La salle El Mouggar à Alger a été, avant-hier, le lieu d'une très grande manifestation et c'est peu de le dire, le long-métrage, «Hors la loi» de Rachid Bouchareb, qui avait soulevé un tonnerre de polémiques en France lors du festival de Cannes, a été projeté en exclusivité en avant-première mondiale pour un public averti, composé majoritairement de la famille des cinéastes algérien. La salle El Mouggar à Alger a été, avant-hier, le lieu d'une très grande manifestation et c'est peu de le dire, le long-métrage, «Hors la loi» de Rachid Bouchareb, qui avait soulevé un tonnerre de polémiques en France lors du festival de Cannes, a été projeté en exclusivité en avant-première mondiale pour un public averti, composé majoritairement de la famille des cinéastes algérien. La surprise de cette projection est sans aucun doute la présence des protagonistes de ce film : à leur tête le réalisateur Rachid Bouchareb suivi des acteurs Roschdy Zem (Messaoud), Chafia Boudraâ (La mère), Ahmed Benaïssa (Le père) et Bernard Blancan (Colonel Faivre) et bien entendu l'unique Jamel Debbouze (Said), ce dernier a enfin assisté après le refus de lui accorder un visa lors de la projection du film Indigène. D'ailleurs il s'exprima à l'occasion avec beaucoup d'humour : «Je me suis acharné pour avoir ce visa et j'ai bien fait car Alger est la plus belle ville au monde et bien sûr 1, 2, 3 viva l'Algérie», en, ajoutant comme s'il s'était déjà imprégné des lieux «et à partir d'aujourd'hui je m'appellerai Boudebbouze et non pas de Debbouze». Une ambiance bon enfant et enjouée régnait dans la salle grâce aux différentes réactions de Jamel. Les spectateurs étaient sous le charme de ces acteurs modestes et timides qui ont frôlé pour la première fois le sol algérien. Des youyous fusaient de partout et des applaudissements n'arrêtait pas d'ébranlerla salle. Ce qui a sans doute poussé le comédien Roschdy Zem de déclarer sous le coup de l'émotion : «Vous, vous avez eu le courage et nous le plaisir de participer à ce film. Et je suis très ému devant autant de symbiose». Durant cette présentation, le réalisateur Rachid Bouchareb au côté de sa mère a été très touché par autant de présence. «Je remercie l'Etat algérien de nous avoir donné autant de moyens pour réaliser ce film. Je remercie d'ailleurs les wilayas et l'armée car à chaque fois que nous avions besoin de quelque chose, ils étaient à notre écoute». Il est toutefois important de rappeler que Hors la loi est l'histoire de trois frères, trois destins : Messaoud, Abdelkader et Said. Ils ont été chassés de leur terre algérienne. Après plusieurs événements et péripéties ils se retrouvent séparés de leur mère. Messaoud s'engage en Indochine. A Paris, Abdelkader prend la tête du mouvement pour l'indépendance de l'Algérie et Said fait fortune dans des bouges et des clubs de boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de l'amour d'une mère, se mêlera inexorablement à celui d'une nation en lutte pour sa libération. Roschedy Zem L'image donné a travers ce film du FLN est des différentes erreurs durant la guerre Roschedy Zem déclare : «je dirai que cela évite toutes formes de manichéisme, on relate l'histoire cela veut que nous ne sommes pas d'un côté ou de l'autres. On n'a pas beaucoup plus de recul, de cette façon on ne va pas accuser Bouchareb d'avoir fait un film pro FLN. C'est un film historique, les méthodes étaient violentes car c'était la guerre. Pour avoir son indépendance on use de toute à n'importe quel prix. Je pense que si l'Independence s'obtenait dans la sérénité et la paix cela se serait fait, mais c'est rarement le cas.» Ses projets «je suis en train de jouer un rôle dans un film qui s'appellera «Omar m'a tué». Bernard Blancan Concernant sa participation au ce film Bernard Blancan dira : «durant déjà mon adolescence j'étais déjà militant anti colonialiste. J'étais proche de l'Algérie bien que je n'ai pas vécu la guerre car j'étais trop jeune. Le côté militant m'a aidé, si vous voulez, à jouer ce rôle et d'ailleurs cela a influencé le choix de mes films comme le premier film «Indigène» ou ce dernier. Lorsque Bouchareb m'a sollicité pour jouer dans son film, j'étais déjà près a y aller car le film raconte ce genre de choses qui ne vont pas du tout à l'encontre de mes principes. D'autant plus que pour moi, il est primordial de raconter ce genre d'événements inaceptables.» A propos de la loi française de février 2005 il dira :«Tout ceci est totalement stupide car Ce sont seulement des manœuvres politiciennes. On s'en f... des bienfaits du colonialisme, ce n'est pas d'actualité, d'autant plus qu'ils n'existent pas.» Les projets «Après ce film, on m'a proposé des rôles de militaire alors qu'avant je n'en jouait pas. J'ai tiré profit de ces rôles dans «Indigène» et «Hors la loi» car ils m'ont ouvert d'autres horizons» Jamel Boudebouze : «Mon but était de changer de registre. Ce n'était pas un film facile, mais c'est avec plaisir que je l'ai fait. J'ai l'impression que nous avons réussi notre pari car lorsque les gens voient le film, ils repartent avec des sentiments et des sensations. Car l'objectif du film est de recréer des émotions au service d'une histoire et heureusement c'est ce que Rachid a réussi à faire.» «Je ne sais pas pourquoi on m'a refusé le visa la première fois, mais je ne pense pas que ce soit la faute ni de l'Etat ni de l'administration algérienne. Mais apparemment c'est un stagiaire zélé qui n'a pas aimé «Astérix». «Abdelkader secteur est un comique formidable qui fera prochainement une tournée mondiale, dont l'Algérie, et je reviendrai avec lui à l'occasion». «J'attends avec plaisir le jour où je viendrai jouer mon spectacle, il suffira seulement de m'inviter». La surprise de cette projection est sans aucun doute la présence des protagonistes de ce film : à leur tête le réalisateur Rachid Bouchareb suivi des acteurs Roschdy Zem (Messaoud), Chafia Boudraâ (La mère), Ahmed Benaïssa (Le père) et Bernard Blancan (Colonel Faivre) et bien entendu l'unique Jamel Debbouze (Said), ce dernier a enfin assisté après le refus de lui accorder un visa lors de la projection du film Indigène. D'ailleurs il s'exprima à l'occasion avec beaucoup d'humour : «Je me suis acharné pour avoir ce visa et j'ai bien fait car Alger est la plus belle ville au monde et bien sûr 1, 2, 3 viva l'Algérie», en, ajoutant comme s'il s'était déjà imprégné des lieux «et à partir d'aujourd'hui je m'appellerai Boudebbouze et non pas de Debbouze». Une ambiance bon enfant et enjouée régnait dans la salle grâce aux différentes réactions de Jamel. Les spectateurs étaient sous le charme de ces acteurs modestes et timides qui ont frôlé pour la première fois le sol algérien. Des youyous fusaient de partout et des applaudissements n'arrêtait pas d'ébranlerla salle. Ce qui a sans doute poussé le comédien Roschdy Zem de déclarer sous le coup de l'émotion : «Vous, vous avez eu le courage et nous le plaisir de participer à ce film. Et je suis très ému devant autant de symbiose». Durant cette présentation, le réalisateur Rachid Bouchareb au côté de sa mère a été très touché par autant de présence. «Je remercie l'Etat algérien de nous avoir donné autant de moyens pour réaliser ce film. Je remercie d'ailleurs les wilayas et l'armée car à chaque fois que nous avions besoin de quelque chose, ils étaient à notre écoute». Il est toutefois important de rappeler que Hors la loi est l'histoire de trois frères, trois destins : Messaoud, Abdelkader et Said. Ils ont été chassés de leur terre algérienne. Après plusieurs événements et péripéties ils se retrouvent séparés de leur mère. Messaoud s'engage en Indochine. A Paris, Abdelkader prend la tête du mouvement pour l'indépendance de l'Algérie et Said fait fortune dans des bouges et des clubs de boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de l'amour d'une mère, se mêlera inexorablement à celui d'une nation en lutte pour sa libération. Roschedy Zem L'image donné a travers ce film du FLN est des différentes erreurs durant la guerre Roschedy Zem déclare : «je dirai que cela évite toutes formes de manichéisme, on relate l'histoire cela veut que nous ne sommes pas d'un côté ou de l'autres. On n'a pas beaucoup plus de recul, de cette façon on ne va pas accuser Bouchareb d'avoir fait un film pro FLN. C'est un film historique, les méthodes étaient violentes car c'était la guerre. Pour avoir son indépendance on use de toute à n'importe quel prix. Je pense que si l'Independence s'obtenait dans la sérénité et la paix cela se serait fait, mais c'est rarement le cas.» Ses projets «je suis en train de jouer un rôle dans un film qui s'appellera «Omar m'a tué». Bernard Blancan Concernant sa participation au ce film Bernard Blancan dira : «durant déjà mon adolescence j'étais déjà militant anti colonialiste. J'étais proche de l'Algérie bien que je n'ai pas vécu la guerre car j'étais trop jeune. Le côté militant m'a aidé, si vous voulez, à jouer ce rôle et d'ailleurs cela a influencé le choix de mes films comme le premier film «Indigène» ou ce dernier. Lorsque Bouchareb m'a sollicité pour jouer dans son film, j'étais déjà près a y aller car le film raconte ce genre de choses qui ne vont pas du tout à l'encontre de mes principes. D'autant plus que pour moi, il est primordial de raconter ce genre d'événements inaceptables.» A propos de la loi française de février 2005 il dira :«Tout ceci est totalement stupide car Ce sont seulement des manœuvres politiciennes. On s'en f... des bienfaits du colonialisme, ce n'est pas d'actualité, d'autant plus qu'ils n'existent pas.» Les projets «Après ce film, on m'a proposé des rôles de militaire alors qu'avant je n'en jouait pas. J'ai tiré profit de ces rôles dans «Indigène» et «Hors la loi» car ils m'ont ouvert d'autres horizons» Jamel Boudebouze : «Mon but était de changer de registre. Ce n'était pas un film facile, mais c'est avec plaisir que je l'ai fait. J'ai l'impression que nous avons réussi notre pari car lorsque les gens voient le film, ils repartent avec des sentiments et des sensations. Car l'objectif du film est de recréer des émotions au service d'une histoire et heureusement c'est ce que Rachid a réussi à faire.» «Je ne sais pas pourquoi on m'a refusé le visa la première fois, mais je ne pense pas que ce soit la faute ni de l'Etat ni de l'administration algérienne. Mais apparemment c'est un stagiaire zélé qui n'a pas aimé «Astérix». «Abdelkader secteur est un comique formidable qui fera prochainement une tournée mondiale, dont l'Algérie, et je reviendrai avec lui à l'occasion». «J'attends avec plaisir le jour où je viendrai jouer mon spectacle, il suffira seulement de m'inviter».