Les Etats-Unis s'apprêtent à changer leur système de scanner corporel de dépistage obligatoire dans leurs aéroports. En effet, selon le New York times, le président Obama, a signé des nouveaux protocoles de sécurité pour les vols à destination des Etats-Unis. Le système, annoncé vendredi, remplacera le dépistage obligatoire du corps qui a été mis en place en Janvier est suscité la désapprobation de plusieurs pays. Le nouveau système qui sera mis en place utilise des renseignements et l'évaluation des menaces pour identifier les passagers qui pourraient avoir des liens avec le terrorisme, indique le même journal qui cite un haut responsable. Ce changement, annoncé vendredi, par le Department of Homeland Security (Département de la sécurité intérieure), est le résultat d'un examen de la sécurité dans les aéroports internationaux classés par M. Obama après la tentative de faire sauter un avion de ligne à destination de Détroit. Pour rappel, la veille de Noël, le 24 décembre dernier, un Nigérian de 23 ans portant des explosifs sous ses vêtements avait réussi à monter à bord d'un avion du Nord-ouest des USA. Cette nouvelle procédure, indique-t-on, sera mise en place ce mois-ci, et ne s'appliquera qu'aux personnes voyageant à destination des Etats-Unis. La nouvelle approche consiste à remplacer les contrôles supplémentaires qui avaient été imposés aux passagers de 14 pays, dont la plupart sont musulmans. Le système de sécurité basé sur l'intelligence, explique le NY Times, est conçu pour rassembler des informations sur les voyageurs dont les noms ne figurent pas sur l'interdiction de vol des listes de surveillance, mais dont le motif du voyage ou les traits de personnalité sucitent des soupçons. Le système est destiné à rassembler des fragments d'information - nom de famille, nationalité, âge ou même numéro partiel du passeport - en les comparent aux rapports de renseignements élaborés par la sécurité intérieure. L'objectif étant de donner l'alarme avant qu'un passager suspect n'embarque dans un avion, explique-t-on. Les nouveaux protocoles de sécurité seront construits sur la base de situations de menace imminentes, selon les autorités américaines, où seront prises en considération les différentes fragments de renseignements tirés d'un flux de menaces éventuelles. Ainsi, par exemple, si les groupes terroristes recrutent des hommes de l'âge moyen des universitaires, qui ont séjourné en Asie ou au Moyen-Orient, ce type de voyageurs alerterait les agents des aéroports internationaux, ajoute le journal. Un responsable de l'administration Obama a affirmé, à ce sujet, qu'il s'agit beaucoup plus d'un système basé sur des renseignements fiables. «Ce n'est pas un genre de système dit profilage dans le sens traditionnel du terme. Il est basé sur l'intelligence», a-t-il déclaré. Il est également utile de rappeler que durant les trois derniers mois, des milliers de personnes se rendant aux Etats-Unis ont dû faire face à des mesures de sécurité supplémentaires, simplement parce qu'ils sont originaires de l'un des quatorze pays pays inscrits sur la fameuse liste noire que l'Algérie, injustement incluse, a, d'ailleurs, fermement contestée. M. B. Les Etats-Unis s'apprêtent à changer leur système de scanner corporel de dépistage obligatoire dans leurs aéroports. En effet, selon le New York times, le président Obama, a signé des nouveaux protocoles de sécurité pour les vols à destination des Etats-Unis. Le système, annoncé vendredi, remplacera le dépistage obligatoire du corps qui a été mis en place en Janvier est suscité la désapprobation de plusieurs pays. Le nouveau système qui sera mis en place utilise des renseignements et l'évaluation des menaces pour identifier les passagers qui pourraient avoir des liens avec le terrorisme, indique le même journal qui cite un haut responsable. Ce changement, annoncé vendredi, par le Department of Homeland Security (Département de la sécurité intérieure), est le résultat d'un examen de la sécurité dans les aéroports internationaux classés par M. Obama après la tentative de faire sauter un avion de ligne à destination de Détroit. Pour rappel, la veille de Noël, le 24 décembre dernier, un Nigérian de 23 ans portant des explosifs sous ses vêtements avait réussi à monter à bord d'un avion du Nord-ouest des USA. Cette nouvelle procédure, indique-t-on, sera mise en place ce mois-ci, et ne s'appliquera qu'aux personnes voyageant à destination des Etats-Unis. La nouvelle approche consiste à remplacer les contrôles supplémentaires qui avaient été imposés aux passagers de 14 pays, dont la plupart sont musulmans. Le système de sécurité basé sur l'intelligence, explique le NY Times, est conçu pour rassembler des informations sur les voyageurs dont les noms ne figurent pas sur l'interdiction de vol des listes de surveillance, mais dont le motif du voyage ou les traits de personnalité sucitent des soupçons. Le système est destiné à rassembler des fragments d'information - nom de famille, nationalité, âge ou même numéro partiel du passeport - en les comparent aux rapports de renseignements élaborés par la sécurité intérieure. L'objectif étant de donner l'alarme avant qu'un passager suspect n'embarque dans un avion, explique-t-on. Les nouveaux protocoles de sécurité seront construits sur la base de situations de menace imminentes, selon les autorités américaines, où seront prises en considération les différentes fragments de renseignements tirés d'un flux de menaces éventuelles. Ainsi, par exemple, si les groupes terroristes recrutent des hommes de l'âge moyen des universitaires, qui ont séjourné en Asie ou au Moyen-Orient, ce type de voyageurs alerterait les agents des aéroports internationaux, ajoute le journal. Un responsable de l'administration Obama a affirmé, à ce sujet, qu'il s'agit beaucoup plus d'un système basé sur des renseignements fiables. «Ce n'est pas un genre de système dit profilage dans le sens traditionnel du terme. Il est basé sur l'intelligence», a-t-il déclaré. Il est également utile de rappeler que durant les trois derniers mois, des milliers de personnes se rendant aux Etats-Unis ont dû faire face à des mesures de sécurité supplémentaires, simplement parce qu'ils sont originaires de l'un des quatorze pays pays inscrits sur la fameuse liste noire que l'Algérie, injustement incluse, a, d'ailleurs, fermement contestée. M. B.