Le tribunal de Ziyadia près la cour de Constantine a renvoyé, hier, au 4 octobre prochain, la comparution des 27 personnes de l'avenue de Roumanie, interpellées la semaine dernière. Les mis en cause auxquels il est reproché des attroupements non autorisés, font partie de ceux écartés de l'opération de relogement des 669 familles, effectuée il y a plus de trois mois. Ces exclus qui n'en démordent pas ont entamé, depuis une dizaine de jours, des actions contestataires pour interpeller les pouvoirs publics sur leur situation. «Nous sommes dans l'attente d'une réponse concernant nos recours qui n'ont pas eu de suite de la part de la commission habilitée ». Une revendication martelée par ces citoyens qui s'estiment lésés par ce programme de relogement s'inscrivant dans le double cadre de l'éradication de l'habitat précaire et de la modernisation de Constantine. Après qu'ils ont coupé la route, planté des tentes sur les décombres de leurs maisons et entamé une grève de la faim, plusieurs de ces exclus furent interpelés et devenus, maintenant, passibles de poursuites judicaires dès octobre prochain. Parmi les 27 mis en cause, l'on dénombre vingt femmes, six hommes et un mineur. Dans un communiqué rendu public, le comité SOS Expulsion de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) a exprimé son indignation « face à la répression qui s'est abattue sur ces familles ». A rappeler que concernant l'opération de relogement de l'avenue de Roumanie, plus d'une centaine de familles ont été écartées. Lors d'une réunion d'évaluation sur la commune de Constantine tenue récemment avec l'exécutif, le wali précisera que sur l'ensemble des recours introduits auprès de la commission du même nom, « seuls 9 d'entre eux ont eu une suite favorable ». Comme pour mettre un terme à toutes les supputations et clore le dossier. N. D. Le tribunal de Ziyadia près la cour de Constantine a renvoyé, hier, au 4 octobre prochain, la comparution des 27 personnes de l'avenue de Roumanie, interpellées la semaine dernière. Les mis en cause auxquels il est reproché des attroupements non autorisés, font partie de ceux écartés de l'opération de relogement des 669 familles, effectuée il y a plus de trois mois. Ces exclus qui n'en démordent pas ont entamé, depuis une dizaine de jours, des actions contestataires pour interpeller les pouvoirs publics sur leur situation. «Nous sommes dans l'attente d'une réponse concernant nos recours qui n'ont pas eu de suite de la part de la commission habilitée ». Une revendication martelée par ces citoyens qui s'estiment lésés par ce programme de relogement s'inscrivant dans le double cadre de l'éradication de l'habitat précaire et de la modernisation de Constantine. Après qu'ils ont coupé la route, planté des tentes sur les décombres de leurs maisons et entamé une grève de la faim, plusieurs de ces exclus furent interpelés et devenus, maintenant, passibles de poursuites judicaires dès octobre prochain. Parmi les 27 mis en cause, l'on dénombre vingt femmes, six hommes et un mineur. Dans un communiqué rendu public, le comité SOS Expulsion de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) a exprimé son indignation « face à la répression qui s'est abattue sur ces familles ». A rappeler que concernant l'opération de relogement de l'avenue de Roumanie, plus d'une centaine de familles ont été écartées. Lors d'une réunion d'évaluation sur la commune de Constantine tenue récemment avec l'exécutif, le wali précisera que sur l'ensemble des recours introduits auprès de la commission du même nom, « seuls 9 d'entre eux ont eu une suite favorable ». Comme pour mettre un terme à toutes les supputations et clore le dossier. N. D.