La République de Turquie a suspendu toutes ses relations et activités avec Israël, au lendemain de l'agression de la Flottille de la liberté, survenue le 31 mai dernier, faisant, rappelons-le, plusieurs morts et blessés. La République de Turquie a suspendu toutes ses relations et activités avec Israël, au lendemain de l'agression de la Flottille de la liberté, survenue le 31 mai dernier, faisant, rappelons-le, plusieurs morts et blessés. L'annonce a été faite hier, par l'ambassadeur turc en Algérie, Ahmet Necati Bigali, à l'occasion d'une rencontre organisée par le centre des études stratégiques d'Ech-Chaâb à Alger. «C'est un acte de terrorisme d'Etat, car similaire à ceux perpétrés par les pirates au large de la Somalie», s'est-il indigné, tout en affirmant que «Israël a violé explicitement le Droit international». La Turquie vient en effet d'emboîter le pas au Nicaragua, à l'Equateur et à l'Afrique du Sud qui ont gelé leurs relations diplomatiques avec Israël, alors que les pays occidentaux se sont contentés d'une timide réaction. «Nul Etat n'a le droit d'interveni», a-t-il cependant apostrophé, nuançant en filigrane la ruse, mais aussi la lâcheté des Israéliens, qui ont agressé et tué de manière préméditée des civils faisant partie d'une flottille humanitaire dans les eaux internationales. «Il n'y avait aucune arme dans les six navires, on ne transportait que des denrées alimentaires, des vêtements, des médicaments, des jouets et des matériaux de construction destinés aux familles martyres de Ghaza», a attesté Ahmet Necati Bigali, en guise de discrédit sur l'acte criminel perpétré en haute mer. A présent, la Turquie refuse, à son tour, l'enquête que veut mener Israël, alors qu'il a refusé celle proposée par les Nations unies. En revanche, «nous suggérons une enquête très sérieuse sous l'égide de l'Onu qui sera composée d'un expert turc, d'un autre Israélien et de trois autres neutres», a affirmé l'ambassadeur turc en Algérie. Et d'ajouter que son pays attend qu'Israël restitue les bateaux séquestrés au large de Ghaza, indemnise les victimes de l'agression et formule des excuses publiques et officielles vis-à-vis de l'opinion internationale. De son côté, le secrétaire national chargé de la communication au Mouvement de la société pour la paix (MSP), Mohamed Djemaâ, tout en se félicitant de l'élan de solidarité flagrant affiché par la Turquie vis-à-vis de la cause palestinienne, a longuement encensé ce pays oriental d'Europe, qui a grandement changé sa stratégie politique après l'arrivée au pouvoir du Parti pour la justice et le développement. Le représentant du MSP a orienté son intervention vers «l'alliance Turquie-Monde arabe» qui, selon lui, se dessine de plus en plus, pour faire de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord un ensemble économique prospère et fort. L'annonce a été faite hier, par l'ambassadeur turc en Algérie, Ahmet Necati Bigali, à l'occasion d'une rencontre organisée par le centre des études stratégiques d'Ech-Chaâb à Alger. «C'est un acte de terrorisme d'Etat, car similaire à ceux perpétrés par les pirates au large de la Somalie», s'est-il indigné, tout en affirmant que «Israël a violé explicitement le Droit international». La Turquie vient en effet d'emboîter le pas au Nicaragua, à l'Equateur et à l'Afrique du Sud qui ont gelé leurs relations diplomatiques avec Israël, alors que les pays occidentaux se sont contentés d'une timide réaction. «Nul Etat n'a le droit d'interveni», a-t-il cependant apostrophé, nuançant en filigrane la ruse, mais aussi la lâcheté des Israéliens, qui ont agressé et tué de manière préméditée des civils faisant partie d'une flottille humanitaire dans les eaux internationales. «Il n'y avait aucune arme dans les six navires, on ne transportait que des denrées alimentaires, des vêtements, des médicaments, des jouets et des matériaux de construction destinés aux familles martyres de Ghaza», a attesté Ahmet Necati Bigali, en guise de discrédit sur l'acte criminel perpétré en haute mer. A présent, la Turquie refuse, à son tour, l'enquête que veut mener Israël, alors qu'il a refusé celle proposée par les Nations unies. En revanche, «nous suggérons une enquête très sérieuse sous l'égide de l'Onu qui sera composée d'un expert turc, d'un autre Israélien et de trois autres neutres», a affirmé l'ambassadeur turc en Algérie. Et d'ajouter que son pays attend qu'Israël restitue les bateaux séquestrés au large de Ghaza, indemnise les victimes de l'agression et formule des excuses publiques et officielles vis-à-vis de l'opinion internationale. De son côté, le secrétaire national chargé de la communication au Mouvement de la société pour la paix (MSP), Mohamed Djemaâ, tout en se félicitant de l'élan de solidarité flagrant affiché par la Turquie vis-à-vis de la cause palestinienne, a longuement encensé ce pays oriental d'Europe, qui a grandement changé sa stratégie politique après l'arrivée au pouvoir du Parti pour la justice et le développement. Le représentant du MSP a orienté son intervention vers «l'alliance Turquie-Monde arabe» qui, selon lui, se dessine de plus en plus, pour faire de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord un ensemble économique prospère et fort.