Le déficit de la France resterait en 2013 au-delà de la limite de 3% du PIB autorisée par l'Union européenne, à laquelle le gouvernement français s'est engagé à revenir, sauf "efforts supplémentaires", selon le rapport annuel du FMI sur la France publié vendredi. Le gouvernement français assure qu'il tiendra coûte que coûte sa promesse de ramener le déficit public (Etat, comptes sociaux et collectivités) de 8% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un record, à 6% en 2011 et 3% en 2013. Selon le rapport du FMI, publié dans le cadre des consultations annuelles de l'organisation, le déficit de la France refluerait bien à 6,1% du PIB l'an prochain, grâce aux mesures d'austérité déjà annoncées. En revanche, il se réduirait plus lentement au-delà et s'établirait à 3,9% du PIB fin 2013, puis 3,2% en 2014. Selon les projections du FMI, il faudrait attendre 2015 pour que le déficit français revienne en-dessous du seuil de 3% autorisé par le pacte de stabilité et de croissance de l'UE. La dette publique atteindrait quant à elle jusqu'à 90% du PIB avant de commencer à refluer légèrement à partir de 2015. Recul surprise de 1,5% de la production industrielle en juin au Japon La production industrielle au Japon a baissé de façon inattendue de 1,5% en juin par rapport à mai, son premier recul depuis quatre mois, a annoncé hier le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti). Les économistes s'attendaient en moyenne à une très légère progression de 0,1%, selon une enquête publiée par Dow Jones Newswires. Le Meti a précisé que la baisse était principalement due aux piètres performances des secteurs des transports, qui comprend la production automobile, et des composants électroniques. Sur un an, la production industrielle s'affiche en juin en nette hausse 17 %. Elle a redémarré au printemps 2009 après une récession d'un an, la pire enregistrée au Japon depuis la Seconde guerre mondiale. Les livraisons de produits industriels se sont effritées en juin de 0,2% par rapport à mai mais les stocks ont augmenté de 0,7%, a précisé le Meti. Selon le ministère, les industriels japonais s'attendent à ce que la production se réduise encore légèrement de 0,2% en juillet avant de repartir à la hausse en août, de 2%. Le ministère japonais des Affaires intérieures a de son côté annoncé hier que le taux de chômage au Japon est monté à 5,3% en juin contre 5,2% en mai, son quatrième mois de hausse consécutif. Le chômage progresse peu à peu depuis le mois de mars, alors qu'il avait reculé auparavant pendant plus d'un trimestre. Le taux de chômage en Espagne est "insupportable" soutient Zapatero Le Chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a estimé hier que le taux de chômage du pays a atteint un niveau "insupportable", à 20,09% à fin juin, annonçant une réforme pour mieux gérer les offres et demandes d'emplois. "Le chômage est le grand sujet encore à régler", "la grande priorité sociale", "le grand défi" du gouvernement, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Madrid pour faire le bilan de l'action de son gouvernement durant le premier semestre 2010. Les politiques publiques pour aider les chômeurs à trouver du travail "sont encore loin (du niveau) que nous souhaitons", a-t-il déclaré. M. Zapatero a annoncé pour les prochains mois "une réforme des politiques actives de l'emploi" pour mieux coordonner les offres et demandes d'emploi. Le ministère de l'Economie avait souligné un peu plus tôt qu'au deuxième trimestre, "la création d'emploi enregistre son meilleur chiffre depuis septembre 2007", avec 82.700 travailleurs de plus. R. E. Le déficit de la France resterait en 2013 au-delà de la limite de 3% du PIB autorisée par l'Union européenne, à laquelle le gouvernement français s'est engagé à revenir, sauf "efforts supplémentaires", selon le rapport annuel du FMI sur la France publié vendredi. Le gouvernement français assure qu'il tiendra coûte que coûte sa promesse de ramener le déficit public (Etat, comptes sociaux et collectivités) de 8% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un record, à 6% en 2011 et 3% en 2013. Selon le rapport du FMI, publié dans le cadre des consultations annuelles de l'organisation, le déficit de la France refluerait bien à 6,1% du PIB l'an prochain, grâce aux mesures d'austérité déjà annoncées. En revanche, il se réduirait plus lentement au-delà et s'établirait à 3,9% du PIB fin 2013, puis 3,2% en 2014. Selon les projections du FMI, il faudrait attendre 2015 pour que le déficit français revienne en-dessous du seuil de 3% autorisé par le pacte de stabilité et de croissance de l'UE. La dette publique atteindrait quant à elle jusqu'à 90% du PIB avant de commencer à refluer légèrement à partir de 2015. Recul surprise de 1,5% de la production industrielle en juin au Japon La production industrielle au Japon a baissé de façon inattendue de 1,5% en juin par rapport à mai, son premier recul depuis quatre mois, a annoncé hier le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti). Les économistes s'attendaient en moyenne à une très légère progression de 0,1%, selon une enquête publiée par Dow Jones Newswires. Le Meti a précisé que la baisse était principalement due aux piètres performances des secteurs des transports, qui comprend la production automobile, et des composants électroniques. Sur un an, la production industrielle s'affiche en juin en nette hausse 17 %. Elle a redémarré au printemps 2009 après une récession d'un an, la pire enregistrée au Japon depuis la Seconde guerre mondiale. Les livraisons de produits industriels se sont effritées en juin de 0,2% par rapport à mai mais les stocks ont augmenté de 0,7%, a précisé le Meti. Selon le ministère, les industriels japonais s'attendent à ce que la production se réduise encore légèrement de 0,2% en juillet avant de repartir à la hausse en août, de 2%. Le ministère japonais des Affaires intérieures a de son côté annoncé hier que le taux de chômage au Japon est monté à 5,3% en juin contre 5,2% en mai, son quatrième mois de hausse consécutif. Le chômage progresse peu à peu depuis le mois de mars, alors qu'il avait reculé auparavant pendant plus d'un trimestre. Le taux de chômage en Espagne est "insupportable" soutient Zapatero Le Chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a estimé hier que le taux de chômage du pays a atteint un niveau "insupportable", à 20,09% à fin juin, annonçant une réforme pour mieux gérer les offres et demandes d'emplois. "Le chômage est le grand sujet encore à régler", "la grande priorité sociale", "le grand défi" du gouvernement, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Madrid pour faire le bilan de l'action de son gouvernement durant le premier semestre 2010. Les politiques publiques pour aider les chômeurs à trouver du travail "sont encore loin (du niveau) que nous souhaitons", a-t-il déclaré. M. Zapatero a annoncé pour les prochains mois "une réforme des politiques actives de l'emploi" pour mieux coordonner les offres et demandes d'emploi. Le ministère de l'Economie avait souligné un peu plus tôt qu'au deuxième trimestre, "la création d'emploi enregistre son meilleur chiffre depuis septembre 2007", avec 82.700 travailleurs de plus. R. E.