L'ouverture du 22e sommet de la Ligue arabe à Syrte (Libye) a été marquée par l'absence des dirigeants saoudien, marocain, libanais, émirati, omanais, irakien, bahreïni et égyptien. En revanche, elle a enregistré la présence des Premiers ministres turc et italien, du ministre espagnol des Affaires étrangères, du président de la Commission africaine, du secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), du secrétaire général de l'ONU ainsi que de plusieurs responsables internationaux et régionaux. Le guide libyen, hôte du sommet, a reçu la présidence de la Ligue remise par l'Emir de l'Etat du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-thani. «Le citoyen arabe attend des dirigeants arabes des actes et non pas des paroles et le sommet ne prendra aucune décision qui sera rejetée par ce citoyen», a déclaré Mouammar El-Gueddafi, hier à l'ouverture des travaux du sommet, tout en rappelant la nécessité d'avancer aux dirigeants des pays arabes qui «font face à des défis inédits». L'Emir du Qatar, président sortant de la Ligue arabe, a proposé dans une allocution la constitution d'un haut comité de liaison placé sous l'égide du président du Sommet. Ce comité aura pour mission de faire des propositions à même de résoudre la crise de l'action arabe commune. «Il ne faut pas se leurrer, ni tromper nos peuples, nous n'acceptons pas également de présenter au sommet arabe ni à la nation, un rapport sur les réalisations du Conseil ministériel, sachant à l'avance que les résultats ne seront pas satisfaisants», a-t-il relevé, tout en reconnaissant que «l'action arabe commune est confrontée à une crise arabe aiguë qu'on ne peut ignorer». Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-thani a souligné qu'il est inutile de prendre des décisions dans un contexte de crise globale entravant l'action arabe commune, faisant allusion à la situation qui prévaut à El-Qods et les exactions israéliennes sur le peuple palestinien. «On ne peut pas faire endosser la responsabilité aux autres», a-t-il dit. Le SG de l'ONU de son côté, a exhorté les dirigeants arabes à lutter contre les ramifications du mouvement terroriste somalien des Shebab. «Tant que ces rebelles opteront pour les meurtres et les attentats aveugles, il sera de notre devoir de les isoler et de les empêcher de lever des fonds et de recruter des combattants», a-t-il souligné à l'adresse des pays arabes. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, lui, a affirmé qu'il ne pouvait y avoir de négociations indirectes avec Israël sans un arrêt des activités israéliennes de colonisation. «Nous ne pouvons pas tenir des négociations indirectes tant qu'Israël n'arrête pas totalement ses activités de colonisation à Jérusalem et ne mette pas fin à sa politique du fait accompli», a-t-il noté. M. C. L'ouverture du 22e sommet de la Ligue arabe à Syrte (Libye) a été marquée par l'absence des dirigeants saoudien, marocain, libanais, émirati, omanais, irakien, bahreïni et égyptien. En revanche, elle a enregistré la présence des Premiers ministres turc et italien, du ministre espagnol des Affaires étrangères, du président de la Commission africaine, du secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), du secrétaire général de l'ONU ainsi que de plusieurs responsables internationaux et régionaux. Le guide libyen, hôte du sommet, a reçu la présidence de la Ligue remise par l'Emir de l'Etat du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-thani. «Le citoyen arabe attend des dirigeants arabes des actes et non pas des paroles et le sommet ne prendra aucune décision qui sera rejetée par ce citoyen», a déclaré Mouammar El-Gueddafi, hier à l'ouverture des travaux du sommet, tout en rappelant la nécessité d'avancer aux dirigeants des pays arabes qui «font face à des défis inédits». L'Emir du Qatar, président sortant de la Ligue arabe, a proposé dans une allocution la constitution d'un haut comité de liaison placé sous l'égide du président du Sommet. Ce comité aura pour mission de faire des propositions à même de résoudre la crise de l'action arabe commune. «Il ne faut pas se leurrer, ni tromper nos peuples, nous n'acceptons pas également de présenter au sommet arabe ni à la nation, un rapport sur les réalisations du Conseil ministériel, sachant à l'avance que les résultats ne seront pas satisfaisants», a-t-il relevé, tout en reconnaissant que «l'action arabe commune est confrontée à une crise arabe aiguë qu'on ne peut ignorer». Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-thani a souligné qu'il est inutile de prendre des décisions dans un contexte de crise globale entravant l'action arabe commune, faisant allusion à la situation qui prévaut à El-Qods et les exactions israéliennes sur le peuple palestinien. «On ne peut pas faire endosser la responsabilité aux autres», a-t-il dit. Le SG de l'ONU de son côté, a exhorté les dirigeants arabes à lutter contre les ramifications du mouvement terroriste somalien des Shebab. «Tant que ces rebelles opteront pour les meurtres et les attentats aveugles, il sera de notre devoir de les isoler et de les empêcher de lever des fonds et de recruter des combattants», a-t-il souligné à l'adresse des pays arabes. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, lui, a affirmé qu'il ne pouvait y avoir de négociations indirectes avec Israël sans un arrêt des activités israéliennes de colonisation. «Nous ne pouvons pas tenir des négociations indirectes tant qu'Israël n'arrête pas totalement ses activités de colonisation à Jérusalem et ne mette pas fin à sa politique du fait accompli», a-t-il noté. M. C.