Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a qualifié, jeudi à Alger, de «parfaitement concevable et logique» la demande de vérité sur les disparitions durant la tragédie nationale, estimant néanmoins que dans la pratique, elle était «irréalisable». Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a qualifié, jeudi à Alger, de «parfaitement concevable et logique» la demande de vérité sur les disparitions durant la tragédie nationale, estimant néanmoins que dans la pratique, elle était «irréalisable». S'exprimant à l'occasion d'une table ronde organisée par le quotidien El Moudjahid, Me Ksentini a souligné aussi qu'il était «impossible» d'identifier, aujourd'hui, les responsables de ces disparitions. «Comment identifier, plus de dix ans après, des agents de l'Etat qui se sont rendus coupables de ces disparitions ?», s'est interrogé le conférencier. «Personne ne sait ce qui s'est passé en vérité et il n'y a ni archives ni témoignages», a-t-il relevé se demandant également : «Comment demander donc à l'Etat de se lancer dans des procès contre des personnes sans la moindre preuve ni dossier substantiel ?». Il a indiqué, dans ce contexte, que personnellement, il préfère que «la page soit tournée», soulignant qu'«aucun pays n'a réussi à identifier ni à juger des auteurs de disparitions même s'il y a eu des semblants de procès (dans un pays d'Amérique Latine), presque anecdotiques», a-t-il dit. Il faut être raisonnable et se rendre à l'évidence que l'Etat n'a pas à se lancer dans des opérations qu'il sait par avance perdues, a encore souligné M. Ksentini. Il a affirmé, néanmoins, n'avoir jamais cessé de dialoguer avec les familles des disparus, qui demandent vérité et justice, pendant la tragédie nationale. Tout en indiquant que la question des disparus est réglée partiellement, il a souligné que la CNCPPDH a fait tout ce qui est était en son pouvoir pour amener l'Etat à reconnaître sa responsabilité civile dans cette affaire et admettre, par la suite, le principe de l'indemnisation. "Sur le plan civil, l'Etat est responsable, mais pas coupable des disparitions", a soutenu M. Ksentini, rappelant le chao dans lequel le terrorisme avait plongé le pays pendant la tragédie nationale et les ravages qu'il avait commis. Le terrorisme n'a pas fait que des ravages sur les corps, mais surtout dans les esprits des gens, a conclu le président de la CNCPPDH. Par ailleurs, le président de la CNCPPDH a souligné que tous les ingrédients étaient réunis pour que l'Algérie soit un Etat de droit. L'hôte d'El Moudjahid, a estimé que l'édification d'un Etat de droit est difficile du fait qu'elle demande des moyens et du temps. "Objectivement, il y a une volonté politique déterminée à édifier un Etat de droit en Algérie tout comme il y a des femmes et des hommes capables de le faire et une société civile qui exige cette édification", a estimé l'avocat. Y. D. S'exprimant à l'occasion d'une table ronde organisée par le quotidien El Moudjahid, Me Ksentini a souligné aussi qu'il était «impossible» d'identifier, aujourd'hui, les responsables de ces disparitions. «Comment identifier, plus de dix ans après, des agents de l'Etat qui se sont rendus coupables de ces disparitions ?», s'est interrogé le conférencier. «Personne ne sait ce qui s'est passé en vérité et il n'y a ni archives ni témoignages», a-t-il relevé se demandant également : «Comment demander donc à l'Etat de se lancer dans des procès contre des personnes sans la moindre preuve ni dossier substantiel ?». Il a indiqué, dans ce contexte, que personnellement, il préfère que «la page soit tournée», soulignant qu'«aucun pays n'a réussi à identifier ni à juger des auteurs de disparitions même s'il y a eu des semblants de procès (dans un pays d'Amérique Latine), presque anecdotiques», a-t-il dit. Il faut être raisonnable et se rendre à l'évidence que l'Etat n'a pas à se lancer dans des opérations qu'il sait par avance perdues, a encore souligné M. Ksentini. Il a affirmé, néanmoins, n'avoir jamais cessé de dialoguer avec les familles des disparus, qui demandent vérité et justice, pendant la tragédie nationale. Tout en indiquant que la question des disparus est réglée partiellement, il a souligné que la CNCPPDH a fait tout ce qui est était en son pouvoir pour amener l'Etat à reconnaître sa responsabilité civile dans cette affaire et admettre, par la suite, le principe de l'indemnisation. "Sur le plan civil, l'Etat est responsable, mais pas coupable des disparitions", a soutenu M. Ksentini, rappelant le chao dans lequel le terrorisme avait plongé le pays pendant la tragédie nationale et les ravages qu'il avait commis. Le terrorisme n'a pas fait que des ravages sur les corps, mais surtout dans les esprits des gens, a conclu le président de la CNCPPDH. Par ailleurs, le président de la CNCPPDH a souligné que tous les ingrédients étaient réunis pour que l'Algérie soit un Etat de droit. L'hôte d'El Moudjahid, a estimé que l'édification d'un Etat de droit est difficile du fait qu'elle demande des moyens et du temps. "Objectivement, il y a une volonté politique déterminée à édifier un Etat de droit en Algérie tout comme il y a des femmes et des hommes capables de le faire et une société civile qui exige cette édification", a estimé l'avocat. Y. D.