Le ministre de la Justice, garde des Sceaux a démenti formellement, hier, l'implication de son fils dans une affaire de trafic de drogue. «Si mon fils était impliqué, je serais le premier à l'accompagner en prison» a indiqué, hier, Tayeb Belaiz dans une déclaration en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi amendant et complétant le code maritime ajoutant que cela constitue «une atteinte à ma famille». C'est un quotidien national qui a rapporté dans son édition d'avant-hier que le fils du ministre de la Justice est impliqué dans une affaire de trafic de drogue et qu'il a été placé sous contrôle judiciaire par le tribunal d'Oran. Une information vite démentie par le procureur général près la cour d'Oran. Ce magistrat a affirmé que l'inculpé dans l'affaire de drogue évoquée par ce quotidien national n'est autre qu'un homonyme. Pour le ministre de la Justice «la famille Belaiz est une grande famille très connue à Maghnia où la moitié de la population porte ce nom. C'est pourquoi je me demande si toute personne qui porte ce nom est liée à moi». Tayeb Belaiz, visiblement très affecté par cette affaire, a affirmé «qu'à travers le fils du ministre c'est son père qui est visé» tout en considérant que «c'est une action sournoise qui n'est pas digne de ses auteurs car je savais lorsque je suis arrivé à ce poste de responsabilité que les fortunés et les barons n'imaginaient certainement pas qu'ils allaient être emprisonnés. Je savais aussi lorsque je suis entré dans cette bataille qu'ils n'allaient pas m'accueillir avec des fleurs et c'est pourquoi j'étais prêt psychologiquement et moralement pour faire face à ces campagnes et même à d'autres choses». L'allusion du ministre aux réseaux mafieux, qui ont subi ces derniers temps plusieurs coups, est on ne peut plus évidente. Il faisait certainement aussi allusion aux innombrables affaires de corruption qui sont au niveau de la justice et dans lequel sont impliquées des personnes liées à de puissants groupes. Cependant, dira encore Belaiz, «je ne m'attendais pas qu'ils allaient s'attaquer à mon fils, à ma femme ou à ma famille». Evoquant le véritable mis en cause dans cette affaire de trafic de drogue, il dira «ce monsieur a commis un délit, mais je me demande quel est mon rapport avec lui. Cela est vraiment inacceptable, au plan de l'éthique de faire cet amalgame sans faire des investigations. La presse, quand elle commet une erreur, doit le reconnaître et présenter des excuses». Le ministre de la Justice, qui a déclaré avoir été le premier à soutenir la démocratie et la liberté de l'expression, du temps du parti unique, a néanmoins précisé que la presse doit avoir des preuves pour ne pas s'écarter de ses objectifs. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux a démenti formellement, hier, l'implication de son fils dans une affaire de trafic de drogue. «Si mon fils était impliqué, je serais le premier à l'accompagner en prison» a indiqué, hier, Tayeb Belaiz dans une déclaration en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi amendant et complétant le code maritime ajoutant que cela constitue «une atteinte à ma famille». C'est un quotidien national qui a rapporté dans son édition d'avant-hier que le fils du ministre de la Justice est impliqué dans une affaire de trafic de drogue et qu'il a été placé sous contrôle judiciaire par le tribunal d'Oran. Une information vite démentie par le procureur général près la cour d'Oran. Ce magistrat a affirmé que l'inculpé dans l'affaire de drogue évoquée par ce quotidien national n'est autre qu'un homonyme. Pour le ministre de la Justice «la famille Belaiz est une grande famille très connue à Maghnia où la moitié de la population porte ce nom. C'est pourquoi je me demande si toute personne qui porte ce nom est liée à moi». Tayeb Belaiz, visiblement très affecté par cette affaire, a affirmé «qu'à travers le fils du ministre c'est son père qui est visé» tout en considérant que «c'est une action sournoise qui n'est pas digne de ses auteurs car je savais lorsque je suis arrivé à ce poste de responsabilité que les fortunés et les barons n'imaginaient certainement pas qu'ils allaient être emprisonnés. Je savais aussi lorsque je suis entré dans cette bataille qu'ils n'allaient pas m'accueillir avec des fleurs et c'est pourquoi j'étais prêt psychologiquement et moralement pour faire face à ces campagnes et même à d'autres choses». L'allusion du ministre aux réseaux mafieux, qui ont subi ces derniers temps plusieurs coups, est on ne peut plus évidente. Il faisait certainement aussi allusion aux innombrables affaires de corruption qui sont au niveau de la justice et dans lequel sont impliquées des personnes liées à de puissants groupes. Cependant, dira encore Belaiz, «je ne m'attendais pas qu'ils allaient s'attaquer à mon fils, à ma femme ou à ma famille». Evoquant le véritable mis en cause dans cette affaire de trafic de drogue, il dira «ce monsieur a commis un délit, mais je me demande quel est mon rapport avec lui. Cela est vraiment inacceptable, au plan de l'éthique de faire cet amalgame sans faire des investigations. La presse, quand elle commet une erreur, doit le reconnaître et présenter des excuses». Le ministre de la Justice, qui a déclaré avoir été le premier à soutenir la démocratie et la liberté de l'expression, du temps du parti unique, a néanmoins précisé que la presse doit avoir des preuves pour ne pas s'écarter de ses objectifs.