Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, rendu public hier, la tutelle a pris plusieurs mesures pour réorganiser le secteur, notamment, la filière lait. Un système de régulation et de développement de cette dernière, mis en place récemment, est structuré à travers la contractualisation avec l'ONIL de 90 laiteries pour la régulation du marché du lait pasteurisé en sachet à partir de la mise à disposition de lait en poudre importé subventionné ainsi que 129 laiteries pour le développement du système d'intégration industrielle de la production nationale comprenant 650 collecteurs et 13.000 éleveurs, il est a rappeler à cet effet que l'objectif est d'intégrer 20 000 éleveurs au dispositif, indique le communiqué. Par ailleurs, le comité interprofessionnel du lait auprès de l'ONIL composés des représentants des différentes professions concernées et à travers ses différents sous-comités, assure, à travers une concertation permanente sur un espace d'analyse, d'évaluation de proposition et d'engagement, ajoute la même source. Il est attendu pour cette année 2010, grâce à la mobilisation grandissante des professionnels de cette filière, de renforcer la dynamique actuelle à travers l'amélioration des règles régissant le mode de fonctionnement du système de régulation de la filière lait se basant sur l'évaluation interprofessionnelle, un dispositif de soutien à la collecte et à l'intégration fluidifié quant à son fonctionnement, le développement d'un programme d'appui plus ciblé aux éleveurs laitiers avec le concours des institutions spécialisées (ITGC, CNIAG, ITELV, INMV, ONAB, CNMA et la BADR), le renforcement du dispositif de conseil technique mis en place au niveau des laiteries, et la mise en place de sous-comités interprofessionnels par grandes régions de production laitières afin de prendre en charge les spécificités des différents pôles de production. Le communiqué a tenu à rappeler que ce «nouveau système» a été mis en place depuis le mois de juin dernier. Ce système «se construit autour de l'office interprofessionnel du lait (ONIL) avec la contribution et la contractualisation des professionnels de cette filière, éleveurs, collecteurs, laiteries …etc, et a pour objectif principal d'assurer une amélioration substantielle de l'intégration industrielle de la production nationale et faire de ce maillon, le moteur clé de la croissance de la filière et de son développement». L'évaluation en cours de la dynamique de relance de cette filière, mise en œuvre au cours de l'année 2009, «confirme l'existence de marges de progrès importantes pour l'avenir, notamment à travers les premiers résultats «encourageant», ajoute le communiqué, à savoir, que les animaux reproducteurs importés par les éleveurs privés sont passés de près de 1.200 en 2008 à 13.700 génisses, ce qui dénote la reprise du développement des élevages au niveau des exploitations agricoles, rappelle-t-on. La production de lait cru est passée de 2,23 milliards de litres en 2008 à 2,45 milliards de litres en 2009 ; la collecte de lait cru a augmenté de 218 millions de litres en 2008 à 314 millions de litres en 2009. Une baisse de 25.000 tonnes pour 2009 a été enregistrée au niveau des importations de poudre de lait par l'ONIL». C. K. Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, rendu public hier, la tutelle a pris plusieurs mesures pour réorganiser le secteur, notamment, la filière lait. Un système de régulation et de développement de cette dernière, mis en place récemment, est structuré à travers la contractualisation avec l'ONIL de 90 laiteries pour la régulation du marché du lait pasteurisé en sachet à partir de la mise à disposition de lait en poudre importé subventionné ainsi que 129 laiteries pour le développement du système d'intégration industrielle de la production nationale comprenant 650 collecteurs et 13.000 éleveurs, il est a rappeler à cet effet que l'objectif est d'intégrer 20 000 éleveurs au dispositif, indique le communiqué. Par ailleurs, le comité interprofessionnel du lait auprès de l'ONIL composés des représentants des différentes professions concernées et à travers ses différents sous-comités, assure, à travers une concertation permanente sur un espace d'analyse, d'évaluation de proposition et d'engagement, ajoute la même source. Il est attendu pour cette année 2010, grâce à la mobilisation grandissante des professionnels de cette filière, de renforcer la dynamique actuelle à travers l'amélioration des règles régissant le mode de fonctionnement du système de régulation de la filière lait se basant sur l'évaluation interprofessionnelle, un dispositif de soutien à la collecte et à l'intégration fluidifié quant à son fonctionnement, le développement d'un programme d'appui plus ciblé aux éleveurs laitiers avec le concours des institutions spécialisées (ITGC, CNIAG, ITELV, INMV, ONAB, CNMA et la BADR), le renforcement du dispositif de conseil technique mis en place au niveau des laiteries, et la mise en place de sous-comités interprofessionnels par grandes régions de production laitières afin de prendre en charge les spécificités des différents pôles de production. Le communiqué a tenu à rappeler que ce «nouveau système» a été mis en place depuis le mois de juin dernier. Ce système «se construit autour de l'office interprofessionnel du lait (ONIL) avec la contribution et la contractualisation des professionnels de cette filière, éleveurs, collecteurs, laiteries …etc, et a pour objectif principal d'assurer une amélioration substantielle de l'intégration industrielle de la production nationale et faire de ce maillon, le moteur clé de la croissance de la filière et de son développement». L'évaluation en cours de la dynamique de relance de cette filière, mise en œuvre au cours de l'année 2009, «confirme l'existence de marges de progrès importantes pour l'avenir, notamment à travers les premiers résultats «encourageant», ajoute le communiqué, à savoir, que les animaux reproducteurs importés par les éleveurs privés sont passés de près de 1.200 en 2008 à 13.700 génisses, ce qui dénote la reprise du développement des élevages au niveau des exploitations agricoles, rappelle-t-on. La production de lait cru est passée de 2,23 milliards de litres en 2008 à 2,45 milliards de litres en 2009 ; la collecte de lait cru a augmenté de 218 millions de litres en 2008 à 314 millions de litres en 2009. Une baisse de 25.000 tonnes pour 2009 a été enregistrée au niveau des importations de poudre de lait par l'ONIL». C. K.