La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine a exhorté l'ensemble de la société à se mobiliser en vue de faire face au phénomène de la violence contre les femmes. «Ce n'est pas uniquement l'affaire du gouvernement car c'est un problème de société qui nécessite la mobilisation de tous» a, en effet, indiqué Saâdia Nouara Djaâfar, jeudi dernier au Conseil de la nation lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales. La représentante du gouvernement, qui répondait à une question de la nouvelle sénatrice, Louisa Chachoua relative à la politique du gouvernement pour contrer ce phénomène a, après avoir rappelé les mesures prises dans ce sens par l'exécutif, reconnu que des insuffisances existent toujours, et pis encore a admis «l'accroissement des dangers qui guettent les enfants et les femmes». Elle a de même reconnu l'insuffisance des structures spécialisées dans la prise en charge des victimes de la violence. Nouara Djaâfar a néanmois rappelé que le gouvernement a élaboré une stratégie qui, pour son application, a nécessité l'intervention de nombreux acteurs. Elle a mis en exergue, dans ce contexte, l'indispensable contribution des associations de la société civile et des médias. «Cette stratégie nationale a spécifié le domaine d'intervention de tous les partenaires et ce, que ce soient des départements ministères, des services de sécurité ou des associations» a-t-elle indiqué. Tablant sur la sensibilisation de la société sur cette question l'intervenante a énuméré quelques aspects de l'action de l'exécutif, comme par exemple, la prise en charge de la réinsertion des victimes, la création de centres d'accueil et d'écoute des victimes ainsi que des cellules de proximité. A. S. La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine a exhorté l'ensemble de la société à se mobiliser en vue de faire face au phénomène de la violence contre les femmes. «Ce n'est pas uniquement l'affaire du gouvernement car c'est un problème de société qui nécessite la mobilisation de tous» a, en effet, indiqué Saâdia Nouara Djaâfar, jeudi dernier au Conseil de la nation lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales. La représentante du gouvernement, qui répondait à une question de la nouvelle sénatrice, Louisa Chachoua relative à la politique du gouvernement pour contrer ce phénomène a, après avoir rappelé les mesures prises dans ce sens par l'exécutif, reconnu que des insuffisances existent toujours, et pis encore a admis «l'accroissement des dangers qui guettent les enfants et les femmes». Elle a de même reconnu l'insuffisance des structures spécialisées dans la prise en charge des victimes de la violence. Nouara Djaâfar a néanmois rappelé que le gouvernement a élaboré une stratégie qui, pour son application, a nécessité l'intervention de nombreux acteurs. Elle a mis en exergue, dans ce contexte, l'indispensable contribution des associations de la société civile et des médias. «Cette stratégie nationale a spécifié le domaine d'intervention de tous les partenaires et ce, que ce soient des départements ministères, des services de sécurité ou des associations» a-t-elle indiqué. Tablant sur la sensibilisation de la société sur cette question l'intervenante a énuméré quelques aspects de l'action de l'exécutif, comme par exemple, la prise en charge de la réinsertion des victimes, la création de centres d'accueil et d'écoute des victimes ainsi que des cellules de proximité. A. S.