Les chauffeurs de taxis, collectif et compteur, sont en colère. Ces derniers ont observé, dans la matinée d'hier, un mouvement de protestation, gelant toute activité à Alger centre. Par ce débrayage, ces chauffeurs entendent exprimer leur mécontentement à l'adresse des responsables de la sécurité routière quant à la délocalisation de leur station de la place des Martyrs vers l'entrée de Bab Azzoun, au niveau de l'ex-Sonipec. Les chauffeurs de taxis ont fermement rejeté cette décision, prise cette semaine, par la commission routière de la commune de Bab El Oued. Joint hier par téléphone, le président de la Fédération des chauffeurs de taxis, M.Ait Braham, nous explique que le personnel déplore, plus exactement, l'étroitesse de la nouvelle station et son encombrement incessant dû au marché informel qui l'avoisine, outre l'insécurité et les agressions très fréquentes à cet endroit. «Nous protestons contre cet emplacement qui s'avère complexe pour les chauffeurs de taxis qui sont également contraints de faire tout un détour pour rejoindre les lieux. Ils doivent, en effet, faire le tour de la DGSN pour pouvoir empreinter la voie qui mène vers la rue Bab Azzoun», a-t-il dit. Desservant à partir de la place des Martyrs, la place Audin et celle du 1er Mai, les chauffeurs doivent dorénavant passer par Bab El Oued pour pouvoir faire le tour, chose qui ne se faisait pas avant. Connue pour sa surpopulation et sa circulation très lente, la commune de Bab El Oued constitue un point noir pour les transporteurs de voyageurs. La plupart préfèrent observer le terminus à la place des Martyrs. «Avec cette nouvelle mesure, ils nous obligent à passer par Bab El Oued ce qui ne plait pas à bon nombre de chauffeurs», a-t-il souligné. En revanche, il faut dire que la commission routière a instruit cette décision dans l'unique but de désengorger l'avenue du 1er novembre, près de la place des Martyrs, qui est continuellement bloquée par la circulation. Les choses se sont compliquées davantage pour les automobilistes depuis l'entame des recherches archéologiques qui a fait déplacer les stations de l'Etusa au niveau de l'avenue elle même. Cette rue à deux voies seulement, regroupe ainsi les arrêts des bus de l'Etusa et ceux des taxis. «On comprend parfaitement la nature de cette délocalisation qui vise à désencombrer la rue mais il faudra nous trouver un emplacement adéquat», insiste M.Ait Braham. Par ailleurs, aux environs de midi, les services de sécurité de la commission routière sont venus pour s'enquérir de la situation. Selon Ait Braham, ces derniers ont affirmé que même la station des bus de l'Etusa sera bientôt délocalisée. «Dans l'attente d'une solution à ce problème, on a accepté de reprendre le travail et de rejoindre notre nouvelle station pour une durée de quinze jours. On verra comment ça évoluera par la suite», a-t-il indiqué, tout en affirmant qu'un rapport détaillé sera rédigé sur la situation et adressé à qui de droit, c'est-à-dire au ministère des Transports. Amel Benhocine Les chauffeurs de taxis, collectif et compteur, sont en colère. Ces derniers ont observé, dans la matinée d'hier, un mouvement de protestation, gelant toute activité à Alger centre. Par ce débrayage, ces chauffeurs entendent exprimer leur mécontentement à l'adresse des responsables de la sécurité routière quant à la délocalisation de leur station de la place des Martyrs vers l'entrée de Bab Azzoun, au niveau de l'ex-Sonipec. Les chauffeurs de taxis ont fermement rejeté cette décision, prise cette semaine, par la commission routière de la commune de Bab El Oued. Joint hier par téléphone, le président de la Fédération des chauffeurs de taxis, M.Ait Braham, nous explique que le personnel déplore, plus exactement, l'étroitesse de la nouvelle station et son encombrement incessant dû au marché informel qui l'avoisine, outre l'insécurité et les agressions très fréquentes à cet endroit. «Nous protestons contre cet emplacement qui s'avère complexe pour les chauffeurs de taxis qui sont également contraints de faire tout un détour pour rejoindre les lieux. Ils doivent, en effet, faire le tour de la DGSN pour pouvoir empreinter la voie qui mène vers la rue Bab Azzoun», a-t-il dit. Desservant à partir de la place des Martyrs, la place Audin et celle du 1er Mai, les chauffeurs doivent dorénavant passer par Bab El Oued pour pouvoir faire le tour, chose qui ne se faisait pas avant. Connue pour sa surpopulation et sa circulation très lente, la commune de Bab El Oued constitue un point noir pour les transporteurs de voyageurs. La plupart préfèrent observer le terminus à la place des Martyrs. «Avec cette nouvelle mesure, ils nous obligent à passer par Bab El Oued ce qui ne plait pas à bon nombre de chauffeurs», a-t-il souligné. En revanche, il faut dire que la commission routière a instruit cette décision dans l'unique but de désengorger l'avenue du 1er novembre, près de la place des Martyrs, qui est continuellement bloquée par la circulation. Les choses se sont compliquées davantage pour les automobilistes depuis l'entame des recherches archéologiques qui a fait déplacer les stations de l'Etusa au niveau de l'avenue elle même. Cette rue à deux voies seulement, regroupe ainsi les arrêts des bus de l'Etusa et ceux des taxis. «On comprend parfaitement la nature de cette délocalisation qui vise à désencombrer la rue mais il faudra nous trouver un emplacement adéquat», insiste M.Ait Braham. Par ailleurs, aux environs de midi, les services de sécurité de la commission routière sont venus pour s'enquérir de la situation. Selon Ait Braham, ces derniers ont affirmé que même la station des bus de l'Etusa sera bientôt délocalisée. «Dans l'attente d'une solution à ce problème, on a accepté de reprendre le travail et de rejoindre notre nouvelle station pour une durée de quinze jours. On verra comment ça évoluera par la suite», a-t-il indiqué, tout en affirmant qu'un rapport détaillé sera rédigé sur la situation et adressé à qui de droit, c'est-à-dire au ministère des Transports. Amel Benhocine