Le président du Front des Forces Socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed, a renouvelé sa confiance au premier secrétaire national, Karim Tabbou à l'issue de la réunion ordinaire du parti qui a tenu ses travaux à Alger durant les journées du vendredi et d'hier. Le premier secrétaire national sortant, qui est désigné à la tête du parti pour un autre mandat de deux ans, a affronté durant les deux ans de son premier mandat la grogne de certains vieux militants et des plus en vue du parti qui lui reprochait une gestion «autoritaire» des affaires de leur formation politique. Huit parmi eux ont, d'ailleurs, fait les frais de cette gestion. Ils ont été exclus du parti pour avoir enfreint les consignes du FFS. C'est investi de toute la confiance de son président que Karim Tabbou abordera son mandat pour le changement auquel appelle le président du parti. Auparavant, le patron du FFS, dans un message adressé aux membres du Conseil national, a expliqué les raisons du maintien du premier secrétaire national à son poste. Il a estimé que «l'efficacité et la cohérence politique rendent inopportune le changement du premier secrétaire», à la veille de la tenue de la Conférence nationale d'évaluation démocratique et transparente, qui sera, selon Hocine Aït Ahmed, «l'opportunité de trouver des moyens de travailler plus intelligemment, plus lucidement et plus efficacement», laissant cependant, le soin à Karim Tabbou de s'entourer de l'équipe de son choix au secrétariat national du parti. Après avoir fait un large tour d'horizon sur le plan politique et social, tant national et international, Hocine Aït Ahmed a appelé le Conseil national «à évaluer rigoureusement les capacités d'intervention du parti, tant au plan national qu'international, pour tracer les lignes du changement», soulignant que «la situation actuelle de notre pays est la résultante de la conjonction de la situation internationale et de la crise qui perdure». Le texte du leader du FFS est touffu de questionnements et à Aït Ahmed de s'interroger sur «l'efficience du FFS et sur ses capacités d'intervention dans la société et dans les institutions». Il est à croire que le plus vieux parti d'opposition juge que sa stratégie politique actuelle a atteint ses limites et qu'il faut «revoir» la feuille de route tracée jusque là. Aït Ahmed le laisse clairement entendre. Dans son message, il trace également une nouvelle approche pour son parti qui se résume à «préciser les tâches à accomplir et le pourquoi de ces tâches, donner pour chacune des activités des objectifs et définir la stratégie pour les atteindre». Tout un programme qui attend le premier secrétaire national qui vient d'être adoubé par le charismatique leader du FFS. S. B. Le président du Front des Forces Socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed, a renouvelé sa confiance au premier secrétaire national, Karim Tabbou à l'issue de la réunion ordinaire du parti qui a tenu ses travaux à Alger durant les journées du vendredi et d'hier. Le premier secrétaire national sortant, qui est désigné à la tête du parti pour un autre mandat de deux ans, a affronté durant les deux ans de son premier mandat la grogne de certains vieux militants et des plus en vue du parti qui lui reprochait une gestion «autoritaire» des affaires de leur formation politique. Huit parmi eux ont, d'ailleurs, fait les frais de cette gestion. Ils ont été exclus du parti pour avoir enfreint les consignes du FFS. C'est investi de toute la confiance de son président que Karim Tabbou abordera son mandat pour le changement auquel appelle le président du parti. Auparavant, le patron du FFS, dans un message adressé aux membres du Conseil national, a expliqué les raisons du maintien du premier secrétaire national à son poste. Il a estimé que «l'efficacité et la cohérence politique rendent inopportune le changement du premier secrétaire», à la veille de la tenue de la Conférence nationale d'évaluation démocratique et transparente, qui sera, selon Hocine Aït Ahmed, «l'opportunité de trouver des moyens de travailler plus intelligemment, plus lucidement et plus efficacement», laissant cependant, le soin à Karim Tabbou de s'entourer de l'équipe de son choix au secrétariat national du parti. Après avoir fait un large tour d'horizon sur le plan politique et social, tant national et international, Hocine Aït Ahmed a appelé le Conseil national «à évaluer rigoureusement les capacités d'intervention du parti, tant au plan national qu'international, pour tracer les lignes du changement», soulignant que «la situation actuelle de notre pays est la résultante de la conjonction de la situation internationale et de la crise qui perdure». Le texte du leader du FFS est touffu de questionnements et à Aït Ahmed de s'interroger sur «l'efficience du FFS et sur ses capacités d'intervention dans la société et dans les institutions». Il est à croire que le plus vieux parti d'opposition juge que sa stratégie politique actuelle a atteint ses limites et qu'il faut «revoir» la feuille de route tracée jusque là. Aït Ahmed le laisse clairement entendre. Dans son message, il trace également une nouvelle approche pour son parti qui se résume à «préciser les tâches à accomplir et le pourquoi de ces tâches, donner pour chacune des activités des objectifs et définir la stratégie pour les atteindre». Tout un programme qui attend le premier secrétaire national qui vient d'être adoubé par le charismatique leader du FFS. S. B.