Dans le but d'apaiser les esprits, le président de l'APW de Tizi-Ouzou a décidé d'engager une initiative de conciliation entre les diverses parties en conflit dans le secteur de l'éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou. À cet effet, le P/APW a saisi par écrit le ministre de l'Education nationale. Dans sa requête, ce responsable revient d'abord sur les différents problèmes qui sont à l'origine du mécontentement des 21 mille travailleurs de l'éducation de la wilaya, avant de formuler des propositions concrètes à même de contribuer à prendre en charge certaines revendications. Ainsi, le P/APW suggère de décentraliser les activités de la Direction de l'éducation et de créer, à l'instar d'Alger, des sous-directions de l'éducation. Cette mesure permettrait une meilleure gestion des salaires en évitant les retards. Parmi les problèmes rencontrés par les travailleurs de l'éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, on peut citer celui de l'attribution d'échelons dans la Fonction publique, actuellement en application, mais pas suivie d'effet sur le plan de la rémunération. Aussi, les heures supplémentaires, notamment celles des classes d'examen, sont rétribuées au compte-goutte au mieux, au pire, elles ne le sont pas du tout. Les vacataires, dont certains sont embauchés depuis plusieurs années ne sont pas payés réguliément. Certains ne le sont pas du tout à l'image des enseignants de tamazight. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les salaires des enseignants sont, chaque mois, versés avec du retard. Le président de l'APW souligne qu'"il est facile de comprendre les difficultés dans lesquelles se débattent les enseignants de la wilaya. Pour autant, ils ont continué à honorer leur mission et à hisser notre région à la première place à l'examen du baccalauréat et ce, depuis plusieurs années". Le même responsable reconnaît qu'il est difficile de gérer les ressources humaines de la wilaya. C'est pourquoi, des solutions de fond et durables doivent être envisagées. Sur un autre registre, le président d'APW revient sur les ponctions sur les salaires des enseignants grévistes. En s'adressant au ministre, le P/APW écrit : "Vous ne pouvez pas continuer à user de la cœrcition pour amener ces enseignants à rejoindre leurs classes respectives. Ainsi, faire des ponctions sur les salaires des grévistes et les obliger en même temps à assurer des heures supplémentaires est une erreur stratégique de plus qui peut compliquer une situation déjà lourde d'inquiétude pour l'avenir de l'école algérienne et plus généralement pour la stabilité sociale". Le même responsable ajoute en direction du ministre : "Le secteur dont vous avez la charge est d'une sensibilité extrême. Il vous appartient d'être à l'écoute de ses pulsations et de ses convulsions. Les solutions à apporter sont évidentes et ne souffrent d'aucune équivoque et les mesures de rétorsion ne sont pas la réponse. Les revendications des enseignants sont un droit légitime. Vivre dignement est une exigence qui ne peut se passer, dans tous les cas, d'une juste rémunération de leur travail et de leurs efforts". Lounes Bougaci Dans le but d'apaiser les esprits, le président de l'APW de Tizi-Ouzou a décidé d'engager une initiative de conciliation entre les diverses parties en conflit dans le secteur de l'éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou. À cet effet, le P/APW a saisi par écrit le ministre de l'Education nationale. Dans sa requête, ce responsable revient d'abord sur les différents problèmes qui sont à l'origine du mécontentement des 21 mille travailleurs de l'éducation de la wilaya, avant de formuler des propositions concrètes à même de contribuer à prendre en charge certaines revendications. Ainsi, le P/APW suggère de décentraliser les activités de la Direction de l'éducation et de créer, à l'instar d'Alger, des sous-directions de l'éducation. Cette mesure permettrait une meilleure gestion des salaires en évitant les retards. Parmi les problèmes rencontrés par les travailleurs de l'éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, on peut citer celui de l'attribution d'échelons dans la Fonction publique, actuellement en application, mais pas suivie d'effet sur le plan de la rémunération. Aussi, les heures supplémentaires, notamment celles des classes d'examen, sont rétribuées au compte-goutte au mieux, au pire, elles ne le sont pas du tout. Les vacataires, dont certains sont embauchés depuis plusieurs années ne sont pas payés réguliément. Certains ne le sont pas du tout à l'image des enseignants de tamazight. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les salaires des enseignants sont, chaque mois, versés avec du retard. Le président de l'APW souligne qu'"il est facile de comprendre les difficultés dans lesquelles se débattent les enseignants de la wilaya. Pour autant, ils ont continué à honorer leur mission et à hisser notre région à la première place à l'examen du baccalauréat et ce, depuis plusieurs années". Le même responsable reconnaît qu'il est difficile de gérer les ressources humaines de la wilaya. C'est pourquoi, des solutions de fond et durables doivent être envisagées. Sur un autre registre, le président d'APW revient sur les ponctions sur les salaires des enseignants grévistes. En s'adressant au ministre, le P/APW écrit : "Vous ne pouvez pas continuer à user de la cœrcition pour amener ces enseignants à rejoindre leurs classes respectives. Ainsi, faire des ponctions sur les salaires des grévistes et les obliger en même temps à assurer des heures supplémentaires est une erreur stratégique de plus qui peut compliquer une situation déjà lourde d'inquiétude pour l'avenir de l'école algérienne et plus généralement pour la stabilité sociale". Le même responsable ajoute en direction du ministre : "Le secteur dont vous avez la charge est d'une sensibilité extrême. Il vous appartient d'être à l'écoute de ses pulsations et de ses convulsions. Les solutions à apporter sont évidentes et ne souffrent d'aucune équivoque et les mesures de rétorsion ne sont pas la réponse. Les revendications des enseignants sont un droit légitime. Vivre dignement est une exigence qui ne peut se passer, dans tous les cas, d'une juste rémunération de leur travail et de leurs efforts". Lounes Bougaci