rapport de l'Institut de recherches Reut de Tel-Aviv sur les questions économiques et sociales présenté jeudi au gouvernement de Benjamin Netanyahu, Israël est confronté à une campagne mondiale de délégitimation visant à l'isoler et occulter son caractère juif et démocratique. "La diabolisation d'Israël (...) vise à nier sa légitimité et à le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l'apartheid ou au racisme", écrit ce rapport. Il fustige, notamment, "des manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en Israël, ou encore des tentatives visant à arrêter et poursuivre en justice à l'étranger des responsables" de l'Etat hébreu. Tzipi Livni, chef de la diplomatie lors de l'agression inqualifiable contre Ghaza, avait été l'objet d'un mandat d'arrêt, à Londres en décembre dernier, -avorté grâce à l'intervention du gouvernement britannique-, et Israël redoute par-dessus tout l'arrestation de hauts responsables politiques et militaires pour leur implication dans les crimes de guerre commis contre le territoire palestinien. Dans son cri au loup, le rapport met notamment en cause un réseau mondial d'individus, d'associations et ONG pro-palestiniennes, arabes ou musulmanes souvent liées à la gauche et "dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme un Etat paria et de nier son droit à l'existence". Comment, dès lors, riposter à cette prise de conscience de la nature exacte d'Israël, de ses exactions, de son arrogance et de son refuge productif il est vrai derrière la shoah pour légitimer ses propres crimes? Le rapport recommande notamment "d'utiliser les ambassades à l'étranger pour créer des réseaux de gens capables de répondre aux attaques, là où se concentrent les cercles les plus hostiles à Israël, notamment Madrid, Toronto, San Francisco et l'université de Berkeley (Californie)". Il préconise aussi "d'étudier les méthodes de ces cercles, et de coopérer avec les organisations ou individus se livrant à une critique légitime d'Israël plutôt que de les ignorer ou de les écarter" car le rapport de l'institut de recherches Reut de Tel-Aviv invite le gouvernement à ne pas ignorer les critiques «légitimes». Interrogé vendredi par la Radio publique israélienne à propos de ce texte, Nathan Chtcharansky, président de l'Agence juive -organisme para-gouvernemental chargé de l'immigration en Israël des juifs de diaspora-, a estimé que "l'antisémitisme du 21e siècle, c'est l'antisionisme". Traduire: toute critique de cet Etat fondé en 1948 sur la base de la religion, sur la terre de la Palestine, équivaut à de l'antisémitisme. L'amalgame a été jusqu'ici très payant. "Israël fait face à une campagne mondiale visant à le délégitimer. Il s'agit d'une véritable guerre, qui menace nos interêts stratégiques, et il faut rendre coup pour coup", a-t-il ajouté. Dans des propos rapportés vendredi par le Jerusalem Post, un responsable du ministère des Affaires étrangères, Ido Aharon, a de son côté affirmé "qu'il faut tenter de rectifier l'image d'Israël, associée à l'occupation de territoires arabes depuis 1967 et à la guerre". Le traitement du dossier Goldstone qui a recommandé la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) si Israël refuse d'ouvrir une enquête "crédible", illustre très bien la position d'éternelle victime prisée par Israël pour avaliser le terrorisme d'Etat qu'il a toujours pratiqué avec les honneurs. Les dirigeants israéliens ont lancé une virulente campagne contre le rapport du juge Richard Goldstone, commissionné par l'ONU, au motif fallacieux que leur armée est la plus morale au monde et qu'un tel document prive les Etats démocratiques de combattre comme il se doit le terrorisme. Celui des autres bien entendu, y compris ceux qui combattent pour leurs droits bafoués par cet Etat par extension le plus «moral» aux yeux de ses dirigeants et de ses alliés... Il appartient maintenant aux sympathisants de la cause palestinienne de faire aboutir cet élan de solidarité et cette prise de conscience consécutifs à des décennies de désinformation et, partant, de déni de droits. N. S. Habituée jusque-là à une impunité totale assurée par ses alliés en tête desquels figurent les Etats-Unis, ce pays se voit soudainement confronté à des critiques et des dénonciations répétées de la part de l'opinion publique internationale et particulièrement de la société civile occidentale. Des ONG des plus écoutées comme Human Watch Rights (HRW) ou Amnesty International l'épinglent régulièrement sur sa politique dans les territoires palestiniens occupés et sur son incroyable blocus contre Ghaza. Sérieusement ébranlé par le rapport Goldstone qu'il n'a pu jusqu'ici torpiller, n'ignorant pas en tant qu'Etat démocratique, -une démocratie qui reste toutefois le privilège exclusif des ses seuls citoyens juifs-, l'importance de l'opinion publique et de la société civile dans l'orientation de la politique dans les pays démocratiques, l'Etat hébreu sort ses sempiternels arguments basés sur la sempiternelle victimisation. Ce sursaut mondial face à la tragédie palestinienne, est pour l'enfant gaté-pourri, de la diabolisation. Selon un rapport de l'Institut de recherches Reut de Tel-Aviv sur les questions économiques et sociales présenté jeudi au gouvernement de Benjamin Netanyahu, Israël est confronté à une campagne mondiale de délégitimation visant à l'isoler et occulter son caractère juif et démocratique. "La diabolisation d'Israël (...) vise à nier sa légitimité et à le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l'apartheid ou au racisme", écrit ce rapport. Il fustige, notamment, "des manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en Israël, ou encore des tentatives visant à arrêter et poursuivre en justice à l'étranger des responsables" de l'Etat hébreu. Tzipi Livni, chef de la diplomatie lors de l'agression inqualifiable contre Ghaza, avait été l'objet d'un mandat d'arrêt, à Londres en décembre dernier, -avorté grâce à l'intervention du gouvernement britannique-, et Israël redoute par-dessus tout l'arrestation de hauts responsables politiques et militaires pour leur implication dans les crimes de guerre commis contre le territoire palestinien. Dans son cri au loup, le rapport met notamment en cause un réseau mondial d'individus, d'associations et ONG pro-palestiniennes, arabes ou musulmanes souvent liées à la gauche et "dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme un Etat paria et de nier son droit à l'existence". Comment, dès lors, riposter à cette prise de conscience de la nature exacte d'Israël, de ses exactions, de son arrogance et de son refuge productif il est vrai derrière la shoah pour légitimer ses propres crimes? Le rapport recommande notamment "d'utiliser les ambassades à l'étranger pour créer des réseaux de gens capables de répondre aux attaques, là où se concentrent les cercles les plus hostiles à Israël, notamment Madrid, Toronto, San Francisco et l'université de Berkeley (Californie)". Il préconise aussi "d'étudier les méthodes de ces cercles, et de coopérer avec les organisations ou individus se livrant à une critique légitime d'Israël plutôt que de les ignorer ou de les écarter" car le rapport de l'institut de recherches Reut de Tel-Aviv invite le gouvernement à ne pas ignorer les critiques «légitimes». Interrogé vendredi par la Radio publique israélienne à propos de ce texte, Nathan Chtcharansky, président de l'Agence juive -organisme para-gouvernemental chargé de l'immigration en Israël des juifs de diaspora-, a estimé que "l'antisémitisme du 21e siècle, c'est l'antisionisme". Traduire: toute critique de cet Etat fondé en 1948 sur la base de la religion, sur la terre de la Palestine, équivaut à de l'antisémitisme. L'amalgame a été jusqu'ici très payant. "Israël fait face à une campagne mondiale visant à le délégitimer. Il s'agit d'une véritable guerre, qui menace nos interêts stratégiques, et il faut rendre coup pour coup", a-t-il ajouté. Dans des propos rapportés vendredi par le Jerusalem Post, un responsable du ministère des Affaires étrangères, Ido Aharon, a de son côté affirmé "qu'il faut tenter de rectifier l'image d'Israël, associée à l'occupation de territoires arabes depuis 1967 et à la guerre". Le traitement du dossier Goldstone qui a recommandé la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) si Israël refuse d'ouvrir une enquête "crédible", illustre très bien la position d'éternelle victime prisée par Israël pour avaliser le terrorisme d'Etat qu'il a toujours pratiqué avec les honneurs. Les dirigeants israéliens ont lancé une virulente campagne contre le rapport du juge Richard Goldstone, commissionné par l'ONU, au motif fallacieux que leur armée est la plus morale au monde et qu'un tel document prive les Etats démocratiques de combattre comme il se doit le terrorisme. Celui des autres bien entendu, y compris ceux qui combattent pour leurs droits bafoués par cet Etat par extension le plus «moral» aux yeux de ses dirigeants et de ses alliés... Il appartient maintenant aux sympathisants de la cause palestinienne de faire aboutir cet élan de solidarité et cette prise de conscience consécutifs à des décennies de désinformation et, partant, de déni de droits. N. S.