Considérés comme le meilleur moyen de déplacement notamment dans les grandes villes à l'instar de la capitale qui connaît un trafic automobile infernal, les deux-roues peuvent néanmoins constituer un danger «mobile» aux conséquences hautement préjudiciables. Et pour cause, selon des statistiques fournies par les services de sécurité (gendarmerie, police) à l'occasion de la tenue, du 30 mars au 2 avril 2010 à Alger, du 3e Salon des deux-roues qu'a abrité le Palais des expositions des Pins Maritimes, ce moyen de locomotion est impliqué dans 6% des accidents de la route et est à l'origine de la mort de 500 personnes en moyenne annuelle dans notre pays. En 2009, ajoutent les mêmes sources, les bicyclettes et autres motocycles ont été impliqués dans 4.000 accidents de la route. Pour tenter d'enrayer l'hécatombe, les constructeurs européens réfléchissent, depuis plusieurs années déjà, sur des solutions visant à sécuriser les deux-roues. En 2006, Honda, le constructeur nippon, a expérimenté un airbag sur des motos à hauteur du guidon. Ainsi, la Gold Wing 1 800 fut la première équipée. Mais d'autres solutions existent avec des vestes airbag, des gilets et blousons certifiés qui tendent à se généraliser. Le casque moto à airbag incorporé du fabricant espagnol APC est une première en son genre. Il promet de protéger les cervicales mais aussi le haut de la colonne grâce à son airbag qui se déploie en moins de 2 dixièmes. Et tout cela risque de se développer et devenir rapidement obligatoire pour tenter de sécuriser encore plus les deux-roues. Chez nous, même les règles les plus élémentaires n'existent pas. Les pouvoirs publics gagneraient à trouver des solutions afin de limiter les dégâts sur les routes. En plus du fait de ne pas respecter les règles élémentaires de sécurité, à savoir port du casque pour le motard et le cycliste et leurs éventuels passagers, le code de la route n'est jamais respecté par les motards qui souvent par leurs « sorties» impromptues provoquent l'inattendu. Bon nombre d'entre eux d'ailleurs n'hésitent pas, en l'absence de mesures coercitives, à utiliser les routes et autoroutes pour des courses poursuites et des aires de démonstration ; Il n'y a qu'à voir ces dizaines de conducteurs de motocycles torses et têtes nus roulant à vive allure, pour se rendre compte du degré d'insouciance quant aux règles élémentaires de sécurité et, partant, pouvoir mesurer l'ampleur qu'a pris ce phénomène. Y. D. Considérés comme le meilleur moyen de déplacement notamment dans les grandes villes à l'instar de la capitale qui connaît un trafic automobile infernal, les deux-roues peuvent néanmoins constituer un danger «mobile» aux conséquences hautement préjudiciables. Et pour cause, selon des statistiques fournies par les services de sécurité (gendarmerie, police) à l'occasion de la tenue, du 30 mars au 2 avril 2010 à Alger, du 3e Salon des deux-roues qu'a abrité le Palais des expositions des Pins Maritimes, ce moyen de locomotion est impliqué dans 6% des accidents de la route et est à l'origine de la mort de 500 personnes en moyenne annuelle dans notre pays. En 2009, ajoutent les mêmes sources, les bicyclettes et autres motocycles ont été impliqués dans 4.000 accidents de la route. Pour tenter d'enrayer l'hécatombe, les constructeurs européens réfléchissent, depuis plusieurs années déjà, sur des solutions visant à sécuriser les deux-roues. En 2006, Honda, le constructeur nippon, a expérimenté un airbag sur des motos à hauteur du guidon. Ainsi, la Gold Wing 1 800 fut la première équipée. Mais d'autres solutions existent avec des vestes airbag, des gilets et blousons certifiés qui tendent à se généraliser. Le casque moto à airbag incorporé du fabricant espagnol APC est une première en son genre. Il promet de protéger les cervicales mais aussi le haut de la colonne grâce à son airbag qui se déploie en moins de 2 dixièmes. Et tout cela risque de se développer et devenir rapidement obligatoire pour tenter de sécuriser encore plus les deux-roues. Chez nous, même les règles les plus élémentaires n'existent pas. Les pouvoirs publics gagneraient à trouver des solutions afin de limiter les dégâts sur les routes. En plus du fait de ne pas respecter les règles élémentaires de sécurité, à savoir port du casque pour le motard et le cycliste et leurs éventuels passagers, le code de la route n'est jamais respecté par les motards qui souvent par leurs « sorties» impromptues provoquent l'inattendu. Bon nombre d'entre eux d'ailleurs n'hésitent pas, en l'absence de mesures coercitives, à utiliser les routes et autoroutes pour des courses poursuites et des aires de démonstration ; Il n'y a qu'à voir ces dizaines de conducteurs de motocycles torses et têtes nus roulant à vive allure, pour se rendre compte du degré d'insouciance quant aux règles élémentaires de sécurité et, partant, pouvoir mesurer l'ampleur qu'a pris ce phénomène. Y. D.