Une vaste vague de contestation des populations a secoué la commune de Ramel Souk, dans la daïra d'El-Kala, wilaya d'El-Tarf. En effet, quelques familles ont même menacé de passer outre de la frontière, étant donné que les membres de la commission d'attribution de logements les ont écartées d'une certaine liste de bénéficiaires de logements ruraux. Les autorités locales indiquent que celle-ci n'a même pas été affichée ou finalisée. Par ailleurs, on apprend que plusieurs familles de cette localité, distante de quelques encablures de la frontière algéro-tunisienne, ont manifesté, elles aussi, leur courroux en signe de solidarité avec les vingt familles contestataires. Notons que ce problème est vécu depuis des mois, chose qui a retardé l'affichage de la liste des heureux attributaires. Les services de sécurité ainsi que les élus locaux, conspués par les protestataires, ont essayé de calmer les esprits. A l'heure où nous mettons sous presse, la situation demeure encore électrique et les familles menacent toujours de rejoindre l'autre rive. Une telle initiative est devenue monnaie courante pour les habitants ruraux de la bande frontalière. Mourad Saber Une vaste vague de contestation des populations a secoué la commune de Ramel Souk, dans la daïra d'El-Kala, wilaya d'El-Tarf. En effet, quelques familles ont même menacé de passer outre de la frontière, étant donné que les membres de la commission d'attribution de logements les ont écartées d'une certaine liste de bénéficiaires de logements ruraux. Les autorités locales indiquent que celle-ci n'a même pas été affichée ou finalisée. Par ailleurs, on apprend que plusieurs familles de cette localité, distante de quelques encablures de la frontière algéro-tunisienne, ont manifesté, elles aussi, leur courroux en signe de solidarité avec les vingt familles contestataires. Notons que ce problème est vécu depuis des mois, chose qui a retardé l'affichage de la liste des heureux attributaires. Les services de sécurité ainsi que les élus locaux, conspués par les protestataires, ont essayé de calmer les esprits. A l'heure où nous mettons sous presse, la situation demeure encore électrique et les familles menacent toujours de rejoindre l'autre rive. Une telle initiative est devenue monnaie courante pour les habitants ruraux de la bande frontalière. Mourad Saber