«La patrouille de la police judiciaire, qui s'est déplacée en fin de semaine dernière à Zemmouri, était en mission commandée : elle avait des informations sur un mouvement suspect de terroristes dans la région», a déclaré, hier, Le wali de Boumerdès M. Brahim Merad, lors de la première session ordinaire du conseil de wilaya de l'année en cours. Le premier magistrat de la wilaya ajoutera que «lorsque la patrouille est arrivée sur place, trois individus ont pris la fuite avant que deux d'entre eux ne s'arrêtent tandis que le troisième (le jeune tué) a poursuivi sa course; c'est à ce moment là qu'un élément de la police a tiré sur lui, le blessant mortellement à la nuque». Ensuite, le wali de Boumerdès a présenté ses condoléances à la famille de la victime tout en précisant que cette famille se démarque des évènements et des troubles qui ont suivi le drame. Il a précisé, en outre qu' «il est tout à fait naturel de voir ainsi des manifestations se déclencher suite à de tels drames». Il a ainsi déploré les informations rapportées par quelques titres de la presse nationale notamment celles relatives aux nombres de balles qui ont atteint le jeune Hamza. Par ailleurs, selon l'orateur, l'enquête sur les circonstances de ce drame suit toujours son cours. «Laissons la justice faire son travail car nous avons une confiance totale en la justice de notre pays», a déclaré encore le wali de Boumerdès. Enfin, il est à noter que les étudiants boycottent pour la troisième journée consécutive les cours et interdisent l'accès aux différentes facultés de l'université de Boumerdès, pour protester contre «l'agression de vendredi dernier des forces antiémeutes qui ont lancés des bombes lacrymogènes à l'intérieur de la résidence universitaire des 2000 lits à Zemmouri». Par ailleurs, le wali de Boumerdès se dit «regretter la tournure prise par les évènements» tout en appelant la communauté universitaire à la sagesse. Tahar Ounas «La patrouille de la police judiciaire, qui s'est déplacée en fin de semaine dernière à Zemmouri, était en mission commandée : elle avait des informations sur un mouvement suspect de terroristes dans la région», a déclaré, hier, Le wali de Boumerdès M. Brahim Merad, lors de la première session ordinaire du conseil de wilaya de l'année en cours. Le premier magistrat de la wilaya ajoutera que «lorsque la patrouille est arrivée sur place, trois individus ont pris la fuite avant que deux d'entre eux ne s'arrêtent tandis que le troisième (le jeune tué) a poursuivi sa course; c'est à ce moment là qu'un élément de la police a tiré sur lui, le blessant mortellement à la nuque». Ensuite, le wali de Boumerdès a présenté ses condoléances à la famille de la victime tout en précisant que cette famille se démarque des évènements et des troubles qui ont suivi le drame. Il a précisé, en outre qu' «il est tout à fait naturel de voir ainsi des manifestations se déclencher suite à de tels drames». Il a ainsi déploré les informations rapportées par quelques titres de la presse nationale notamment celles relatives aux nombres de balles qui ont atteint le jeune Hamza. Par ailleurs, selon l'orateur, l'enquête sur les circonstances de ce drame suit toujours son cours. «Laissons la justice faire son travail car nous avons une confiance totale en la justice de notre pays», a déclaré encore le wali de Boumerdès. Enfin, il est à noter que les étudiants boycottent pour la troisième journée consécutive les cours et interdisent l'accès aux différentes facultés de l'université de Boumerdès, pour protester contre «l'agression de vendredi dernier des forces antiémeutes qui ont lancés des bombes lacrymogènes à l'intérieur de la résidence universitaire des 2000 lits à Zemmouri». Par ailleurs, le wali de Boumerdès se dit «regretter la tournure prise par les évènements» tout en appelant la communauté universitaire à la sagesse. Tahar Ounas