La situation s'est dégradée hier à l'Ecole supérieur vétérinaire (ESV) d'El Harrach. Le mouvement de grève illimité entamé le 23 mai passé, suivi d'une grève de la faim depuis dimanche dernier, connaît un rebondissement. Très affaiblis, trois étudiants en grève de la faim ont été évacués en urgence vers l'hôpital Zemirli. Sur les 35 grévistes de la faim, un étudiant en quatrième année a perdu connaissance, lundi soir, avant que deux autres ne subissent le même sort, hier dans l'après-midi, en raison de l'ensoleillement et le pic de chaleur que connaît Alger et ses environs ces jours-ci. De sources hospitalières, nous apprenons qu'ils sont hors de danger. Les grévistes, qui protestent contre leurs conditions d'enseignement au sein de cette école supérieure ont énergiquement condamné le mépris affiché par les premiers responsables du secteur vis-à-vis de cette situation. Ils affirment maintenir la protestation jusqu'à satisfaction de toutes leurs revendications. Campés à l'intérieur de l'école, les étudiants interdisent l'accès aux enseignants et aux administratifs y compris le directeur. Ce dernier à même fait recours à la justice qui a ordonné l'évacuation des lieux, mais en vain, la protestation continue. Pour rappel, en pleine période d'examen de fin de cycle, plus de 600 étudiants, toutes promotions confondues, observent une grève de la faim au détriment de leur année universitaire. Cette protestation intervient, selon ces étudiants, suite à un cumul de problèmes touchant leur conditions sociales et pédagogiques. Sans échos favorables à leurs doléances, 35 d'entre eux haussent le ton et entament une grève de la faim. Outre une audition auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, les grévistes réclament en premier lieu le départ de leur premier responsable, le directeur de l'ESV en l'occurrence. Les contestataires dénoncent les agissements inexplicables de leur administration, notamment la profération de menaces d'exclusion définitive de l'école et autres contraintes psychologiquse utilisées à l'encontre des étudiants. Egalement, ces étudiants déplorent le fait de ne pas avoir doit de consulter leurs copies d'examens ou d'effectuer des recours, et ce, face à l'absence de rachat. Cependant, des lettres de «secours» ont été adressées au président de la République, aux chefs de partis politiques et autres institutions publiques. La situation s'est dégradée hier à l'Ecole supérieur vétérinaire (ESV) d'El Harrach. Le mouvement de grève illimité entamé le 23 mai passé, suivi d'une grève de la faim depuis dimanche dernier, connaît un rebondissement. Très affaiblis, trois étudiants en grève de la faim ont été évacués en urgence vers l'hôpital Zemirli. Sur les 35 grévistes de la faim, un étudiant en quatrième année a perdu connaissance, lundi soir, avant que deux autres ne subissent le même sort, hier dans l'après-midi, en raison de l'ensoleillement et le pic de chaleur que connaît Alger et ses environs ces jours-ci. De sources hospitalières, nous apprenons qu'ils sont hors de danger. Les grévistes, qui protestent contre leurs conditions d'enseignement au sein de cette école supérieure ont énergiquement condamné le mépris affiché par les premiers responsables du secteur vis-à-vis de cette situation. Ils affirment maintenir la protestation jusqu'à satisfaction de toutes leurs revendications. Campés à l'intérieur de l'école, les étudiants interdisent l'accès aux enseignants et aux administratifs y compris le directeur. Ce dernier à même fait recours à la justice qui a ordonné l'évacuation des lieux, mais en vain, la protestation continue. Pour rappel, en pleine période d'examen de fin de cycle, plus de 600 étudiants, toutes promotions confondues, observent une grève de la faim au détriment de leur année universitaire. Cette protestation intervient, selon ces étudiants, suite à un cumul de problèmes touchant leur conditions sociales et pédagogiques. Sans échos favorables à leurs doléances, 35 d'entre eux haussent le ton et entament une grève de la faim. Outre une audition auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, les grévistes réclament en premier lieu le départ de leur premier responsable, le directeur de l'ESV en l'occurrence. Les contestataires dénoncent les agissements inexplicables de leur administration, notamment la profération de menaces d'exclusion définitive de l'école et autres contraintes psychologiquse utilisées à l'encontre des étudiants. Egalement, ces étudiants déplorent le fait de ne pas avoir doit de consulter leurs copies d'examens ou d'effectuer des recours, et ce, face à l'absence de rachat. Cependant, des lettres de «secours» ont été adressées au président de la République, aux chefs de partis politiques et autres institutions publiques.