Les cours de pétrole s'inscrivaient lundi à la baisse, sous les 80 dollars à Londres et à New York, affectés par le resserrement monétaire engagé par l'Inde et les craintes sur la santé financière de la zone euro. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai reculait de71 cents à 79,17 dollars par rapport à la clôture de la veille sur l'InterContinental Exchange (ICE). A New York, le baril de "brut léger texan" (WTI) pour livraison en avril perdait 87 cents à 79,81 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les cours du pétrole ont entamé lundi leur troisième semaine de baisse, sur fond de renforcement du dollar et de craintes sur la demande pétrolière. Le brut a été affecté lundi par le resserrement monétaire engagé par l'Inde pour éviter la surchauffe de son économie. La troisième économie asiatique avait relevé vendredi de façon surprise ses taux d'intérêt, faisant craindre un ralentissement de la croissance de sa demande pétrolière. «Le refroidissement de l'activité dans la troisième économie asiatique pourrait affecter de façon négative la demande pétrolière, qui devrait, selon nous, croître de 170 mille barils par jour en 2010 (+5,3% sur un an)», prévoient des analystes du cabinet viennois JBC. Par ailleurs, les difficultés de la zone euro continuaient à pénaliser l'ensemble des actifs à risque, au profit du dollar. Selon un analyste du fonds VTB Capital. «les craintes sur les difficultés financières de la zone euro se sont intensifiées avant le sommet européen de cette semaine, où l'aide financière aux pays lourdement endettés fera l'objet de discussions». Le marché pétrolier guettera cette semaine un sommet des dirigeants européens devant se prononcer sur la crise budgétaire grecque et sur d'éventuelles mesures de soutien concrètes. R. E. Les cours de pétrole s'inscrivaient lundi à la baisse, sous les 80 dollars à Londres et à New York, affectés par le resserrement monétaire engagé par l'Inde et les craintes sur la santé financière de la zone euro. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai reculait de71 cents à 79,17 dollars par rapport à la clôture de la veille sur l'InterContinental Exchange (ICE). A New York, le baril de "brut léger texan" (WTI) pour livraison en avril perdait 87 cents à 79,81 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les cours du pétrole ont entamé lundi leur troisième semaine de baisse, sur fond de renforcement du dollar et de craintes sur la demande pétrolière. Le brut a été affecté lundi par le resserrement monétaire engagé par l'Inde pour éviter la surchauffe de son économie. La troisième économie asiatique avait relevé vendredi de façon surprise ses taux d'intérêt, faisant craindre un ralentissement de la croissance de sa demande pétrolière. «Le refroidissement de l'activité dans la troisième économie asiatique pourrait affecter de façon négative la demande pétrolière, qui devrait, selon nous, croître de 170 mille barils par jour en 2010 (+5,3% sur un an)», prévoient des analystes du cabinet viennois JBC. Par ailleurs, les difficultés de la zone euro continuaient à pénaliser l'ensemble des actifs à risque, au profit du dollar. Selon un analyste du fonds VTB Capital. «les craintes sur les difficultés financières de la zone euro se sont intensifiées avant le sommet européen de cette semaine, où l'aide financière aux pays lourdement endettés fera l'objet de discussions». Le marché pétrolier guettera cette semaine un sommet des dirigeants européens devant se prononcer sur la crise budgétaire grecque et sur d'éventuelles mesures de soutien concrètes. R. E.