Le port de Béjaïa a traité en 2009 un global de 15,8 millions de tonnes de marchandises, soit une augmentation de 1% comparativement à 2008. Dans un bilan rendu public par la direction générale de l'entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), ce résultat est estimé «probant» d'autant plus qu'il est l'œuvre du poste marchandises générales, siège d'un bond de 13 %, compensant de façon franche l'importante baisse des exportations des hydrocarbures, en recul de 9%. Celles-ci ont représenté une jauge de 8,8 millions de tonnes, contre 9,5 antérieurement, a précisé ce bilan rapporté par l'APS. Le port de Béjaïa a traité en 2009 un global de 15,8 millions de tonnes de marchandises, soit une augmentation de 1% comparativement à 2008. Dans un bilan rendu public par la direction générale de l'entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), ce résultat est estimé «probant» d'autant plus qu'il est l'œuvre du poste marchandises générales, siège d'un bond de 13 %, compensant de façon franche l'importante baisse des exportations des hydrocarbures, en recul de 9%. Celles-ci ont représenté une jauge de 8,8 millions de tonnes, contre 9,5 antérieurement, a précisé ce bilan rapporté par l'APS. Globalement, la conjoncture économique internationale a eu une influence négative sur le trafic général, se caractérisant, durant toute l'année, par "une tendance aléatoire et fluctuante", selon l'EPB qui a relevé qu' "au premier trimestre, coïncidant avec la fin des contrats des importateurs, le niveau du trafic était stable". Au 2e trimestre, il a subitement cru et de façon significative, atteignant un pic de 736 mille tonnes au seul mois de mai, tiré vers le haut par l'afflux des importateurs, attirés par la baisse des prix de certains produits sur les marchés mondiaux. Le troisième trimestre a été, quant à lui, jugé "globalement stable", avec des trafics habituels et ce, jusqu'à septembre, siège d'un tassement des importations, estimées alors à quelques 389 mille tonnes seulement et générées par les hésitations apparues dans le sillage de l'entrée en application des dispositions de la LFC (loi de finances complémentaire). Une reprise a été, cependant, enregistrée dès octobre avec un rythme plus intensif, induit, entre autres, par l'entrée en vigueur de la décision des pouvoirs publics d'affecter une partie du trafic du port d'Alger (non conteneurisé) vers les autres ports, a-t-on expliqué. Beaucoup de produits ont participé à cette hausse dont les plus significatifs sont le fer (+ 76 %), avec un volume de 750 mille tonnes, les matériaux de construction (+ 46 %), représentant 263.799 tonnes et les engrais et produits chimiques (+27 %), soit 261.799 tonnes. En revanche, les céréales, hormis, le maïs et l'orge dont le niveau d'importation a chuté de 5%, ont continué à afficher des niveaux appréciables avec une moyenne de 6%, à l'instar du bois, sucre et soja. Ce résultat s'est traduit par un mouvement des navires dont le nombre a atteint 1.400 bâtiments, pour l'essentiel des cargos et des RO/RO, contre 1.213 antérieurement. Le cas vaut aussi pour le trafic conteneur qui a marqué une hausse de 30%, passant de 116.422 EVP (équivalent vingt pieds) en 2008 à 151.247 EVP en 2009. L'exercice 2009 a été, cependant, marqué par un allongement des délais de rotation des navires, qui sont passés de 4,2 jours en 2008 à 5,73 jours en 2009. Une situation qui a induit des contraintes dont notamment l'insuffisance des postes à quai par rapport au trafic additionnel, la lenteur dans l'évacuation des marchandises hors du port faute de remorque et la congestion des espaces d'entreposage. I. A. Globalement, la conjoncture économique internationale a eu une influence négative sur le trafic général, se caractérisant, durant toute l'année, par "une tendance aléatoire et fluctuante", selon l'EPB qui a relevé qu' "au premier trimestre, coïncidant avec la fin des contrats des importateurs, le niveau du trafic était stable". Au 2e trimestre, il a subitement cru et de façon significative, atteignant un pic de 736 mille tonnes au seul mois de mai, tiré vers le haut par l'afflux des importateurs, attirés par la baisse des prix de certains produits sur les marchés mondiaux. Le troisième trimestre a été, quant à lui, jugé "globalement stable", avec des trafics habituels et ce, jusqu'à septembre, siège d'un tassement des importations, estimées alors à quelques 389 mille tonnes seulement et générées par les hésitations apparues dans le sillage de l'entrée en application des dispositions de la LFC (loi de finances complémentaire). Une reprise a été, cependant, enregistrée dès octobre avec un rythme plus intensif, induit, entre autres, par l'entrée en vigueur de la décision des pouvoirs publics d'affecter une partie du trafic du port d'Alger (non conteneurisé) vers les autres ports, a-t-on expliqué. Beaucoup de produits ont participé à cette hausse dont les plus significatifs sont le fer (+ 76 %), avec un volume de 750 mille tonnes, les matériaux de construction (+ 46 %), représentant 263.799 tonnes et les engrais et produits chimiques (+27 %), soit 261.799 tonnes. En revanche, les céréales, hormis, le maïs et l'orge dont le niveau d'importation a chuté de 5%, ont continué à afficher des niveaux appréciables avec une moyenne de 6%, à l'instar du bois, sucre et soja. Ce résultat s'est traduit par un mouvement des navires dont le nombre a atteint 1.400 bâtiments, pour l'essentiel des cargos et des RO/RO, contre 1.213 antérieurement. Le cas vaut aussi pour le trafic conteneur qui a marqué une hausse de 30%, passant de 116.422 EVP (équivalent vingt pieds) en 2008 à 151.247 EVP en 2009. L'exercice 2009 a été, cependant, marqué par un allongement des délais de rotation des navires, qui sont passés de 4,2 jours en 2008 à 5,73 jours en 2009. Une situation qui a induit des contraintes dont notamment l'insuffisance des postes à quai par rapport au trafic additionnel, la lenteur dans l'évacuation des marchandises hors du port faute de remorque et la congestion des espaces d'entreposage. I. A.