Dans la capitale, aucun transporteur n'a revu à la hausse le prix du ticket. Ce dernier est donc resté inchangé, au grand soulagement, d'ailleurs, de l'écrasante majorité des usagers. Et pour cause, à quelques jours du mois sacré de Ramadhan, cette hausse aurait été certainement malvenue. Dans la capitale, aucun transporteur n'a revu à la hausse le prix du ticket. Ce dernier est donc resté inchangé, au grand soulagement, d'ailleurs, de l'écrasante majorité des usagers. Et pour cause, à quelques jours du mois sacré de Ramadhan, cette hausse aurait été certainement malvenue. Les transporteurs privés n'ont, finalement pas, franchi le pas. Celui d'augmenter le prix du ticket du transport public. Une décision qui devait entrer en vigueur ce 1er août, soit hier. Dans la capitale, en tout cas, aucun transporteur n'a revu à la hausse le prix du ticket. Ce dernier est donc resté inchangé, au grand soulagement, d'ailleurs, de l'écrasante majorité des usagers. En effet les citoyens appréhendaient particulièrement cette hausse. Et pour cause, à quelques jours du mois sacré de Ramadhan, cette hausse aurait été certainement malvenue. Apparemment l'arrivée du mois sacré, où les prix des produits de première nécessité connaissent généralement une flambée, constitue une des raisons ayant poussé les représentants des transporteurs à surseoir à la décision d'augmenter le prix du ticket de bus. Cette marche arrière des transporteurs, alors que cette décision semblait irréversible, est due certainement aussi à la fermeté des pouvoirs publics, qui ont ainsi réussi à les en dissuader. Le ministre des Transports, Amar Tou, qui est monté au créneau à propos de cette question, a fait preuve, en effet, d'une grande inflexibilité. Car pour le représentant du gouvernement il était hors de question que le prix du ticket de bus soit augmenté sans l'aval et l'accord des autorités. Le ministre a rappelé dans ses propos que cette décision relève des prérogatives des pouvoirs publics. Les syndicats des transporteurs voulaient s'engouffrer dans la brèche ouverte par les entreprises publiques des transports urbains qui ont procédé, au début du mois de juillet, à l'augmentation du prix du ticket de bus. A titre d'exemple l'entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) a augmenté le prix du ticket sur l'ensemble de ses lignes. Cette augmentation a été, selon les distances bien évidemment, de 5 DA sur certaines lignes et 10 DA sur d'autres. Les transporteurs vont-ils alors abandonner cette revendication ? Assurément non car, pour eux, ce n'est que partie remise. « Nous reviendrons à la charge après le mois de Ramadhan » nous a indiqué, hier, Bouraba Hocine, président de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) ajoutant, sur un ton de dépit, « qu'il est fort possible que l'on va déclencher une grève générale pour faire aboutir notre légitime revendication ». Selon notre interlocuteur, joint hier, « la "coque" est pleine et tous les transporteurs sont en colère et prêts à débrayer. Ils ne comprennent pas cette politique de deux poids deux mesures du ministère des Transports qui autorise les entreprises publiques à augmenter le prix du ticket et l'interdit aux entreprises privés. Le ministre veut, apparemment, asphyxier le secteur privé. Cela n'est vraiment pas juste». Pour Hocine Bouraba «le secteur se débat dans une situation inextricable alors que le ministère refuse même de dialoguer avec les professionnels». C'est, à quelques nuances près, le même constat que fait Kamal Bouhennaf, président de la Fédération nationale des transporteurs, une organisation affiliée à l'Union des commerçants algériens (Ugcca). « Le moment est peut-être mal choisi puisqu'il coïncide avec le Ramadhan, mais tôt ou tard il faut qu'il y ait une augmentation, car les transporteurs nt de grands problèmes » a-t-il indiqué. Bouraba, contacté hier, a aussi fait cas de ce parti pris des pouvoirs publics en faveur des entreprises publiques du secteur, à l'image de l'Etusa, car « ils n'ont pas bougé le petit doigt lorsque ces dernières ont augmenté le prix du ticket alors qu'ils ont opposé une fin de non recevoir pour les entreprises privées qui voulaient en faire de même». Les transporteurs privés n'ont, finalement pas, franchi le pas. Celui d'augmenter le prix du ticket du transport public. Une décision qui devait entrer en vigueur ce 1er août, soit hier. Dans la capitale, en tout cas, aucun transporteur n'a revu à la hausse le prix du ticket. Ce dernier est donc resté inchangé, au grand soulagement, d'ailleurs, de l'écrasante majorité des usagers. En effet les citoyens appréhendaient particulièrement cette hausse. Et pour cause, à quelques jours du mois sacré de Ramadhan, cette hausse aurait été certainement malvenue. Apparemment l'arrivée du mois sacré, où les prix des produits de première nécessité connaissent généralement une flambée, constitue une des raisons ayant poussé les représentants des transporteurs à surseoir à la décision d'augmenter le prix du ticket de bus. Cette marche arrière des transporteurs, alors que cette décision semblait irréversible, est due certainement aussi à la fermeté des pouvoirs publics, qui ont ainsi réussi à les en dissuader. Le ministre des Transports, Amar Tou, qui est monté au créneau à propos de cette question, a fait preuve, en effet, d'une grande inflexibilité. Car pour le représentant du gouvernement il était hors de question que le prix du ticket de bus soit augmenté sans l'aval et l'accord des autorités. Le ministre a rappelé dans ses propos que cette décision relève des prérogatives des pouvoirs publics. Les syndicats des transporteurs voulaient s'engouffrer dans la brèche ouverte par les entreprises publiques des transports urbains qui ont procédé, au début du mois de juillet, à l'augmentation du prix du ticket de bus. A titre d'exemple l'entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) a augmenté le prix du ticket sur l'ensemble de ses lignes. Cette augmentation a été, selon les distances bien évidemment, de 5 DA sur certaines lignes et 10 DA sur d'autres. Les transporteurs vont-ils alors abandonner cette revendication ? Assurément non car, pour eux, ce n'est que partie remise. « Nous reviendrons à la charge après le mois de Ramadhan » nous a indiqué, hier, Bouraba Hocine, président de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) ajoutant, sur un ton de dépit, « qu'il est fort possible que l'on va déclencher une grève générale pour faire aboutir notre légitime revendication ». Selon notre interlocuteur, joint hier, « la "coque" est pleine et tous les transporteurs sont en colère et prêts à débrayer. Ils ne comprennent pas cette politique de deux poids deux mesures du ministère des Transports qui autorise les entreprises publiques à augmenter le prix du ticket et l'interdit aux entreprises privés. Le ministre veut, apparemment, asphyxier le secteur privé. Cela n'est vraiment pas juste». Pour Hocine Bouraba «le secteur se débat dans une situation inextricable alors que le ministère refuse même de dialoguer avec les professionnels». C'est, à quelques nuances près, le même constat que fait Kamal Bouhennaf, président de la Fédération nationale des transporteurs, une organisation affiliée à l'Union des commerçants algériens (Ugcca). « Le moment est peut-être mal choisi puisqu'il coïncide avec le Ramadhan, mais tôt ou tard il faut qu'il y ait une augmentation, car les transporteurs nt de grands problèmes » a-t-il indiqué. Bouraba, contacté hier, a aussi fait cas de ce parti pris des pouvoirs publics en faveur des entreprises publiques du secteur, à l'image de l'Etusa, car « ils n'ont pas bougé le petit doigt lorsque ces dernières ont augmenté le prix du ticket alors qu'ils ont opposé une fin de non recevoir pour les entreprises privées qui voulaient en faire de même».