Mercredi, lors d'une visite en Turquie, le président russe Dmitri Medvedev, a appelé avec son homologue turc Abdullah Gül, à inclure toutes les parties dans les pourparlers en vue d'instaurer la paix au Proche-Orient. Mercredi, lors d'une visite en Turquie, le président russe Dmitri Medvedev, a appelé avec son homologue turc Abdullah Gül, à inclure toutes les parties dans les pourparlers en vue d'instaurer la paix au Proche-Orient. Lors de sa visite la semaine dernière en Syrie, le président russe, M. Dmitri Medvedev, avait rencontré, en compagnie du président syrien, Bachar Al-Assad, le chef en exil du mouvement Hamas, M. Khaled Mechaal. Il avait déclaré qu'il ne " faut n'exclure personne" du processus de paix, estimant qu'une administration palestinienne divisée ne peut pas aider à résoudre le conflit dans la région. "Le Hamas a gagné les élections à Ghaza et ne peut pas être ignoré", a affirmé de son côté le président turc, M. Gül. M. Medvedev, pour qui le Hamas ne devrait pas être exclu de l'actuel processus de paix, avait appelé M.Mechaal à travailler à la réconciliation avec le mouvement Fatah et à la conclusion d'un accord entre eux « sur la base de la plate-forme de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de son renforcement". Aussi, "les questions du rétablissement de l'unité palestinienne comme condition indispensable du succès des négociations israélo-palestiniennes » étaient elles « au centre de cette rencontre" a souligné M. Nesterenko. "Nous sommes convaincus qu'on peut garantir la mise en œuvre des exigences de la communauté internationale seulement sur la voie de l'unité de tous les Palestiniens et pas sur celle de l'isolement de certaines mouvances", a-t-il poursuivi. Lors d'un entretien téléphonique, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a informé le président palestinien "des résultats de la tournée effectuée du 10 au 12 mai par le président russe, Dmitri Medvedev, en Syrie et en Turquie", des propositions de réconciliation présentées par le président russe à Khaled Mechaal. Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué jeudi tous les efforts de réconciliation russes visant à mettre fin à la division interpalestinienne. Il s'est félicité des efforts déployés par la Russie avec le concours de la Ligue arabe pour la réunification des rangs palestiniens indique le communiqué du Ministère des Affaires étrangères russe qui affirme qu'il s'agit d'une "condition sine qua non" pour la reprise du processus de paix dans la région. Le président Abbas et M. Lavrov, tout en soulignant l'importance de mettre fin au conflit divisant les Palestiniens, ont dans ce sens discuté de l' initiative d'unité rédigée et parrainée par l'Egypte, que refuse jusque là de signer le Hamas. En conséquence, la Russie a rejeté jeudi, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, les critiques émises par Israël suite à l'entretien qu'il a qualifié de "profondément décevant" entre le président russe et le dirigeant palestinien. "Le Hamas n'est pas une structure artificielle, mais un mouvement qui bénéficie de la confiance et de la sympathie d'une bonne partie des Palestiniens", a souligné Nesterenko. "Nul n'ignore que lors des législatives de janvier 2006, reconnues honnêtes et justes par la communauté internationale, le Hamas a obtenu la majorité des voix", a-t-il tenu à rappeler. La Russie, qui envisage l'organisation d'une conférence internationale sur la paix au Proche-Orient, est membre du Quartette. Moscou entretient des relations étroites avec le Hamas que les Occidentaux, USA en tête, Union européenne et Israël considèrent comme une organisation terroriste. Vainqueur des élections législatives palestiniennes de 2006, ce mouvement de résistance palestinien avait pris le pouvoir par la force dans la bande de Ghaza en juin 2007, délogeant les forces loyales au Fatah, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne. Le Hamas a salué jeudi l'appel des présidents russe et turc à "n'exclure personne" des discussions pour parvenir à la paix au Proche-Orient. "L'invitation de la Russie et de la Turquie à inclure le mouvement dans le processus politique reflète le véritable poids politique du mouvement", a affirmé dans un communiqué Salah al-Bardawil, un haut responsable du Hamas. "La reconnaissance de la légitimité du Hamas va s'élargir pour englober d'autres pays aux côtés de la Russie", a-t-il ajouté. Les discussions indirectes entre Palestiniens et Israéliens ont commencé dimanche passé pour tenter de relancer le processus de paix suspendu depuis 18 mois et menacé par l'intransigeance d'Israël et les violences à l'en contre des Palestiniens. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un jeune Palestinien de 14 ans a été tué en Cisjordanie par des tirs de colons israéliens. Le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat, a encore mis en garde contre "les actions israéliennes à El Qods occupée" après l'annonce par des responsables israéliens sur la reprise de la construction de colonies juives à El Qods, et de la démolition de maisons palestiniennes. "La paix n'existera jamais, si El Qods-Est n'est pas la capitale éternelle de notre Etat", a déclaré un responsable israélien. "L'Autorité palestinienne suivra de près la situation à El Qods occupée afin de parer aux menaces israéliennes de construire de nouvelles colonies de peuplement dans la Ville sainte", a t il affirmé. Lors de sa visite la semaine dernière en Syrie, le président russe, M. Dmitri Medvedev, avait rencontré, en compagnie du président syrien, Bachar Al-Assad, le chef en exil du mouvement Hamas, M. Khaled Mechaal. Il avait déclaré qu'il ne " faut n'exclure personne" du processus de paix, estimant qu'une administration palestinienne divisée ne peut pas aider à résoudre le conflit dans la région. "Le Hamas a gagné les élections à Ghaza et ne peut pas être ignoré", a affirmé de son côté le président turc, M. Gül. M. Medvedev, pour qui le Hamas ne devrait pas être exclu de l'actuel processus de paix, avait appelé M.Mechaal à travailler à la réconciliation avec le mouvement Fatah et à la conclusion d'un accord entre eux « sur la base de la plate-forme de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de son renforcement". Aussi, "les questions du rétablissement de l'unité palestinienne comme condition indispensable du succès des négociations israélo-palestiniennes » étaient elles « au centre de cette rencontre" a souligné M. Nesterenko. "Nous sommes convaincus qu'on peut garantir la mise en œuvre des exigences de la communauté internationale seulement sur la voie de l'unité de tous les Palestiniens et pas sur celle de l'isolement de certaines mouvances", a-t-il poursuivi. Lors d'un entretien téléphonique, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a informé le président palestinien "des résultats de la tournée effectuée du 10 au 12 mai par le président russe, Dmitri Medvedev, en Syrie et en Turquie", des propositions de réconciliation présentées par le président russe à Khaled Mechaal. Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué jeudi tous les efforts de réconciliation russes visant à mettre fin à la division interpalestinienne. Il s'est félicité des efforts déployés par la Russie avec le concours de la Ligue arabe pour la réunification des rangs palestiniens indique le communiqué du Ministère des Affaires étrangères russe qui affirme qu'il s'agit d'une "condition sine qua non" pour la reprise du processus de paix dans la région. Le président Abbas et M. Lavrov, tout en soulignant l'importance de mettre fin au conflit divisant les Palestiniens, ont dans ce sens discuté de l' initiative d'unité rédigée et parrainée par l'Egypte, que refuse jusque là de signer le Hamas. En conséquence, la Russie a rejeté jeudi, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, les critiques émises par Israël suite à l'entretien qu'il a qualifié de "profondément décevant" entre le président russe et le dirigeant palestinien. "Le Hamas n'est pas une structure artificielle, mais un mouvement qui bénéficie de la confiance et de la sympathie d'une bonne partie des Palestiniens", a souligné Nesterenko. "Nul n'ignore que lors des législatives de janvier 2006, reconnues honnêtes et justes par la communauté internationale, le Hamas a obtenu la majorité des voix", a-t-il tenu à rappeler. La Russie, qui envisage l'organisation d'une conférence internationale sur la paix au Proche-Orient, est membre du Quartette. Moscou entretient des relations étroites avec le Hamas que les Occidentaux, USA en tête, Union européenne et Israël considèrent comme une organisation terroriste. Vainqueur des élections législatives palestiniennes de 2006, ce mouvement de résistance palestinien avait pris le pouvoir par la force dans la bande de Ghaza en juin 2007, délogeant les forces loyales au Fatah, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne. Le Hamas a salué jeudi l'appel des présidents russe et turc à "n'exclure personne" des discussions pour parvenir à la paix au Proche-Orient. "L'invitation de la Russie et de la Turquie à inclure le mouvement dans le processus politique reflète le véritable poids politique du mouvement", a affirmé dans un communiqué Salah al-Bardawil, un haut responsable du Hamas. "La reconnaissance de la légitimité du Hamas va s'élargir pour englober d'autres pays aux côtés de la Russie", a-t-il ajouté. Les discussions indirectes entre Palestiniens et Israéliens ont commencé dimanche passé pour tenter de relancer le processus de paix suspendu depuis 18 mois et menacé par l'intransigeance d'Israël et les violences à l'en contre des Palestiniens. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un jeune Palestinien de 14 ans a été tué en Cisjordanie par des tirs de colons israéliens. Le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat, a encore mis en garde contre "les actions israéliennes à El Qods occupée" après l'annonce par des responsables israéliens sur la reprise de la construction de colonies juives à El Qods, et de la démolition de maisons palestiniennes. "La paix n'existera jamais, si El Qods-Est n'est pas la capitale éternelle de notre Etat", a déclaré un responsable israélien. "L'Autorité palestinienne suivra de près la situation à El Qods occupée afin de parer aux menaces israéliennes de construire de nouvelles colonies de peuplement dans la Ville sainte", a t il affirmé.