La grève des cheminots se poursuivra encore. Les grévistes campent sur leur position et décident de continuer leur débrayage. La décision a été entérinée à l'issue d'une réunion entre les animateurs de la cellule de crise des travailleurs et leurs responsables qui s'est tenue, hier, au siège de la Fédération nationale des cheminots à Alger. La grève des cheminots se poursuivra encore. Les grévistes campent sur leur position et décident de continuer leur débrayage. La décision a été entérinée à l'issue d'une réunion entre les animateurs de la cellule de crise des travailleurs et leurs responsables qui s'est tenue, hier, au siège de la Fédération nationale des cheminots à Alger. Après plus de deux heures de pourparlers, les deux parties se sont séparées sans résultat, faute d'un compromis. «Nous allons poursuivre notre mouvement de grève, vu que nos revendications n'ont pas été prises en considération», a affirmé hier, le responsable de la cellule de crise, au terme de la réunion tenue au siège de la Fédération. La situation ainsi empire, et les travailleurs grévistes ne sont pas près de lâcher du lest, face à l'intransigeance de l'administration de la SNTF. Cette dernière a opposé un niet catégorique à leur demande d'augmentation de leurs salaires. «Comment se fait-il que notre salaire de base soit resté à 12.400 DA, après la revalorisation du SNMG, alors que tous les fonctionnaires ont atteint 15. 000 DA ?», s'est-il interrogé, pour résumer la revendication des cheminots. Ce faisant, la grève des cheminots se dirige vers l'impasse, voire le pourrissement. La dernière tentative de la Fédération de «raisonner» les grévistes a échoué. Par ailleurs, les syndicalistes ont été «menacés» de poursuites judiciaires, croit-on savoir. «Qu'ils traduisent 10 mille grévistes devant les tribunaux, à moins qu'ils ne viseraient quelques têtes précises», assène un syndicaliste, visiblement irrité par l'attitude de la tutelle qui, «au lieu de tenter d'apaiser la tension et permettre un retour à la normale, fait dans la provocation et le harcèlement des travailleurs», dit-il. Pour ce dernier, «il n'est pas question d'arrêter la grève sans la satisfaction de nos revendications». Entre les cheminots grévistes inflexibles, et les dirigeants de la SNTF intransigeants, les voyageurs se trouvent pénalisés par ce débrayage largement suivi. Hier encore, la gare d'Alger était désertée par les voyageurs. Aucun train n'a quitté les quais, selon les quelques travailleurs rencontrés sur les lieux. A la gare Agha, le décor était le même, guichets fermés, services paralysés seuls quelques voyageurs attendaient un éventuel train. En fait, le train pour Oran a quitté cette gare aux alentours de 11h. Les autres wilayas du pays sont tout autant paralysées, selon le témoignage des grévistes. C'est dire l'ampleur atteinte par cette grève qui boucle son troisième jour. Pour rappel cette grève a été initiée à la propre initiative des cheminots, en dépit de l'opposition de leur Fédération. Rappelons enfin que le directeur des ressources humaines de la SNTF a menacé, récemment, les grévistes de ponctions sur leurs salaires et de poursuites judiciaires vu le caractère «illicite» de leur mouvement. Menace qui vient d'être réitérée, à travers la Fédération, suite à l'échec de la réunion avec les membres de la Cellule de crise. Après plus de deux heures de pourparlers, les deux parties se sont séparées sans résultat, faute d'un compromis. «Nous allons poursuivre notre mouvement de grève, vu que nos revendications n'ont pas été prises en considération», a affirmé hier, le responsable de la cellule de crise, au terme de la réunion tenue au siège de la Fédération. La situation ainsi empire, et les travailleurs grévistes ne sont pas près de lâcher du lest, face à l'intransigeance de l'administration de la SNTF. Cette dernière a opposé un niet catégorique à leur demande d'augmentation de leurs salaires. «Comment se fait-il que notre salaire de base soit resté à 12.400 DA, après la revalorisation du SNMG, alors que tous les fonctionnaires ont atteint 15. 000 DA ?», s'est-il interrogé, pour résumer la revendication des cheminots. Ce faisant, la grève des cheminots se dirige vers l'impasse, voire le pourrissement. La dernière tentative de la Fédération de «raisonner» les grévistes a échoué. Par ailleurs, les syndicalistes ont été «menacés» de poursuites judiciaires, croit-on savoir. «Qu'ils traduisent 10 mille grévistes devant les tribunaux, à moins qu'ils ne viseraient quelques têtes précises», assène un syndicaliste, visiblement irrité par l'attitude de la tutelle qui, «au lieu de tenter d'apaiser la tension et permettre un retour à la normale, fait dans la provocation et le harcèlement des travailleurs», dit-il. Pour ce dernier, «il n'est pas question d'arrêter la grève sans la satisfaction de nos revendications». Entre les cheminots grévistes inflexibles, et les dirigeants de la SNTF intransigeants, les voyageurs se trouvent pénalisés par ce débrayage largement suivi. Hier encore, la gare d'Alger était désertée par les voyageurs. Aucun train n'a quitté les quais, selon les quelques travailleurs rencontrés sur les lieux. A la gare Agha, le décor était le même, guichets fermés, services paralysés seuls quelques voyageurs attendaient un éventuel train. En fait, le train pour Oran a quitté cette gare aux alentours de 11h. Les autres wilayas du pays sont tout autant paralysées, selon le témoignage des grévistes. C'est dire l'ampleur atteinte par cette grève qui boucle son troisième jour. Pour rappel cette grève a été initiée à la propre initiative des cheminots, en dépit de l'opposition de leur Fédération. Rappelons enfin que le directeur des ressources humaines de la SNTF a menacé, récemment, les grévistes de ponctions sur leurs salaires et de poursuites judiciaires vu le caractère «illicite» de leur mouvement. Menace qui vient d'être réitérée, à travers la Fédération, suite à l'échec de la réunion avec les membres de la Cellule de crise.