Apres trois mois de grèves acharnés, le ministère de la Santé ouvre enfin les portes du dialogue et a convoqué, jeudi dernier, l'un des syndicats protestataires en l'occurrence, le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). Conformément à la réglementation, cette réunion a été marquée par la présence, en plus des syndicalistes, des premiers responsables du ministère, des représentants du ministère du Travail ainsi que des membres du bureau de l'Inspection de travail. Le président du Snpssp qui s'est dit «soulagé» par cette ouverture au dialogue, a, en revanche, regretté la mise à l'écart de son confrère de «lutte» qui est le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). «On salue le geste de bonne foi du ministère de tutelle et des pouvoirs publics; par contre j'insiste sur l'ouverture du dialogue pour l'ensemble de l'intersyndicale gréviste, qui compte le Snpssp et le Snpssp», a lancé, hier à Alger, le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, lors d'un point de presse. «Il n'est pas question de sortir de la crise avec un seul corps médical sans l'autre alors que nous avons mené une action de protestation commune», a-t-il ajouté. De son côté, le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, n'a pas caché son regret de ne pas avoir été convoqué à cette réunion, affirmant que cette démarche n'est guère nouvelle. Selon lui, les conflits personnels qu'entretient ledit syndicat avec la tutelle sont à l'origine de sa non-convocation. «On doit dépasser la gestion personnalisée car le Snpsp défend des personnels médicaux alors que la tutelle représente un Etat. L'intérêt des autres passe avant tout», s'est-il contenté de dire. Par ailleurs, les travaux de la réunion de conciliation ont tourné autour de la prime d'intéressement des médecins spécialistes ainsi que le dossier du statut particulier. Les négociations non achevées reprendront demain. A ce propos, le docteur Yousfi a affirmé que quels que soient les résultats des négociations, les actions de protestations continueront jusqu'à satisfaction concrète des doléances. En outre, l'on souligne que de plus en plus de médecins adhérent à la grève dans plusieurs wilayas du pays, notamment, à Djelfa, Bouira, Adrar, Ténia et quelques structures de santé d'Alger. Par ailleurs, la grève de l'Intersyndicale continue alors qu'un rassemblement est programmé pour mercredi prochain devant le siège de la présidence de la République. A. B. Apres trois mois de grèves acharnés, le ministère de la Santé ouvre enfin les portes du dialogue et a convoqué, jeudi dernier, l'un des syndicats protestataires en l'occurrence, le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). Conformément à la réglementation, cette réunion a été marquée par la présence, en plus des syndicalistes, des premiers responsables du ministère, des représentants du ministère du Travail ainsi que des membres du bureau de l'Inspection de travail. Le président du Snpssp qui s'est dit «soulagé» par cette ouverture au dialogue, a, en revanche, regretté la mise à l'écart de son confrère de «lutte» qui est le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). «On salue le geste de bonne foi du ministère de tutelle et des pouvoirs publics; par contre j'insiste sur l'ouverture du dialogue pour l'ensemble de l'intersyndicale gréviste, qui compte le Snpssp et le Snpssp», a lancé, hier à Alger, le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, lors d'un point de presse. «Il n'est pas question de sortir de la crise avec un seul corps médical sans l'autre alors que nous avons mené une action de protestation commune», a-t-il ajouté. De son côté, le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, n'a pas caché son regret de ne pas avoir été convoqué à cette réunion, affirmant que cette démarche n'est guère nouvelle. Selon lui, les conflits personnels qu'entretient ledit syndicat avec la tutelle sont à l'origine de sa non-convocation. «On doit dépasser la gestion personnalisée car le Snpsp défend des personnels médicaux alors que la tutelle représente un Etat. L'intérêt des autres passe avant tout», s'est-il contenté de dire. Par ailleurs, les travaux de la réunion de conciliation ont tourné autour de la prime d'intéressement des médecins spécialistes ainsi que le dossier du statut particulier. Les négociations non achevées reprendront demain. A ce propos, le docteur Yousfi a affirmé que quels que soient les résultats des négociations, les actions de protestations continueront jusqu'à satisfaction concrète des doléances. En outre, l'on souligne que de plus en plus de médecins adhérent à la grève dans plusieurs wilayas du pays, notamment, à Djelfa, Bouira, Adrar, Ténia et quelques structures de santé d'Alger. Par ailleurs, la grève de l'Intersyndicale continue alors qu'un rassemblement est programmé pour mercredi prochain devant le siège de la présidence de la République. A. B.